Nouveau PPRL de l’île de Noirmoutier

Tout en travaillant beaucoup sur ce dossier lourd et complexe, car il s’agit de la sécurité des habitants de l’île, nous sommes restés silencieux depuis nos observations transmises lors du premier projet de PPRL qui avait notre soutien, pour laisser le débat se dérouler entre les élus et les services de l’Etat. Nous avons participé aux commissions techniques, l’association « Vivre l’ile 12 sur 12 » était invitée comme association agrée par arrêté préfectoral.

Le Préfet et ses services sont venus le 29 janvier à 19 h, à l’Espace Docteur Poignant (salle de la Prée au Duc) pour présenter le nouveau projet avec un début de débat avec les habitants. Nous y étions.

Notre première analyse, après cette présentation officielle, à la mise en ligne des cartes (juste après la réunion publique…) et  en attendant la prise en comptes des remarques pertinentes : est que ce projet sur plusieurs points importants est en recul, malgré l’avertissement du procès Xynthia.

Pas de prise en compte des conséquences du changement climatique : aléa 2100 !

Pourtant la circulaire du 27 juillet 2011 du Ministère de l’écologie, indiquait de « prendre des maintenant les mesures nécessaires pour limiter la vulnérabilité future des territoires au risque de submersion marine face à l’augmentation prévisible du niveau marin sur le littoral français ».

Le PPRL devait prendre en compte  deux aléas distincts : l’aléa de référence et un aléa à l’horizon de 2100, (augmentation du niveau marin égale à 60 cm).

Or, dans ce deuxième projet, l’aléa 2100 n’est plus pris en compte !

Pourtant le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat)  estime dans son dernier rapport, que la hausse totale du niveau des mers au cours de ce siècle sera comprise entre 30 et 98 cm.

Il en est de même de l’aléa érosion non pris en compte. Et de nombreux autres points que nous ferons remonter aux services d’Etat à la fin de cette concertation publique et ensuite que nous reprendrons en fonction de l’évolution du projet lors de l’enquête publique.

Pour résumer, et comme l’a dit un participant à la réunion publique, ce projet est assez favorable à la continuation d’une urbanisation importante, y compris dans les zones fragiles, ceci comme va le confirmer le recensement en cours : pour toujours plus d’habitations sur l’ile, pour de moins en moins d’habitants….paradoxe ?

Comme nous l’avons rappelé de nombreuses fois : notre sécurité n’est pas négociable. N’oublions pas que les 2/3 de l’île se trouvent sous le niveau des plus hautes eaux de la mer.

C’est pourquoi, nous vous invitons à vous rendre nombreux le lundi 9 Février à 19h dans les différents lieux de réunion des 4 communes de l’île pour donner votre opinion au Préfet et aux Services d’Etat.

Chacun doit être entendu.

Lien vers le site de la Préfecture de Vendée: http://www.vendee.gouv.fr/pprl-de-l-ile-de-noirmoutier-concertation-avec-le-a1808.html

« Nature et Progrès » sur l’île

Deux  informations positives pour l’île et à encourager bien sûr:
un éleveur de vaches maraîchines-agriculteur, installé à Barbâtre, labellisé « Nature et Progrès », vous propose d’acheter de la viande et des légumes
ferme de Sébastopol et viandeet nous avons maintenant un restaurant bio également labellisé  » Nature et Progrès  » à l’Herbaudière…essayez-le!

Xynthia, le verdict est tombé!

Seul commentaire :
Y aura-t-il cohérence désormais entre les accusations retenues, la conclusion du tribunal et les décisions puis les mesures prises par nos dirigeants régionaux et nationaux concernant la protection du littoral ?
Au-delà des travaux de défense maintenant nécessaires, auront-ils le courage de faire appliquer les lois déjà votées, notamment la loi littoral ?
Auront-ils la volonté de préserver les espaces naturels encore existants contre des constructions « bord de mer » toujours plus recherchées et rémunératrices à court terme pour les communes ?
Auront-ils le pouvoir de se faire entendre des élus locaux ?
Jusqu’à présent, nous avons surtout le sentiment d’assister à une valse connue ; un pas en avant et trois pas en arrière ! Beaucoup de beaux gestes suivis de peu d’effets !
2015 doit être l’année des PPRL et ils semblent encore loin d’être approuvés…

 

Mort de Rémi Fraisse à Sivens

renoncule-a-feuille-ophioglosseL’Association « Vivre l’île 12 sur 12 » ne peut admettre que des membres de défense de l’environnement demandant le dialogue et la concertation ne soient pas entendus et que l’on arrive à des actes aussi graves lors de manifestations pacifiques.
Associée à France Nature Environnement nous déplorons l’emploi de la force publique, tant que des discussions sur des aménagements possibles n’aient pas été envisagées.

Lettre de FNE (France Nature Environnent) à Monsieur Manuel Valls (premier ministre), suite au drame de la mort de Rémi Fraisse à Sivens, en pdf: nmp_fne_mp_fne_lettre_m-valls

Risques côtiers : la « protection » contre la prévention ?

VNE (Vendée Nature Environnement) a mis en ligne un article suite au procès Xynthia, que nous voudrions partager, sur les risques de notre territoire:

« Dans la nuit du 27 au 28 février 2010, au plus fort d’une dépression atmosphérique, la tempête Xynthia conjuguée à une marée de fort coefficient frappait la côte atlantique, y causant 46 morts. 29 de ces victimes, prises au piège de la submersion marine, étaient localisées dans la seule commune de La Faute-sur-Mer, dans des lotissements relativement récents.

Le procès pénal tenu aux Sables d’Olonne s’est s’attaché à déterminer et à faire comprendre l’enchaînement des faits, et surtout des fautes qui, additionnées, ont conduit à un tel désastre.

Pour éviter qu’une telle catastrophe ne se reproduise sur nos côtes, comment ne pas s’interroger sur des attitudes ayant contribué à celle-ci ? Sur quels principes s’appuyer pour éviter les dérives constatées ? »….

La suite (où il est beaucoup question de l’île de Noirmoutier) sur le lien de VNE : http://vne.eklablog.com/risques-cotiers-la-protection-contre-la-prevention-a112961582

Premières réflexions après le procès Xynthia

Le procès Xynthia (29 décès à La Faute) se termine. La décision est en délibéré jusqu’au 12 décembre.
En attendant, FNE (France Nature Environnement) (et ses associations membres) ainsi que Coorlit85 (Coordination Littoral Vendée) (*) qui ont assisté au procès aux Sables d’Olonne tirent leurs premières conclusions suite aux débats : le rôle des digues, leur limite, l’importance des PPRL, et surtout la nécessité impérieuse de développer notre culture du risque particulièrement déficiente sur notre littoral, et éviter l’amnésie (volontaire et involontaire) de l’histoire des catastrophes sur nos côtes.
Comme il a été souvent dit suite à cette catastrophe, et pour le futur: « Plus jamais ça ! »
(*)–dont l’Association Vivre l’île 12 sur 12 fait partie-
lien vers l’article de FNE:  CP FNE 22oct14 procès Xynthia

Dévasage à bas-coût !

Un an après les 28000 m3 du port de plaisance, 30000 m3 de sédiments vaseux du port de pêche sont à nouveau déversés au niveau des rochers devant la plage de la Linière !
Les travaux de dragage du port prévoyaient un rejet de 95% de ces vases au large, sur le site d’immersion de l’Herbaudière, mais pour des raisons économiques (dépassement du budget lors du dragage du port de plaisance l’hiver dernier suite aux tempêtes), la Chambre de Commerce et d’Industrie a changé d’option.
Les boues sont donc rejetées devant la plage au grand désespoir des riverains et des palourdes !

panneau Linière

panneau Linière

 

Un littoral si convoité…

plage des lutins

plage des lutins

A la place du petit bois de cyprès et de tamaris, savez-vous quoi qu’y aura ?
DEUX constructions plantées dans la dune, à quelques mètres de la petite plage des Lutins encore existante à marée basse à l’Herbaudière.
On y espère même un accès direct à la mer, à travers l’espace protégé par l’ONF, à moins que ce ne soit la mer qui accède bientôt aux maisons…
Il ne restera plus qu’à prolonger l’enrochement aux frais de la communauté et la vue sera belle !
A défaut de nous faire entendre du tribunal qui, pour le moment, ne tient compte que du POS datant de 1998, nous essayons de sensibiliser les institutions aux conséquences d’un tel projet immobilier sur un littoral déjà fragilisé.
Ceci prouve que tempêtes et procès ont bien peu de pouvoir au final…

 

 

Une information importante et étonnante …

Le jour même de la nouvelle condamnation de la France par la Cour de Justice de l’Union Européenne dans le dossier des nitrates,

Le préfet de Vendée et le président de la FDSEA 85 signaient un protocole d’accord relatif aux contrôles des exploitations agricoles ….. quitte à abandonner tout espoir de reconquête de la qualité de nos eaux.

Communiqué de presse de VNE ci-dessous:

CP_Contrôles_Environnementaux_Vendée

Avez-vous lu cet article ?

Paru dans la revue  » Sciences et avenir  » n°810 d’août 2014, qui rejoint nos préoccupations et reprend les orientations données ces dernières années (notamment depuis les tempêtes Sandy aux Etats-Unis et Xynthia en France ) par des scientifiques spécialisés dans la gestion des risques littoraux. Il peut nous aider à mieux comprendre les enjeux d’un PPRL ( plan de prévention des risques littoraux ) sur l’île.
Nous en reparlerons sûrement très bientôt…
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Réponse aux propos de Monsieur le Maire de Noirmoutier-en-l’île

Lors de la séance du Conseil Municipal de Noirmoutier du 22 avril 2014, Monsieur le Maire a porté sur notre association des propos inexacts et préjudiciables.

Nous avons donc repris l’ensemble des dossiers du PLU lancé en 2007, le recours gracieux ainsi que la requête déposée par  » Vivre l’île 12 sur 12  » et enfin le jugement du tribunal administratif de Nantes du 14 décembre 2010,  pour rédiger un argumentaire que nous lui avons transmis en lui demandant de le communiquer à tous les conseillers municipaux. Continue reading

Pétition contre le golf dans les marais salants

Nous vous en avons déjà parlé cet hiver, un permis de construire a été accordé en novembre 2013 par la mairie de l’Epine, en faveur d’un projet de golf au coeur des marais salants ( lieu-dit le Pré aux Oies, près de la « mini-ville », route de Noirmoutier à l’Epine) .
Un collectif de professionnels appelé « eau et marais pour notre île » s’est constitué contre ce projet, a déposé un recours gracieux en mairie et à la préfecture, qui n’a pas abouti, et vient, en conséquence, d’entamer une procédure auprès du Tribunal administratif de Nantes, demandant l’annulation du permis accordé.
Vous pouvez consulter notre article de février 2014 accompagnant un communiqué de presse soutenant les démarches des professionnels contre ce projet destructeur, dans la rubrique du blog intitulée « vie des marais ».
Actuellement circule sur l’île une pétition de soutien au collectif  que nous vous engageons vivement à signer.
Pétition

Le deuxième parc éolien marin attribué : un projet qui reste à étudier dans toutes ses dimensions.

C’est officiel, Ségolène Royal et ses services ont tranché: ce sera le consortium mené par GDF Suez qui vient d’être désigné pour mener à bien le projet d’implantation d’un parc éolien offshore au large entre Noirmoutier et l’île d’Yeu. Voir sur le lien http://www.fne-pays-de-la-loire.fr/le-deuxieme-parc-eolien-marin-attribue-un-projet-qui-reste-etudier-dans-toutes-ses-dimensions/

A suivre….

Communiqué de presse commun FNE, COORLIT 85 et 12sur12 : CP – Désignation lauréat parc des deux iles

 

Enquête d’Utilité Publique Travaux Les Eloux – mai 2014

Notre association a travaillé sur ce dossier lourd par les possibles impacts environnementaux (épis en pierre) et aussi financiers (impôts) selon les choix qui seront faits. Notre Présidente a déposé un dossier préparé avec l’équipe,  avec nos remarques auprès du Commissaire Enquêteur Titulaire Madame Brigitte Chalopin nommée ainsi que Monsieur Jean-Yves Hervé, ingénieur en chef de l’armement en retraite, commissaire enquêteur suppléant, par le Président du Tribunal Administratif de Nantes, pour procéder à ladite enquête.

Vous trouverez le détails de nos remarques en liens (pdf) ci-dessous:

2014 5 5 courrier a commission enquete stabilisation trait cote les éloux

Dossier l’Epine EP avril 2014 JLE AD 5 5 14

Reportage photos Les Eloux avril 2014 JLE AD

La Communauté de Communes présente sur son site Internet (très complet) les détails du projet.

Nous vous tenons informés des conclusions des Commissaires Enquêteurs qui seront remises à la Communauté de Communes de l’Ile de Noirmoutier, et de la suite de cette Enquête Publique.

Communiqué de presse suite aux élections municipales

Nous vous faisons part de l’article envoyé à la presse (Ouest-France et Courrier Vendéen) suite aux réponses reçues ou non après le questionnaire que nous avons adressé aux listes candidates, et suite aux résultats des élections municipales:

« Vivre l’île 12 sur 12 », association locale d’usagers engagée pour la défense
de l’environnement sur l’île de Noirmoutier, a pris note des résultats aux
dernières élections municipales dans les quatre communes.
Nous avons noté également que deux listes, sur les quatre élues, n’ont pas
souhaité répondre au questionnaire adressé par notre association, avant le
premier tour, à tous les candidats.
Il s’agit de la liste menée par Mr Noël Faucher à Noirmoutier et de celle menée
par Mr Dominique Chantoin à l’Epine.
Ce questionnaire comportait cinq sujets touchant à l’environnement et à
l’économie de l’île :
déplacements « doux », agriculture, urbanisme, emploi et préservation des
zones naturelles et humides (questionnaire et réponses consultables sur notre
blog www.12sur12.org).
Nous avons lu avec optimisme les propos de Noël Faucher après sa réélection,
qui se dit prêt à « savoir écouter en tout lieu et en tout temps ».
Nous renouvelons donc notre proposition de dialogue sur ces sujets qui nous
semblent plus que jamais d’actualité et indissociables.
Nous sommes convaincus que l’emploi peut se créer autour de la protection de
l’environnement et que pour assurer une prospérité à long terme à l’île, il faut
garantir son identité naturelle.
Nous espérons vivement que le développement économique de ses communes
se fera en préservant la biodiversité existante et en tenant compte des
intérêts de tous les habitants.
Par ailleurs, suite aux réponses souvent très réfléchies et constructives que
nous avons reçues de sept listes sur dix sollicitées, nous lançons un appel à
toutes les personnes motivées par la défense d’un environnement de qualité
sur l’île, afin qu’elles nous rejoignent dans notre association.

Animations à la Roche sur Yon

Si vous êtes intéressés et que vous pouvez vous rendre à la Roche sur Yon, deux animations sur des thèmes différents touchant à l’environnement, vous sont accessibles:
samedi 29/3/2014 : le film de Caroline Poliquin (Canada)  » Homo Toxicus », dans le cadre de la semaine « sans pesticide » à 20h au lycée nature de la Roche.
et
vendredi 11/4/2014 à la Bourse du Travail : un atelier proposé par la coordination du littoral vendéen (COORLIT) sur le thème des sédiments portuaires, les problèmes, les solutions.
Ci-après le programme de l’atelier et le bulletin d’inscription si besoin :
atelier Sédiments portuaires    Bulletin d’inscription

Xynthia, quatre ans après, où en sommes-nous ?

France Nature Environnement (FNE) vient de publier un communiqué de presse faisant le bilan, quatre ans après, de la mise en application dans les régions des mesures décidées par l’Etat juste après Xynthia.

Nous vous le communiquons :
CP FNE après Xynthia 28fev2014

Nous vous rappelons que le Plan de Prévention des Risques Littoraux ( PPRL ) de l’île de Noirmoutier a été refusé en l’état par les quatre communes et la communauté de communes. Un nouveau plan est en préparation, à l’initiative des services de l’Etat, à la suite de la contre-expertise présentée par la communauté de communes. Il devrait être finalisé en 2015, après enquête publique fin 2014.

Pour information, M. le Président de la communauté des communes et Mme la vice Présidente chargée de l’activité économique se sont rendus au Ministère de l’Ecologie en octobre 2013, afin de présenter leur point de vue. Ils ont rencontré, en présence du Préfet de Vendée, la Directrice Générale de la Prévention et des Risques (DGPR).

«  Un certain nombre de demandes formulées par Noël Faucher, Président de la Communauté de Communes, au cours de ce travail de contre-expertise a été validé :
entre autres :
-prise en compte du seul niveau de cote marine 2010
-acceptation d’une modulation de la bande de précaution en arrière des ouvrages selon les cas (notamment en arrière des perrés et des cordons dunaires).
Au vu de ces nombreux éléments, la DGPR a décidé de réaliser une nouvelle étude technique pour élaborer un nouveau projet de PPRL »

(extrait du blog mer de la communauté des communes de l’île de Noirmoutier-9 octobre 2013)

Cependant, nous tenons à souligner que les événements météorologiques violents qui se succèdent depuis plusieurs semaines nous rappellent clairement que les risques de submersion marine et de dégâts sur les côtes sont liés directement aux tempêtes. Les désaccords entre les bureaux d’études sur la hauteur de la montée des eaux ne sont pas l’essentiel du débat pour la mise en place de ce PPRL. Les scientifiques sont d’accord  pour dire que la fréquence des tempêtes va augmenter avec le réchauffement climatique et nous en avons peut être un avant goût cette année. Cette augmentation probable de leur fréquence représente pour nous un problème au moins aussi important que l’évolution des eaux de quelques dizaines de centimètres en plus ou en moins. Nous espérons que les nouvelles études en tiendront compte.

Bilan des coups de vent et tempêtes depuis Noël

 Une accalmie se dessine enfin depuis le début de la semaine.
Les interventions se succèdent dans les media pour prôner toutes sortes de mesures radicales et rarement appliquées pour limiter l’érosion du littoral, la première toujours citée étant de ne plus construire en front de mer, voire de « déconstruire » !
Après les paroles et les écrits viennent les faits, beaucoup moins éloquents.
Pour votre information, je vous invite à lire deux documents d’origines différentes, tirés de la presse :
-un communiqué de presse gouvernemental datant du 16 janvier 2014:
communique min ecologie sur erosion marine 16jan14
-un article de Ouest-France de cette semaine où on voit la limite des ouvrages de protection:
bilan des travaux prévus sur l’île suite aux tempêtes (OF 15fev 2014)
Qu’en pensez-vous ?

Golf de l’Epine, communiqué de presse.

23 ans après, un nouveau projet de golf 6 trous en plein cœur des marais salants sur un terrain situé au « Pré aux Oies » à L’Épine, fait polémique !!!!
Lire notre communiqué presse à ce sujet (fichier au format PDF).

En complément de ce communiqué de presse, nous rappelons notre inquiétude face aux risques de pollutions des étiers, sujet déjà abordé lors des assises des marais.

Quel est l’impact du ruissellement des eaux pluviales des  bassins versants amont agricoles et des zones urbanisées, industrielles et artisanales vers ces étiers? Le schéma directeur des eaux pluviales, en cours d’élaboration sous maîtrise d’ouvrage de la communauté des communes de l’île de Noirmoutier devrait nous apporter une réponse.

 

Conséquences des tempêtes

Depuis la fin de la semaine dernière, nous assistons à l’échouage de milliers d’oiseaux morts sur le littoral atlantique, tout particulièrement des macareux moines, inhabituels dans la région. Plusieurs d’entre eux ont été retrouvés sur Noirmoutier.
Deux hypothèses sont évoquées pour expliquer cette mortalité inhabituelle: la fatigue due aux tempêtes successives qui les empêche de se nourrir et qui les affaiblit peu à peu ou une maladie microbienne. Des études sont en cours.

macareux morts plage de la Cantine 7février 2014

Macareux morts plage de la Cantine 7 février 2014

Demain, journée internationale des zones humides

Pour tout dire, nous pouvons déjà les remarquer facilement depuis quelques semaines!
Des périodes très pluvieuses comme nous en vivons pour la deuxième année de suite permettent de remettre la nature à sa place et devraient nous inciter à garder la nôtre…
Il semble pourtant que cela ne suffise souvent pas!

Lire le communiqué de presse ci-joint:
journée zones humides et CP FNE

Accélération des projets de digues

Voir le fichier PDF Lettre-Philippe-MARTIN-aux-préfets_oct 2013.pdf

Notre inquiétude concerne « l’étroite » collaboration recommandée par la note ministérielle entre les services de l’état et les collectivités locales, sans approbation préalable des Plans de Prévention des Risques Littoraux , afin d’accélérer la réalisation des travaux prévus dans le cadre des Plans d’Action de Prévention des Inondations labellisés.
Trois questions se posent :
Quelle importance sera réellement accordée à l’environnement dans le cadre de procédures accélérées ?
Quelle incidence est attendue de ces travaux sur la validation des PPRL ?
Quelle garantie de prise en compte d’éléments autres que la sécurité des biens et personnes et le rapport coût /bénéfice sans un regard extérieur ?

Nous vous laissons y réfléchir.

 

Hold up de l’État sur les ressources des Agences de l’Eau

Des médias (UFC que choisir, la Gazette des Communes, Reporterre.net) réagissent concernant un « hold up » de l’État sur les ressources des Agences de l’Eau.

Créées en 1964 les Agences de l’Eau (au nombre de 6 suivants les différents bassins versants des grands fleuves) prélèvent via les factures d’eau, une redevance destinée à alimenter un budget d’aides visant à financer des études et travaux. Ceci afin de réduire les pollutions de toutes origines,et à protéger la ressource en eau et les milieux aquatiques.
Cette  » ponction  » n’est pas nouvelle ; on en trouve la trace dans les débats budgétaires du Sénat dès 1999.
La question essentielle est de savoir à quelles dépenses du budget général de l’État ce « crédit » est affecté.

L’eau paye l’eau ; c’est la règle à laquelle l’État s’est officiellement attaché.

Pour mémoire il est interdit à une collectivité possédant un budget annexe d’eau et d’assainissement de prélever l’excédent pour alimenter son budget général.

Les pesticides et nous…

Connaissez-vous la légende du colibri ?

« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Continue reading

Observations sur le projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux de l’Ile de Noirmoutier

Un document très intéressant des associations: Vendée Nature Environnement et Coorlit 85 sur le projet de PPRL de Noirmoutier, article de décembre 2012, mais dont les sujets sont toujours d’actualité.

Ci-joint le document au format PDF : Observations VNE et COORLIT 85 sur le projet de PPRL de Noirmoutier

Compte-rendu de l’Assemblée Générale 2013

Rapport de l’Assemblée Générale de Vivre l’île 12/12 du 30 juillet 2013

 

Devant une bonne salle d’adhérents convaincus et fidèles Vivre l’île a tenu son assemblée générale.

Le rapport moral relate la situation de l’île dans les années de 1987 à 1990 qui déjà posait question sur la capacité d’accueil. La construction grignotant de plus en plus de terrains, l’Association se demande quelle étude a été réalisée pour connaître la nouvelle capacité d’accueil 2013, 26 ans après. Elle pose la question « Où peut nous mener cette croissance ? Les réseaux eau, assainissement, les voiries et les zones sensibles résisteront-ils ? » Elle constate que les lois : littoral, loi sur l’eau, loi paysage et le plan de prévisions des risques ne sont pas appliqués.

Divers intervenants vont se succéder pour faire le point sur les dossiers de l’année qu’ils suivent plus particulièrement. Tout d’abord, invités par M. le Préfet pour représenter soit Coorlit ( la coordination des associations du littoral) soit Vivre l’île 12/12, nous participons aux CLI (Commissions Locales d’Information) des dragages du grand port maritime de Nantes-St-Nazaire, à l’extraction des granulats marins du Pilier et des nouveaux projets plus éloignés de Cairnstrat et d’Astrolabe remis en cause par les Élus mais de plus en plus encadrés par les services de l’État. Nous sommes conscients des problèmes qui peuvent être soulevés et apportons notre point de vue, entendus et repris par le Préfet comme les autres demandes.

Invités par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Vendée nous participerons aux réunions prévues par l’étude du dévasage du port de pêche et du chenal du port de l’Herbaudière. Nous espérons que la SA du port de Plaisance suivra l’engagement du Préfet de réinstaurer le comité de suivi.

Ensuite les procédures réalisées ou lancées dans l’année font l’objet d’explications pour tenir nos adhérents au courant de la situation : même si nous n’avons pas gagné sur le Marais près de la zone d’activité des Salorges pour cause de « tardiveté » de la demande de procédure, la zone est reconnue par le tribunal comme zone inondable où toute construction est interdite. Le nouveau PLU classe celle-ci en zone naturelle.

Le parking saisonnier ouvert en juillet 2012 sur des prés humides classés L146-6 n’a pas été réouvert en 2013 ; une procédure engagée a mis fin à cette illégalité. Reste en cours un permis d’aménager aux Prés Patouillards sur une partie de terrain déjà reconnue par un jugement du tribunal comme zone humide à conserver, ainsi que le permis de construire aux Lutins à moins de 100 m du bord de mer sur une côte en érosion.

Le PLU (Plan Local d’Urbanisme) de la commune de Noirmoutier, approuvé par le Conseil Municipal le 19 mars 2013, auquel l’association a participé, présente quelques points positifs mais de nombreux désaccords subsistent sur plusieurs thèmes importants. Un recours gracieux a été déposé le 17 mai près de M. le Maire mais la commission d’urbanisme n’a pas donné pas suite à notre demande. Nous avons la possibilité de contester cette décision ; mais avant toute décision l’association a décidé de s’entourer des conseils de son avocat.

Le point est ensuite fait sur les dossiers environnementaux aboutis ou non que nous continuons à suivre : – le classement du Gois où des aménagements doivent être entrepris : parkings à éloigner du bord de mer et hors des zones humides, un rond-point prévu côté Barbâtre, que nous dénonçons, proche du littoral et inutile,

  • les polders réserves d’oiseaux qui ne répondent pas toujours à leur rôle d’accueil à cause des dérangements : piste cyclable, ou trop urbanisés,

  • la pointe de la Fosse où 80m de plage et dunes ont disparus, la dernière pile du pont et la côte-est présentent des dégradations sérieuses,

  • les estacades : celle de la Fosse à reconstruire, celle de Noirmoutier qui après travaux permettra de reprendre la liaison Pornic-Noirmoutier,

  • les dunes de la Tresson classées Natura 2000 pour leur très grande qualité floristique et faunistique à protéger grâce au document d’objectif décidé en commission.

Les zones de Protections du Patrimoine Architectural et Urbain mises en places sur Noirmoutier et l’Épine, oubliées lors de la signature de permis de construire, laissent détruire des murs de pierres, des maisons classées. Elles vont être remplacées par des Aires de Mise en Valeur mais risquent d’être allégées et de laisser disparaître des quartiers anciens et d’agréables coupures paysagères.

Les terres agricoles sont remplacées par des terres à bâtir. Dans le PLU de Noirmoutier en l’île 37 ha sont condamnés ; triste constat que l’on retrouve en Vendée 2 fois plus que dans le reste de la France

Les Marais salants font l’objet de détériorations sur l’Épine aux Ileaux après l’installation d’un terrain d’entraînement de quads et motos et les digues de défense contre la mer servent de piste de courses. Il est également question d’un golf en plein cœur de marais. Nous rappelons aux Élus la promesse faite à 12/12 de participer à la réflexion sur le PLU

M. le Préfet propose d’inscrire l’île de Noirmoutier en site Ramsar, convention qui sert de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources. Les sauniers de l’île y voient la possibilité d’une reconnaissance de leur activité comme la Camargue, Guérande et l’île de Ré :

Le PPRL (Plan de Prévention des Risques Littoraux) mis en place par le Préfet depuis le 4 juin 2008 « est élaboré à l’initiative de l’État et les plans s’imposent aux documents d’urbanisme SCOT (Schéma de Cohérence Territorial) et PLU. Les objectifs sont de limiter la population exposée dans les zones à risques et de mettre en œuvre les mesures et les interdictions de construire ». Vivre l’île 12/12 fut invitée à participer au comité de pilotage par M. le Préfet le 4 juin 2008.

Le 18 juin 2009 le dossier présenté par le bureau d’étude choisi par le Préfet est remis en cause par les Élus de l’île qui décident de demander une étude à un bureau de leur choix. Le 28 février 2010 passe sur les côtes de Vendée, Xynthia qui fait de nombreux morts en sud Vendée. Heureusement les vents s’écartent et la surcote de marée ne sera pas aussi importante que dans le sud ; malgré tout 35 points seront touchés sur l’île à l’ouest, à l’est, au sud , au nord : dommages matériels seulement mais importants

Le 18 octobre 2012 le plan de prévention des risques littoraux est présenté. Les Services d’État feront une réunion dans chaque commune pour expliquer et répondre à toutes les questions. Certaines furent houleuses « Les Îliens préfèrent-ils fermer les yeux devant l’inévitable ? Se réfugient-ils derrière des digues et des enrochements comme si la mer devait s’arrêter à leurs pieds et à leur commandement ? » Question posée par 12/12 ?

Le 8 juillet 2013 le comité de pilotage est de nouveau réuni. M. le préfet annonce « que l’enquête publique n’aura pas lieu, qu’une ultime étude va reprendre les éléments des uns et des autres qui montrent assez peu de différences entre les 2 dossiers et fait remarquer qu’il ne transigera pas sur la sécurité, qu’il ne reviendra pas sur les zones rouges » mais l’approche des élections reporte de 2 ans le PPRL.

Nous espérons que la Nature sera bienveillante et que les grandes marées ne seront pas sujettes à des tempêtes et des surcotes.

Il fut également question du suivi des réunions sur la réflexion concernant les éoliennes de St-Nazaire permettant d’appréhender par la suite le projet Yeu-Noirmoutier. Trois membres de l’association invitée à participer étaient présents dans les groupes de travail. Ils abordaient les questions liées aux usages, à l’environnement et aux répercussions économiques du projet sur la région et ont permis d’anticiper les questions et problèmes qui vont probablement nous concerner l’an prochain.

La remise en route du blog et la « charte d’utilisation » de celui-ci permet une mise au point sur l’utilisation raisonnée de celui-ci.

Enfin une présentation « sur la forme » et les nombreuses réunions auxquelles nous assistons liées à nos statuts, 29 au cours du 1er semestre 2013 plus les conseils d’administration mensuels, réunions de travail suivant les dossiers « brûlants » en cours et quelques journées de formation.

Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Noirmoutier en l’Île

Observations communiquées à M. le Préfet de Vendée et recours gracieux après approbation par le conseil municipal de la commune de Noirmoutier en l’île le 19 mars 2013 du Plan Local d’Urbanisme (PLU).

Nous avons longuement formulé nos remarques dans un courrier adressé à M. le Préfet de la Vendée (courrier du 15 avril 2013 + tableau + cartes de zônage + lettre recommandée du 15 mai, pour recours gracieux) assorti d’un tableau et de cartes de zônage faisant apparaître les divergences et les rapprochements entre notre avis, celui du Commissaire Enquêteur et les décisions prises par le conseil municipal du 19 mars 2013.

CA de février

Le Conseil d’Administration de Vivre l’île 12 sur 12  se réunit tous les mois, généralement  les premiers vendredis.

C’est donc le vendredi 1er février que les administrateurs ont tenu leur réunion mensuelle.

A l’ordre du jour :

  • Avancement du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune de Noirmoutier dont la version définitive devrait être soumise au conseil municipal début mars.
  • Dossier PPRL qui fera l’objet d’une communication spécifique dans les jours prochains
  • Communication de notre avis concernant l’enquête publique pour le dévasement de l’estuaire de la Loire sur le site de la Lambarde

Nous avons évoqué les conseils communautaire et municipaux ainsi que les différentes cérémonies des vœux du mois de janvier et entendu les comptes rendus des réunions auxquelles certains administrateurs ont assisté en tant qu’association désignée par les différents services de l’Etat.

La rencontre avec M. le Sous Préfet des Sables d’Olonne le 11 janvier a fait l’objet d’un rapport particulier. Il a confirmé la concertation avec le terrain en fonction des risques encourus. Sa préoccupation actuelle se porte sur la Pointe de la Fosse malmenée par les forts coups de vent de l’hiver.

Nous avons terminé par une discussion sur les oiseaux présents actuellement sur l’île autour de petits gâteaux « maison »

Tout adhérent qui le souhaite peut assister à une réunion du Conseil d’Administration. Il suffit d’envoyer un courriel à l’adresse citée en haut de cette page ou bien de prendre contact avec un administrateur.

Communiqué de l’association sur le PPRL

Depuis 1990, Vivre l’île 12 sur 12 se préoccupe des catastrophes naturelles annoncées par les chercheurs et scientifiques qui sont une réalité ; les changements climatiques de plus en plus rapides, sont une certitude et entraînent la montée des eaux. Face à cette perspective, la sécurité des personnes et des biens, aujourd’hui et demain, pour tenir compte des générations à venir est incontournable.

Le 2 décembre, nous avons réagi par un communiqué auprès de la presse locale exposant notre position par rapport au Plan de Prévention des Risques du Littoral; dans ce communiqué, que vous pourrez lire en cliquant ici, nous faisons également une mise au point pour répondre aux diverses critiques qui nous ont été adressées.

Idées reçues sur le PPRL : le Préfet répond

Dans une note de presse du 16 novembre, la Préfecture de la Vendée répond à une série de contre-vérités qui ont été mises en avant dans le débat concernant le PPRL de l’île de Noirmoutier.

  • Le PPRL a été fait par des fonctionnaires éloignés du terrain : c’est faux!
  • L’État reste bloqué sur ses certitudes : c’est faux !
  •  Il suffit de construire des digues pour protéger définitivement la population : c’est faux!

Par contre, il est vrai de dire que l’État est ouvert à la discussion, qu’il a une approche globale des moyens de protection, et que le risque s’est déjà  concrétisé, notamment en 1882 et en 1937.

Pour lire la note presse de la Préfecture, cliquez ici.

PPRL : le Préfet répond aux opposants

Lors d’un entretien accordé au journal Ouest France, Bernard Schmeltz, Préfet de la Vendée, dément les arguments mis en avant par Jacques Oudin (ancien sénateur, conseiller général et conseiller municipal de la Guérinière) et par  le collectif contre le Plan de Prévention des risques du Littoral et publiés dans le journal le 5 et 10 novembre.

Pour lire l’article, cliquez sur la vignette.

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12/12 fait son retour !

Depuis 4 mois, nous ne nous sommes plus exprimés sur le site. Les aléas du bénévolat nous ont rendu peu bavards ces derniers temps, nous l’avouons bien volontiers. Certains l’ont regretté et ils ont eu raison. Mais qu’ils ne s’inquiètent pas, nous sommes toujours restés vigilants et continuons de travailler. Les sujets hélas ne manquent pas  : le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Noirmoutier, le Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL), le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Nord Ouest Vendée en sont des exemples.
L’équipe fait son retour avec un enthousiasme renouvelé ! En effet, afin d’informer un public toujours plus large, nous avons décidé d’utiliser également les réseaux sociaux, vous pourrez donc désormais nous suivre sur Facebook et Twitter.

« Bien informés, les hommes sont des citoyens ; mal informés ils deviennent des sujets. » Alfred Sauvy

Rappel : L’enquête publique concernant le PLU de Noirmoutier se termine le 14 novembre. Vous trouverez sur le site internet de la commune, sous la rubrique environnement – urbanisme tous les éléments du dossier.

A très bientôt !

Assemblée Générale 2012

L’association agréée de défense de l’environnement de l’île de Noirmoutier tiendra son Assemblée Générale annuelle le vendredi 27 juillet 2012 à l’espace Hubert Poignant, rue de la Prée au Duc, à Noirmoutier en l’île.

Émargement à partir de 20h15.
Assemblée Générale extraordinaire à 20h30; à l ‘ordre du jour : deux modifications des statuts de l’association.

Assemblée Générale annuelle à 21h; à l’ordre du jour : le rapport annuel d’activité, le rapport moral, le rapport financier sur les comptes annuels, le renouvellement du mandat d’administrateurs.

Seuls les adhérents en règle de cotisation ont une voix délibérative.

VNE – journée sur les espèces invasives

Vendée Nature Environnement organise une journée d’information sur les espèces invasives le vendredi 15 juin à Saint Jean de Monts.

  • De 11h à 13h,  interventions sur la flore et la faune invasive à l’école de musique de Saint-Jean de Monts (4 rue de la Plage).
  • L’après-midi, sortie sur le terrain à Brem et expo à la médiathéque.
  • À 20h30, conférence sur le frelon asiatique  à St Jean de Monts.

Frelon asiatique

Cliquez ici pour le programme de la journée

Cliquez ici pour le formulaire d’inscription à la journée

Le SCOT de Nord Ouest Vendée

Nous avons envoyé au Maire de Challans, avec copie au Président de la Communauté de communes de Challans et au Président de la Communauté de communes de Noirmoutier, un dossier de réflexions sur le SCOT du Nord-ouest Vendée, qui nous a été présenté lors d’une réunion publique le 8 décembre 2011. Le contenu de ce dossier est reproduit ci-dessous.

Nous demandons au Maire de Challans de bien vouloir transmettre ce dossier au Bureau d’étude qui a préparé le SCOT; nous faisons remarquer quel le SCOT de Noirmoutier, applicable depuis mars 2008, fait suite aux échanges entre groupes formés de professionnels, d’associations et de membres divers intéressés.

Réflexions sur le SCOT nord-ouest vendéen

L’association Vivre l’Ile 12/12 était représentée, à la réunion du 8 décembre 2011 sur le SCOT élargi, par trois de ses administrateurs qui ont été très surpris par les propos tenus par le bureau d’étude sur l’économie actuelle du pays.

Nous sommes déçus de n’y trouver ni la place des petites communes ni la prise en compte de la diversité de leur situation économique. Les perspectives de développement d’un canton comme Noirmoutier, basé essentiellement sur le tourisme, ne peuvent pas être les mêmes que celles d’une ville comme Challans ou d’une petite commune rurale.

Nous sommes étonnés d’entendre parler de 3% de croissance en 2011.
– Cette croissance concerne-t-elle les petites communes ?
– Quels sont les critères retenus pour la calculer ?
– Comment est-elle mesurée ?

Dans le compte rendu de la séance du 9 décembre 2010, le maire de Noirmoutier rappelait le contexte économique général en ces termes : « en France, les prévisions de croissance s’établissent à 1,5% pour 2010 et 1,6% pour 2011 ».
– Quel est le taux actuel des petites communes rattachées à Challans ?

On semble aussi considérer l’augmentation de la population comme signe d’une grande vitalité.
– Là aussi il faudrait analyser la situation plus en détail et différencier les communes de la côte de celle de Challans et des communes alentour.

La commune de Noirmoutier voit sa population active diminuer et l’ensemble de l’île vieillit faute de logements accessibles aux jeunes actifs noirmoutrins. Le bâtiment vit bien, mais quel sens donner à ce dynamisme de la construction sur l’île lorsque les maisons sont de plus en plus nombreuses alors même que la  commune de Noirmoutier a perdu 350 habitants  et que même si les communes de Barbâtre et de l’Epine voient leur population augmenter, celle de l’île passerait en dessous de 10 000 habitants.
– Doit-on continuer à privilégier les résidences secondaires plutôt que l’installation d’une population active ?
– Qu’adviendra-t-il du tourisme si les paysages et les zones naturelles qui font sa richesse touristique disparaissent sous les constructions ?
Si nous voulons conserver les nombreuses zones sensibles et la qualité de vie sur l’île,  il ne faut pas dépasser la limite supportable.
Enfin, si les communes péri-urbaines de Challans connaissent une grosse progression démographique, c’est aussi le résultat de cette migration des jeunes foyers de Noirmoutier et de la côte, vers des communes où l’immobilier est plus abordable.

Comment le SCOT pourrait-il mieux réguler ces déplacements de population ?

Le SCOT doit prévoir une gestion économe de l’espace et chercher des moyens pour maîtriser l’urbanisation, arrêter la destruction des zones agricoles et des zones fragiles au profit d’aménagements de grande envergure et réfléchir à la sauvegarde de son environnement, qui est son principal attrait.

Nous aurions aimé entendre qu’une réflexion sur la capacité d’accueil des communes du littoral était entamée.

Le SCOT constitue un projet d’aménagement durable fixant les grands objectifs, présentant les enjeux en présence et appréciant les incidences sur l’ensemble des communes.

Or il a surtout été question de la croissance de Challans.

Qu’est-ce que ce SCOT élargi apportera aux autres cantons ?

Il est important que les habitants soient au courant de ce qui se prépare.
Si nous avons su qu’un nouveau SCOT était en cours depuis plusieurs mois, nous ignorons tout de la nouvelle formule.
– Les réunions publiques seront-elles décentralisées ou devra-t-on se déplacer à chaque fois à Challans ?

Le tourisme est une activité importante pour certaines communes concernées par ce SCOT.
– Quel type de tourisme voulons-nous développer ?
– Quelles infrastructures cela nécessitera-t-il ?
– On nous annonce l’arrivée du TGV à Challans et après ? …
– Quels sont les moyens envisagés pour atteindre nos communes ?
On aurait aimé entendre les réflexions et les perspectives d’avenir sur ce sujet.

L’urbanisation de Challans ( 300 habitants de plus par an ) a été évoquée.
– Comment s’inscrit-elle dans son environnement, prend-elle en compte le respect de la nature ?
Le volet économique a été évoqué par l’ouverture de zones artisanales et commerciales.
– Peut-on parler du bassin d’emploi sur le SCOT élargi plutôt que des parcs d’activités de Challans seulement.

Quelle réflexion a été conduite pour le volet maritime ?
– La défense contre la mer, le plan nautique, concernent aussi le SCOT, ainsi que les difficultés rencontrées par l’ostréiculture.
Des problèmes ont été provoqués sur l’île par l’aquaculture que l’on ne retrouve pas sur le Continent.

Quels sont les moyens envisagés pour remédier aux graves problèmes médicaux ?
– De nombreux retraités, faute de moyens rapides pour être accueillis dans un hôpital, refusent de s’installer toute l’année sur l’île.
Nous sommes dans une zone blanche
– L’été, le SMUR ne veut plus venir dans l’île car la circulation y est trop difficile et les urgences sont incapables de répondre aux demandes ; il n’est pas rare de voir des familles attendre de 15h à 22h sans nouvelles de la personne arrivée dans ce service.

Nous sommes déçus d’entendre parler seulement des projets pour la ville de Challans.
Nous sommes déçus que le Grenelle qui a fait l’objet de décisions récentes, n’ait suscité aucune remarque.
Les prévisions d’application devraient apparaître dans le SCOT

Qu’en est-il :
– de la résolution des problèmes de pollution de la Baie de Bourgneuf, des rivières, de la mer, des plages et des sites naturels ?
– de la dépollution des eaux pluviales des secteurs urbains, du rejet des eaux « épurées » des stations d’épuration des collectivités et de la gestion des « eaux usées non domestiques » des industries ?
– de la compatibilité avec les SAGE et SDAGE du marais Breton-Vendéen ?
– de la ressource en eau « potable » : quantité et qualité ?
– des extractions de granulats marins ?
– du patrimoine : espaces et bâtiments classés ?
– des espaces remarquables : incidences de l’arrivée massive d’habitants sur l’ensemble formé par le SCOT élargi qui entraînera des répercussions sur tous les espaces sensibles des côtes et notamment par les allers – retours à la journée sur l’île ?
– des risques naturels : inondations, submersions, séismes, incendies, etc.

En résumé, comment envisage-t-on d’appliquer les lois sur l’eau, sur les paysages et la loi littoral ?

Existe-t-il encore dans l’Ile des zones à risques ?

Troisième volet de notre série sur les zones à risques : les portes.

Vous pourrez lire le premier volet en cliquant ici,  et le deuxième volet en cliquant ici.

Extrait du 1er volet :
« La continuité de la ligne de crête des digues et des quais est un élément essentiel pour assurer la sécurité de l’Ile. Les principaux débordements se sont produits là où il y avait discontinuité.
Des travaux sont-ils prévus pour corriger cette problématique ? »

Nous posions cette question en juillet 2011, qu’en est-il aujourd’hui ?

ETAT DES LIEUX LE 15 SEPTEMBRE 2011

Zones concernées : la Tresson, les Sableaux, la Berche.

La Tresson

Porte vue depuis l’intérieur de la digue

Porte vue depuis l’intérieur de la digue

Porte vue depuis l’extérieur

Porte vue depuis l’extérieur

On ne peut que se réjouir de la mise en place d’une porte amovible en madriers superposés au milieu de la digue de la Tresson à une altitude d’environ 4,2m NGF.
Bien qu’elle ne soit pas 100% étanche, cette structure limiterait considérablement les entrées d’eau en cas de surcote.

On peut remarquer la semelle horizontale sur le sol

On peut remarquer la semelle horizontale sur le sol

La continuité du muret du Bonhomme à la Berche est aujourd’hui réalisée, assurant la sécurité du casier de la Tresson.

Bravo !
C’est une réalisation efficace et de qualité.

Les Sableaux
Par contre des problèmes persistent, en particulier aux Sableaux, où une structure quasiment inutile a vu le jour peu après la tempête.

Passage principal

Passage principal

En cas de danger, des madriers en métal (fonte ?) seraient insérés dans les rainures visibles sur les poteaux de soutien verticaux. Une semelle horizontale partiellement ensablée existe.
On peut douter de la solidité de ces piliers verticaux, sous la poussée des vagues de tempêtes ou de leur pérennité dans le temps.

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Passage secondaire

Passage secondaire

Il n’y a pas de semelle horizontale visible (existe-t-elle ?)
Les deux murets en madriers n’apparaissent pas comme capables de supporter une forte pression et pourraient contribuer à fragiliser les poteaux à rainure.

Insérés dans les rainures visibles sur le poteau et sur le muret (Ce muret marque la fin du muret du Sableaux qui est effectivement une structure adéquate, capable de stopper une invasion de la mer lors d’une tempête avec surcote), des madriers superposés sont supposés stopper les entrées d’eau ; mais cette action nécessite quelques aménagements.

  • Anticipation de l’événement
  • Bien évidemment, les madriers devront être mis en place avant une marée haute de fort coefficient lors d’une tempête avec surcote prévue.
  • On peut douter de la solidité des poteaux verticaux sous les coups de boutoir de vagues de tempête. En effet, il suffirait d’un début de démantèlement ou de déchaussement pour que les madriers s’échappent de la rainure en créant des perturbations considérables à toute la structure.
  • Le madrier à la base doit pouvoir reposer sur un sol ou un plan horizontal stable et résistant pour limiter au maximum les passages d’eau et assurer un minimum d’étanchéité. Sinon, une érosion régressive rapide pourrait perturber l’effet souhaité de cette structure qui est d’abord de stopper ou du moins limiter les passages d’eau.
  • Sinon, on pourrait rapidement assister à la destruction rapide de la structure dans son ensemble et le lotissement en zone inondable en contrebas – atteint lors de « Xynthia » – situé à quelques dizaines de mètres connaîtrait de nouveau les affres d’une inondation.

Incroyable mais vrai, juste au nord de la porte principale il existe une barrière totalement ouverte créant un vide sous lequel les flots de tempête s’engouffreraient sans coup férir tout simplement par contournement puisque aucun obstacle ne s’y opposerait ! Cette porte est une structure inutile parce qu’inopérante, à l’efficacité presque nulle puisqu’il existe toujours un manque de continuité de la crête vers le nord.

La rainure et plan horizontal

La rainure et plan horizontal sur le sol sont bien visibles
La barrière est ouverte à tous vents et à toutes eaux!

Cette zone est-elle toujours à risque ? OUI !
Peut-on observer une réelle amélioration ?
Malheureusement la réponse est NON.

Existe-t-il d’autres solutions ?

  • Un muret construit vers le nord sur une vingtaine de mètres à 4,2m NGF permettrait une continuité de la ligne de défense actuelle matérialisée par le muret des Sableaux, vers Fort Larron.
  • Un mur en madriers amovibles fixé solidement sur des poteaux sécurisés dans le muret.
  • Une mise en place rapide des madriers serait une obligation en cas de menaces graves.
  • On peut aussi créer un bourrelet de sable au nord, en veillant au maintien d’une altitude suffisante (4,2m NGF).
  • Dans le cas du prolongement du muret maçonné vers le nord, un double pan incliné en bois au niveau de la porte permettrait le franchissement du muret.
  • Un bourrelet de sable côté plage amené au niveau du muret serait aussi une solution (avec ou sans pan incliné de franchissement).

Cette zone sensible des Sableaux est-elle, aujourd’hui une zone à risque ?
La réponse est OUI !

Comme nous l’avons clairement dénoncé, les solutions actuellement mises en œuvre ne sauraient résoudre totalement les problèmes persistants de sécurité.

En effet, telle qu’elle existe aujourd’hui, cette structure en bois aux Sableaux ne saurait répondre au souci permanent de la sécurité des biens et des personnes face aux risques présentés par des conditions météorologiques extrêmes qui seront, selon une majorité de scientifiques de plus en plus violentes et fréquentes.

La Berche

Passage entre le muret de la Tresson et la résidence secondaire

Passage entre le muret de la Tresson et la résidence secondaire
Zone de submersion lors de « Xynthia »

Zone submergée lors de la tempête, rien n’a changé sauf pour les réparations effectuées sur le mur de clôture partiellement détruit de la propriété.
Une porte en madriers de bois superposés sur une semelle horizontale semblable à celle de la Tresson pourrait sécuriser à peu de frais cette zone toujours à risque.

La cale de mise à l ‘eau

La cale de mise à l ‘eau (environ 3,7m NGF)
Importante zone de débordement. Lors de « Xynthia », l’eau s’est engouffrée à cet endroit précis inondant les marais de la Berche.

Cette cale submergée lors de « Xynthia » s’est avérée être la zone la plus à risque.
Utilisée surtout par des professionnels, cette cale doit rester opérationnelle mais rien ne s’oppose à la création d’une porte amovible comme celle de la Tresson, tout en respectant les contraintes que nous avons proposées pour la porte des Sableaux.
Une nouvelle fois, nous posons donc la question :
Cette partie de la digue est de l’Ile où nous avons observé des débordements provoquant une remise en eau des marais de la Berche est-elle aujourd’hui mieux protégée ?

Malheureusement, encore une fois la réponse est NON, dans le cas d’une tempête semblable à Xynthia, les dégâts seraient sensiblement les mêmes !

La Berche

La Berche

La Berche

Histoire de rond-point II

Le 22 novembre, nous avons publié un billet intitulé « Histoire de rond-point » dans lequel nous attirions l’attention sur le manque d’entretien du giratoire de l’entrée de l’île.

Ce billet avait  fait l’objet d’un article quelques semaines auparavant dans notre bulletin d’infos N° 60.

C’est totalement par hasard que ce même 22 novembre, au conseil municipal de Barbâtre, la question du giratoire a été évoquée par un des conseillers municipaux, comme on pourra le lire à la page 6 du compte rendu. 

Nous reproduisons ci-dessous cette intéressante conversation:

« Monsieur VIOLEAU signale que le rond point de la Fosse n’est pas entretenu. Dans les autres communes, les giratoires sont plus beaux.
Monsieur le Maire répond que c’est le Conseil Général qui crée les giratoires et que sur celui de la Fosse, il y a beaucoup de végétation.
Monsieur GABORIT précise que cela rentre dans le cadre du plan vert.
Monsieur le Maire fait remarquer que l’arrosage se fait avec de l’eau de recyclage. »

Et voilà. Problème reporté, à moins qu’il ne soit réglé dans l’esprit de Monsieur le Maire. En fait, 3 000 plantes ont été utilisées pour « paysager » ce Rond Point, dont la végétation qui a résisté est loin d’être luxuriante. De l’argent gâché dites-vous ?

Le devenir de la Cabana Coco

Il y a une dizaine de jours, nous avons reproduit un article du Courrier Vendéen rendant compte du conseil municipal de l’Épine du 28 novembre, et des propos tenus par certains élus concernant le devenir de la Cabana Coco.

Il semblerait qu’il y ait malentendu. Les élus n’auraient rien compris. Le propriétaire de la boîte de nuit s’explique dans un commentaire publié sur notre blog (voir l’article du 11 décembre), dans un autre commentaire sur le blog Debout l’Épine, et enfin, comme on pourra le lire ci-dessous, dans le Courrier Vendéen du 15 décembre.

Courrier vendéen du 15 décembre 2011

Les pieux hydrauliques des Éloux

Par un communiqué de presse en date du 5 décembre 2011, la Communauté de Communes informait de sa décision de remettre en place, en urgence, la trentaine de pieux hydrauliques « déchaussés ». Ces travaux devaient être réalisés à partir du 12 décembre suivant.

Dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12, une soixantaine de pieux sont, de nouveau, partis. (Lire ici.)

Ces pieux ont fait l’objet de plusieurs articles de ce  blog, par exemple le 21 novembre 2006, en décembre 2006, le 6 décembre 2008 et  le 27 août 2009.

Comme on pourra le lire dans l’article ci-dessous du Courrier Vendéen daté du 8 décembre 2011 (cliquez sur les miniatures), qui rend compte du débat communautaire d’orientation budgétaire pour 2012,  les subventions de défense contre la mer seront en baisse.

Courrier vendéen du 8 décembre 2011 Courrier vendéen du 8 décembre 2011

Le devenir de Bon Secours – réunion publique

Le samedi 17 décembre 2011 à 15 heures dans la Salle des Fêtes de La Guérinière aura lieu une réunion publique sur le devenir de la maison de convalescence de Bon Secours.

La Mairie l’annonce dans un  numéro spécial de la publication Guérin’Infos  (numéro de décembre 2011, disponible en Mairie ou téléchargeable en format pdf à partir du site internet de la Mairie).

Le règlement d’urbanisme de la commune précise qu’à cet endroit  il ne peut y avoir que des équipements sanitaires ou sociaux. Le bâtiment devant être mis en vente, l’équipe municipale de La Guérinière envisage de s’en porter acquéreur.

Pour plus de détails on pourra lire l’article du Courrier Vendéen en cliquant sur la vignette ci-dessous.

Courrier vendéen du 8 décembre 2011

Le centre commercial dans les marais

Le conseil municipal de l’Épine a voté fin novembre un changement de zonage pour un terrain au lieu-dit la Grande-Passe sur lequel est construite la discothèque « La Cabana Coco ». En effet, suite à l’annulation du PLU de l’Épine en 2008,  le propriétaire de la discothèque vient de s’apercevoir que la zone dans laquelle elle se trouve ne serait plus appropriée à l’exercice de son activité.

Mais ce n’est pas tout : le propriétaire de la discothèque souhaite maintenant la transformer en « un site commercial comprenant un restaurant, une boutique,  un salon esthétique et une salle de remise en forme », le tout dans un nouveau bâtiment – « quelque chose de type salorge », dit  un adjoint  épinerin – qui serait conçu en harmonie avec cette zone de marais.

Courrier vendéen du 1er décembre 2011

Cliquez sur la vignette pour lire l’article du Courrier vendéen du 1er décembre 2011.

Ce changement de zonage implique une enquête publique (encore une!). Vivre l’île 12 sur 12 ne manquera pas d’informer le commissaire enquêteur de sa position.

CA de décembre

Le Conseil d’Administration de Vivre l’île 12 sur 12 se réunit tous les mois, en général le premier vendredi. Ce mois-ci, cependant, la Présidente et la Vice-présidente étaient invitées le 2 décembre (premier vendredi du mois) à la réception d’adieu du Préfet, Jean-Jacques Brot, nommé Préfet du Finistère.

C’est donc hier soir que les administrateurs ont tenu leur réunion mensuelle.

À l’ordre du jour : les modifications (présentes et à venir) du POS de l’Épine; les travaux sur les canalisations au Cloudis ; la réunion publique de la veille sur le SCOT nord-ouest Vendée… Nous avons évoqué les conseils communautaires et municipaux du mois écoulé, et entendu des nouvelles des rencontres de certains administrateurs avec Madame le Maire de La Guérinière, avec un bureau d’études qui travaille sur le PAPI (Programme d’Action de Prévention des Inondations) et avec Madame la sous-préfète.

Tout adhérent qui le souhaite peut assister à une réunion du Conseil d’Administration : il suffit pour cela de nous envoyer un courriel à l’adresse que vous trouverez en haut de cette page, ou bien de prendre contact directement avec un administrateur. Vous trouverez les noms des administrateurs en bas de la page “Qui sommes-nous?“, accessible à partir de l’onglet “L’Association” en haut de chaque page de ce blog.

Si vous envisagez de poser votre candidature au Conseil d’administration, pensez à assister pendant quelques mois aux réunions en tant qu’invité avant de prendre votre décision. Vous pourrez participer aux travaux et vous familiariser avec nos méthodes; évidemment les invités n’ont pas voix délibérative lors des réunions du Conseil d’administration; mais celui-ci n’est pas souvent amené à délibérer formellement.

Surface : nouvelle définition

Auparavant, la SHON (surface hors oeuvre nette) intégrait les murs extérieurs. La nouvelle définition de la surface d’une construction exclut l’épaisseur des murs, pour ne pas avoir de répercussions sur l’isolation du bâtiment. En matière d’urbanisme, la surface se définit comme la « somme des surfaces de plancher closes et couvertes, sous une hauteur de plafond supérieure à 1.80m, calculée à partir du nu intérieur des façades du bâtiment », dont on déduit les vides, les combles, les aires de stationnement etc.

Voir Ordonnance n° 2011-1539 du 16 novembre 2011 relative à la définition des surfaces de plancher prises en compte dans le droit de l’urbanisme

Pour plus de détails, cliquez ici.

Le Courrier Vendéen en ligne

Le Courrier Vendéen

L’hebdomadaire régional basé à Challans, le Courrier Vendéen, est enfin sur la toile. Les lecteurs de ce blog ont souvent l’occasion de lire des articles du journal, que nous publions sous forme de coupure de presse lorsqu’ils concernent le travail de l’association. Le journal sort tous les jeudi.

Le Courrier Vendéen a vu le jour le 26 janvier 1996. Il a été créé et lancé par la famille Caillaud, alors propriétaire de l’hebdomadaire « Le Courrier de Paimboeuf ». Il couvre les cantons de Challans, Palluau, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Saint-Jean-de-Monts, L’Île-d’Yeu, Beauvoir-sur-Mer et Noirmoutier.

Le Courrier Vendéen est un journal du groupe Publihebdos, une filiale du groupe SIPA / Ouest-France spécialisée dans l’édition d’hebdomadaires régionaux.
Le groupe publie aujourd’hui 76 titres différents qui diffusent 740.000 exemplaires par parution.

Les autres titres du groupe publiés en Vendée sont Le Journal des Sables et Le Journal du Pays Yonnais.

Redevance d’assainissement : les tarifs 2012

Comme nous l’explique le Courrier Vendéen du 10 novembre,  les élus communautaires ont voté les tarifs de la redevance d’assainissement pour 2012.

Selon le service communication de la Communauté de communes, la répercussion sur la facture d’eau des hausses appliquées sur cette redevance sera très limitée : « entre 0.77% et 0.94%, selon la consommation de l’abonné. »

Pour plus de détails, on pourra lire l’article du Courrier Vendéen en cliquant sur la miniature.

Courrier vendéen du 10 novembre 2011

Sur la même page, le Courrier Vendéen rend compte de notre projet pédagogique concernant le fonctionnement du service d’assainissement, dont la première partie est apparue dans notre récent Bulletin d’Infos.

Courrier vendéen du 10 novembre 2011

Colloque sur la Loi Littoral

Le 9 décembre 2011 de 09h00 à 18h00 se tiendra un colloque sur les 25 ans de la Loi Littoral, organisé par le Centre de Recherches Administratives de la Faculté de Droit de l’Université de Bretagne Occidentale (C.R.A.) avec l’Ordre des Avocats de Brest et Brest Métropole Océane.

Lieu : Faculté de Droit et Sciences économiques, Bâtiment principal, amphithéâtre 123, 12 rue Kergoat, Brest.

Télécharger la plaquette (contenant le programme de la journée)

Télécharger le bulletin d’inscription

Coordonnées pour l’inscription au colloque:

Tél : 02 98 01 83 69
Fax : 02 98 01 73 02
Courriel : veronique.ziegler@univ-brest.fr

Les frais d’inscription sont de €15 ; à 12h  un buffet est ouvert aux inscrits.

Ensemble pour l’eau salie – il est temps de se mouiller !

Le savez-vous?

Eau propre -> eau salie

(illustrations extraites des Cahiers techniques de l’Office International de l’Eau)

Extrait du Code Général des Collectivités Territoriales

Les Communes ou leurs établissements publics de coopération délimitent, après enquête publique réalisée conformément au chapitre III du titre II du livre Ier du code de l’environnement :

  • les zones d’assainissement collectif où elles sont tenues d’assurer la collecte des eaux usées domestiques et le stockage, l’épuration et le rejet ou la réutilisation de l’ensemble des eaux collectées ;
  • les zones relevant de l’assainissement non collectif où elles sont tenues d’assurer le contrôle de ces installations et, si elles le décident, le traitement des matières de vidange et, à la demande des propriétaires, l’entretien et les travaux de réalisation et de réhabilitation des installations d’assainissement non collectif ;
  • les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l’imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement ;
  • les zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel et, en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales et de ruissellement lorsque la pollution qu’elles apportent au milieu aquatique risque de nuire gravement à l’efficacité des dispositifs d’assainissement.

Eau usée

Eaux pluviales

(illustrations extraites des Cahiers techniques de l’Office International de l’Eau)

Sur l’île de Noirmoutier l’assainissement collectif et non collectif des eaux usées est de la compétence de la communauté de communes ;  ils font l’objet de deux budgets annexes séparés, différents du budget principal.

Extrait du Code Général des Collectivités Territoriales :

Le président de l’établissement public de coopération intercommunale (communauté de communes) présente à son assemblée délibérante un rapport annuel sur le prix et la qualité du service public d’assainissement destiné notamment à l’information des usagers.

La gestion des eaux pluviales et de ruissellement est assurée par les communes et son financement est intégré au budget général de chaque commune.

Histoire de marais salants

L’envers du décor : deux marais salants ; deux communes ; deux conceptions opposées de l’environnement…

Le tourisme est actuellement l’activité principale de l’île et on ne peut nier l’importance des marais salants dans l’image présentée et appréciée jusqu’alors par les visiteurs.

Et cependant, nous sommes de nouveau confrontés, dans deux communes voisines, à une conception totalement opposée de l’image qu’elles souhaitent donner de l’île en général, et de leur commune en particulier.

Pour l’une de ces communes,* on ne peut que s’inquiéter de  sa conception malveillante de la notion de respect du patrimoine ; pour l’autre, on ne peut que la féliciter pour une tentative de réhabilitation d’un marais salant.

Pour la première, nous observons, consternés, la mise à mort d’un marais salant (marais de la Prée au Jonc) que la municipalité précédente avait voué à une réhabilitation de qualité.  Aujourd’hui, ce marais asséché par un bûsage impitoyable, sous le prétexte fallacieux qu’il provoquait des arrivées intempestives d’eau de mer et aurait mis à risque une partie de la commune, offre désormais aux vacanciers la triste image d’une destruction maladroite souhaitée par une municipalité obtuse.

Pré aux joncs

Malgré la destruction en cours, le marais résiste et nous offre encore des couleurs à contempler et à entrevoir les traces géométriques de sa conception.
On peut remarquer la « salorge » à gauche, rare survivante d’un lieu de stockage du sel.
Cette construction ancienne typique est-elle condamnée ?

Pour l’autre,** nous assistons avec plaisir à la réhabilitation d’un marais salant près du rond-point de l’Europe, sous la férule d’un maitre saunier d’une extrême compétence.

RP de l’Europe 1

RP de l’Europe 2

Quel est votre choix ?
Quelles images nous réjouissent le plus ?
Quels paysages souhaite-t-on voir perdurer à Noirmoutier ?
D’autres marais sont actuellement en cours de destruction un peu partout dans l’île, illégalement dans la plupart des cas, par assèchement ou par comblement.

Les priorités et la courte vue de certains de nos élus sont tout simplement navrantes.

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* en l’occurrence, l’Épine.
** en l’occurrence, La Guérinière.

Le “plan digues” départemental

Le vendredi 23 septembre, les Conseillers Généraux de Vendée ont adopté à l’unanimité un vaste plan pour faire face aux risques de submersion marine.

Il s’agit de la déclinaison départementale du Plan des Submersions Rapides mis en place par l’État après Xynthia.

Le plan du Département s’articulera autour de trois aides proposées aux acteurs locaux :

  • d’abord une aide à la coordination, pour l’élaboration des Programmes d’Action de Prévention des Inondations (PAPI) et des Plans de Submersion rapide (PSR) ;
  • ensuite une aide technique et humaine, en proposant une cellule d’appui pour l’élaboration des dossiers ;
  • enfin, une aide financière, en subventionnant les études préliminaires.

À noter : le PAPI de Noirmoutier a été labellisé le 12 juillet dernier par la Commission mixte inondation. Cette labellisation conditionne l’obtention de financement à hauteur de 1,2 million d’euros. Le Président de la Communauté de communes de l’île de Noirmoutier représente l’Association Nationale des Élus du Littoral et de l’Association des Maires de France au sein de la Commission Mixte qui a labellisé le Programme.

Dans le Journal de Vendée N° 162 (octobre 2011), un court article sur le « plan digues » départemental.

Les lecteurs assidus de ce blog se rappelleront que nous avions proposé notre propre plan de survie dès 2009 (c’était le 1er avril – la date n’est pas anodine…)

La trame verte et bleue

La « trame verte et bleue » (TVB) est une mesure phare du Grenelle de l’environnement, dont l’objectif est d’enrayer le déclin de la bio-diversité sur le territoire français.

La bio-diversité est un concept récent, complexe et simple à la fois : elle recouvre l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie existantes sur terre (plantes, animaux, champignons, bactéries, virus…) ainsi que toutes les relations et interactions qui existent, d’une part, entre ces organismes vivants eux-mêmes, d’autre part, entre ces organismes et leurs milieux de vie. Nous autres humains appartenons à une espèce (Homo sapiens) qui constitue l’un des éléments de la bio-diversité. Environ 1,8 million d’espèces animales et végétales différentes ont été identifiées à ce jour, et quelques 15000 espèces nouvelles sont décrites chaque année. On estime le nombre d’espèces existantes à entre 5 millions et 100 millions : c’est dire à quel point le travail de recensement est loin d’être terminé. Or, dans le même temps, les experts indiquent que la moitié des espèces vivantes pourrait disparaître d’ici un siècle, compte tenu du rythme actuel de leur disparition : 100 à 1000 fois supérieur au taux naturel d’extinction !

Dans le contexte européen, la France est le 5e pays abritant le plus grand nombre d’espèces mondialement menacées (par exemple le scarabée pique-prune, le vison d’Europe…) après l’Espagne, le Portugal, l’Italie et la Grèce. Environ 165 ha de milieux naturels et terrains agricoles (soit un peu plus de quatre terrains de football) sont détruits chaque jour en  France (métropole et outre-mer), remplacés par des routes, habitations, zones d’activités.

La Trame verte et bleue est un outil d’aménagement du territoire qui vise à (re)constituer un réseau écologique cohérent, à l’échelle du territoire national, pour permettre aux espèces animales et végétales, de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer… En d’autres termes, d’assurer leur survie, et permettre aux écosystèmes de continuer à rendre à l’homme leurs services.

La loi n°2009-967 du 3 août 2009 de mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement dite « Loi Grenelle I » instaure dans le droit français la création de la Trame verte et bleue, impliquant l’État, les collectivités territoriales et les parties concernées sur une base contractuelle.

La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, dite « Loi Grenelle II », propose et précise ce projet parmi un ensemble de mesures destinées à préserver la diversité du vivant.

C’est ce mardi 18 octobre que la Ministre en charge de l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet ainsi que les Secrétaires d’État en charge des Transports et du Logement installent le Comité National « Trame verte et bleue » dont France Nature Environnement, la Fondation pour la Nature et l’Homme, la LPO, et la Ligue Roc sont membres.

Pour lire le communiqué de presse de France Nature Environnement  à ce sujet, cliquez ici.

CA d’octobre

Le Conseil d’Administration de Vivre l’île 12 sur 12 se réunit tous les mois, en général le premier vendredi.

C’est ainsi qu’hier soir les administrateurs ont tenu leur réunion mensuelle en présence de deux invités, des adhérents qui ont pris l’occasion de mieux nous connaître et de nous observer au travail !

À l’ordre du jour : le prochain numéro du Bulletin d’Infos, dans les boîtes aux lettres des adhérents avant la fin du mois ; l’enquête publique de l’Épine (voir notre billet du  26 septembre) ; l’enquête publique en cours à Noirmoutier, concernant des modifications du bâtiment du Collège des Sorbets ; des rapports sur les réunions de la CLE (Commission Locale de l’Eau) et du SMAM (Syndicat Mixte d’Aménagement des Marais) auxquelles nous étions représentés par deux administrateurs ; des échos de COORLIT85, la coordination des associations de défense du littoral vendéen ; le bilan de notre participation au Forum des Associations 2011 ; des comptes rendus des conseils communautaires et municipaux du mois écoulé.

Tout adhérent qui le souhaite peut assister à une réunion du Conseil d’Administration : il suffit pour cela de nous envoyer un courriel à l’adresse que vous trouverez en haut de cette page, ou bien de prendre contact directement avec un administrateur. Vous trouverez les noms des administrateurs en bas de la page “Qui sommes-nous?“, accessible à partir de l’onglet “L’Association” en haut de chaque page de ce blog.

Si vous envisagez de poser votre candidature au Conseil d’administration, pensez à assister pendant quelques mois aux réunions en tant qu’invité avant de prendre votre décision. Vous pourrez participer aux travaux et vous familiariser avec nos méthodes; évidemment les invités n’ont pas voix délibérative lors des réunions du Conseil d’administration; mais celui-ci n’est pas souvent amené à délibérer formellement.

Enquête publique à l’Épine : notre réaction

Comme indiqué dans notre article du 9 septembre, l’enquête publique à l’Épine concernant une modification du POS de 1983 s’est terminée aujourd’hui.

C’est finalement le 13 septembre que nous avons pu  nous rendre à la Mairie pour obtenir les documents de l’étude, sur CD.

Vous pouvez lire ci-dessous notre communication au Commissaire Enquêteur.

En préalable :

  • entre octobre 2010 et octobre 2011 : 6 enquêtes publiques ont eu lieu pour révisions simplifiées ou modifications du POS de 1983.
  • pour comprendre la situation il faut savoir que le PLU arrêté en 2006 a été annulé par le Tribunal Administratif sur une question de forme et non de fond. Cette procédure avait été engagée par plusieurs membres de la même famille dont 2 sont actuellement élus de la nouvelle équipe et l’un est adjoint. A signaler également que 6 élus ont déjà démissionné. Après l’annulation du PLU, la Municipalité a demandé à M. le Préfet de supprimer la ZPPAUP ce qu’heureusement il n’a pas accepté !

Les enquêtes réalisées touchent toujours des espaces sensibles : urbanisation possible sur la dune restante en arrière du port, suppression d’une zone boisée classée depuis 1975 pour le camping en bordure du littoral, extension d’un bâtiment du garage installé en limite de Natura 2000 sans espace tampon, ouverture à l’urbanisation d’un espace reconnu zone humide lors de l’inventaire de celles-ci (nous avions demandé à participer à cette étude mais le courrier est resté sans réponse). Une enquête sur l’eau, demandée par le Commissaire Enquêteur sur l’ensemble du Terpineau, n’a pas été prise en compte : ces prés humides, fossés, étiers (ancienne zone de marais salants) ont été remblayés.

Une 7ème modification est en cours : elle n’est toujours pas annoncée sur le blog (le 10-09). Lors d’une rencontre avec vous, le 03-09, vous avez noté sur le registre notre demande : avoir le texte sur papier ou sur CD, il nous a fallu 10 jours pour l’obtenir. L’intitulé «modification de la modification de novembre 1983» ne devrait-il pas être plutôt : une révision de la révision du POS approuvé en octobre 1983 ? De plus le dossier précise dès le départ qu’elle sera suivie d’une 8ème modification en cours !!!

Nous nous posons plusieurs questions :

  • Peut-on longtemps encore faire des modifications sur un POS qui n’applique ni la loi littoral en vigueur depuis 1986, ni la loi sur l’eau de 92, ni la loi sur le paysage et fait fi du respect des zones humides et de la qualité des eaux (il n’existe pas de réseaux d’eaux pluviales et l’Epine dépend de la station d’épuration de la Salésière de Noirmoutier qui reçoit également celles de La Guérinière) ? Dans l’ouverture à l’urbanisation de nouveaux secteurs, on ne prend jamais en compte l’aspect pourtant très important de la capacité d’accueil : l’extension de l’usine d’épuration ne peut se faire que dans les marais salants !
  • Comment appliquera-t-on le PPRI sur ces zones inondables alors que l’on fait le maximum pour construire le plus rapidement possible dans des zones largement en dessous du niveau de la mer actuellement fixé à 4,20 m NGF, sachant que dans les 3 secteurs nous sommes en dessous de 2,50 m et que les règlements des POS interdisent tous remblaiements ?

Cette modification envisage des changements partiels sur deux aspects :

  • la révision du règlement des zones U et NAo
  • l’ouverture à l’urbanisation de 3 secteurs classés IINA.

Révision du règlement :
Nous avons constaté que le changement de zonage du secteur du Terpineau, aussi appelé «la Bosse», sur lequel le CE a mis de sérieuses réserves concernant à la fois l’ensemble du secteur à prendre en compte et le problèmes des eaux (prés humides ,étiers, fossés ) n’a même pas fait l’objet d’une information et d’une discussion en Conseil Municipal.

En préambule (p.3) il est écrit «cette modification s’inscrit dans l’économie générale du plan». A partir du moment où l’on passe du IINA, cos 0,001, à une zone U, cos de 0,30 à 0,75, l’économie du pays change obligatoirement. Cette modification comportant de graves risques de nuisances, il s’agit alors d’une révision complète du POS donc de la mise en place du PLU.

«Dans les secteurs boisés identifiés l’abattage des surfaces boisées sera justifié par l’aménagement d’un accès, d’une voie, d’une construction avec compensations», quel contrôle sera exercé ?

Articles du règlement : les voies existantes de 4 m répondent-elles aux conditions de sécurité et permettent-elles le passage des services publics… surtout quand il est dit que les voies étroites peuvent desservir jusqu’à 30 logements (art.3-1) ?

Plusieurs articles préconisent des réglementations mais avec la possibilité de les éviter : «des dérogations seront autorisées : implantations différentes, adaptation de surface pour la création de parcelles, des prescriptions pourront être adaptées…, les toiture de préférence à 2 pentes… les percements plus hauts que larges de préférences etc.», pourquoi établir un règlement si chacun peut le contourner ? Pour les toitures l’ardoise est autorisée, des pentes de 35% à 100%, que veut-on dire ? Pour le secteur NAo, il faut se référer aux croquis mais ils n’ont pas été mis sur le CD…  Depuis des années une harmonisation a été demandée pour garder un certain charme à l’île en conservant le patrimoine architectural. Il existe, mais en minorité, des toits d’ardoises qui couvraient en général les maisons de «maîtres ou bourgeoises», peut-on à notre époque dans des lotissements trouver un mélange des genres de toitures ? La revue «habiter sur l’île» à laquelle il est fait référence est-elle à la disposition des constructeurs et sera-t-elle fournie lors d’une demande de permis ?
Pour vous convaincre de l’inutilité d’un tel règlement il suffit de voir, rue St Jean, une construction commencée il y a plusieurs années jamais terminée : un cube de béton à étage avec des fenêtres plus larges que hautes sans volets mais des stores toujours fermés, une horreur dans le paysage ! !!

Les équipements d’infrastructures et équipements publics sont exemptés de règle de hauteur (art.10), ne risque-t-on pas de voir des bâtiments coupant les paysages ?

Il est faux de dire que de nombreux terrains sont devenus inconstructibles car le POS de 83 a ouvert toutes les zones IINA. Il nous semblait que ces zones dépourvues de voirie et des réseaux indispensables à la construction devaient faire l’objet d’un plan d’urbanisme sur au moins 1ha les 3 zones rentrent dans ce champ: comment avec une simple modification peut-on ouvrir quelques mètres carrés seulement ?

ZONE 1, Chemin des Ormeaux : ce secteur s’inscrit en bordure du bourg, il est déjà entouré d’habitats ; la loi SRU cherche à densifier les bourgs, les voies et réseaux sont probablement existants pour permettre l’intégration de quelques maisons, le nombre n’est pas précisé. Il n’est pas question des mesures à prendre dans le cadre du PPRI pour éviter l’inondation de l’ensemble des bâtiments (2,5m). Dans le cas où cela sera prévu, c’est la seule zone qui pourrait être urbanisée, mais seulement si la modification est légale…

ZONE 2, secteur du Gabion, paysage remarquable : l’ensemble des marais est reconnu ZNIEFF, ZPS, NATURA2000, le projet présenté s’inscrit en limite du Marais Bretaud sans aucune zone tampon. Deux maisons ont été construites en bordure du marais sans permis de construire, elles n’existent donc pas et ne doivent pas être reconnues par un aménagement défiant toutes les lois de défense de l’environnement. Lors de la création du PLU, dans la zone apparaissant en NDe, avait été envisagé un agrandissement du bâti qui fut refusé par les services d’Etat et M. le Préfet.
Deux autres maisons viennent d’être construites près de la RD38 et sortaient sur cette voie rapide. Pour éviter cette sortie dangereuse une nouvelle voie vient d’être ouverte probablement sans autorisation. En effet, à notre demande du 10-03-11 concernant cette création, nous avons reçu une délibération sur l’extension des réseaux de la rue du Gabion qui n’est pas la voie de desserte nouvellement créée. Ici la zone IINA s’étend très largement et en profondeur dans les marais salants.  De modifications en modifications qui empêchera la progression des constructions dans une zone humide protégée et de grande valeur écologique ? Nous ignorons également le nombre d’habitats ; si le règlement est approuvé la voie prévue ne répond pas aux normes établies : 4 m ne supportent que 3 maisons et nous sommes alors en pleine contradiction avec la réglementation prévue car l’espace de retournement disparaît et les deux tournants sont à angle droit (sécurité). Dans ce secteur d’aléas forts entre les marais et la digue du Devin, défense contre la mer, sans prise en compte du PPRI : le projet nous paraît complétement fou !!!

ZONE 3, Rue du Cloudis le problème se pose différemment : il s’agit d’un secteur de zone humide  comprenant le marais du Pré au Jon, protégé depuis 75, coupure d’urbanisation intéressante sur laquelle existe une ancienne salorge, patrimoine architectural de l’île à sauvegarder. Il est indispensable de connaître le devenir de l’ensemble de cette surface ; la hauteur des sols se situe entre 1,8 et 2,1 et tout remblaiement est à exclure. Un aléa fort avec pertes humaines est retenu sur toute la partie ouest longeant la RD 38.
De plus le SCOT de l’île de Noirmoutier, approuvé depuis mars 2008 mais que les élus semblent ignorer, recommande (cf. annexe 2) «certains secteurs constituent un intérêt écologique ou paysagé porteur d’image qui mérite une protection» !

Devant tant d’erreurs ajoutées, rien ne justifie de donner un avis favorable à cette modification. Il est très mal venu de nous parler de programme social car, comme toujours, le nombre de résidences secondaires dépassera celui des résidences principales. Les mesures à prendre pour construire dans de telles conditions dépassent largement les possibilités des jeunes ménages et les besoins non pris en compte dans la Commune concernent le locatif social. De plus il est insupportable pour le contribuable de voir l’utilisation que l’on fait des impôts versés aux Communes (coût des modifications, prix du bâti, mesures compensatoires non envisagées…) Il serait aberrant de répondre à cette demande dans de telles conditions.

Nous vous demandons de donner un avis défavorable tant que le PPRI n’est pas sorti et que le PLU n’est pas approuvé.

L’assemblée générale dans le Courrier Vendéen

En cliquant sur les vignettes ci-dessous, vous pourrez lire les articles parus dans le Courrier Vendéen du 28 juillet, rendant compte de notre assemblée générale.

Courrier vendéen du 28 juillet 2011 Courrier vendéen du 28 juillet 2011

Les rapports présentés par les différents membres du Conseil d’Administration seront envoyés aux adhérents à l’automne.

Lors de sa réunion de rentrée, tenue le premier vendredi du mois de septembre, le Conseil d’Administration a demandé à Marie-Thérèse Beauchêne de renouveler son mandat de Présidente; Michèle Chevet reste comme Trésorière et devient Vice-Présidente.

Les éoliennes en mer : recours contre l’appel d’offres

La Fédération environnement durable (FED) a déposé un recours gracieux pour attaquer l’appel d’offre portant sur des installations éoliennes de production d’électricité en mer en France métropolitaine.

Une association noirmoutrine (entre autres) s’est associée à ce recours, déposé le 5 septembre auprès des ministres de l’Ecologie et de l’Economie avec copie au ministre de la Pêche.

Pour plus de détails, on pourra consulter l’article du site internet Énergie2077.fr en cliquant sur ce lien.

Enquête publique à l’Épine

Cinq enquêtes publiques ont eu lieu entre octobre 2010 et juin 2011 pour des révisions simplifiées ou des modifications du plan d’occupation des sols mis en place en 1983 sur la commune de l’Epine.

On se rappelle que le le PLU arrêté en 2008 a été annulé par le Tribunal administratif de Nantes sur une question minime de forme, dont la nouvelle équipe n’a pas fait appel (ce qui est normal, puisque, de son propre aveu, cette annulation l’arrangeait).

Une 6éme révision est en cours, commencée le 26 août, se terminant le 26 septembre. Le site internet de la Mairie de l’Épine a publié l’arrêté prescrivant cette enquête, sans plus de détails.

Nous avons rencontré le commissaire enquêteur le 3 septembre; il a bien noté sur le cahier notre demande de recevoir les documents de l’étude, soit en format électronique par courriel, soit sur papier.

Nous avons téléphoné à la Mairie le 5 septembre, pour savoir quel format serait utilisé : le personnel de la mairie n’avait pas été mis au courant.

Nous avons de nouveau téléphoné le 7 septembre, pour nous entendre dire qu’une commission devait se réunir en fin de semaine pour décider de la suite à donner, et que la réponse n’interviendrait qu’à partir du 12 septembre.

De ce fait, nous perdons une dizaine de jours, ce qui abrège d’un tiers le temps dont nous disposons pour examiner le dossier et réagir. Il semblerait que les fichiers soient lourds à envoyer par courriel, et coûteux à imprimer : mais c’est l’association qui paie les frais des copies papier – comme nous le faisons toujours.

Les municipalités ont l’obligation d’informer les citoyens des changements intervenant sur leur Commune; elles ne peuvent refuser ces documents à une association de défense de l’environnement.

Nous vous tiendrons informé sur ce blog de la suite de cette affaire.

Après Xynthia

Le 26 juillet à Saint Jean de Monts, une conférence était organisée à l’initiative de Coorlit dont fait partie Vivre l’Ile 12 sur 12. Freddy VINET, professeur à l’Université Montpellier 3, y a présenté le travail réalisé avec une équipe de chercheurs. qui se sont attachés à étudier «les causes humaines dont on parle rarement».

Ce travail, présenté avec une très grande clarté par M.VINET, originaire de Vendée qui connaît bien le littoral, est très intéressant et devrait être connu de tous les Elus et habitants concernés.

A noter que M.VINET a repris quelques éléments des documents réalisés par J-L.EUGENE administrateur de Vivre l’île 12 sur 12, sortis depuis plusieurs années traitant des catastrophes intervenues depuis le 5ème siècle sur l’Ile de Noirmoutier où les risques d’inondations restent très présents. Ces dossiers peuvent être téléchargés à partir de la page « Documents » de ce site (cliquez sur l’onglet en haut).

1 – Déroulement : le 28 février un phénomène naturel s’abat sur les côtes de Charente et du sud Vendée, phénomène reproductible provenant de la combinaison

  • d’une submersion marine due à une surcote de marée liée à une tempête pourtant moins importante que celles que l’on voit souvent sur nos côtes,
  • de la vulnérabilité du bâti,
  • du manque de maitrise de l’occupation du sol : obsession de la construction dans n’importe quelles zones même en dessous du niveau de la mer et surtout les pieds dans l’eau.

Une catastrophe est révélatrice des évolutions du territoire et arrive dans un contexte spécifique de l’histoire du pays (exemple : décès survenus pendant la canicule de l’été 2003 en France, non préparée à cette catastrophe où une crise éclatait chez les urgentistes.) Dans le cas présent, le retard pris dans l’application des PPRI et dans un temps où rien n’est prévu pour faire face à une catastrophe de cette envergure sont des éléments à prendre en compte. A la Faute-sur-Mer, les décès s’inscrivent dans le dernier lotissement créé, espace restant entre deux lotissements, zone basse nommée «cuvette de la mort».

La tempête était bien prévue par Météo-France sur 4 départements. Météo-France a bien fait son travail, mais ce service ne pouvait pas prévoir la submersion ; à l’heure actuelle les différents services restent très cloisonnés et n’échangent pas entre eux.

2 – Entrée dans les vulnérabilités connues par les victimes : l’étude se faisait jusqu’alors sur les faits et jamais sur les victimes, les décès étaient dus au hasard. Le travail engagé par le groupe de chercheurs après Xynthia et les inondations du Var vont permettre de préciser les causes réelles des événements :

  • les décès ont atteint des personnes âgées (moyenne 70 ans) et les jeunes enfants : population fragile,
  • la transformation du site : la flèche de sable n’existait pas au 18 siècle,
  • les secteurs qui ont eu le plus d’eau sont les derniers urbanisés et les plus dangereux sur la Commune, le lotissement «les Doris» a été rempli comme une baignoire : la notion du risque n’existe plus,
  • l’accroissement de la population touristique (avec 90% de résidences secondaires, La Faute a doublé entre 1999 et 2007 et une population plus âgée s’est installée),
  • le bâti est le plus souvent de plain-pied, quelquefois sortie en toit ; pièce refuge ou étage complet très peu envisagé, volets électriques, escaliers extérieurs, autant de facteurs de risque ; la laisse de crues apparaît à 2,45 m à l’intérieur et jusqu’à 2,70 à l’extérieur ; le lien entre le bâti et la mortalité est évident : 32 décès,
  • les facteurs favorables au plain-pied : le coût du foncier et de l’immobilier, le choix de l’urbanisme sur les petites communes : maisons basses présentant peu de prise au vent, logements petits et accessibles pour les personnes âgées et diminution d’occupation des logements de 2,7 à 2 par foyer.

3 – Enseignement pour prévention à l’avenir :
Tous les décès ont eu lieu dans des zones protégées derrière des digues : le risque existe toujours. Il faut que les populations en soient pleinement conscientes, elles ne peuvent empêcher le risque de submersion marine.
Les mesures à prendre :

  • recul minimum de 100m non reconnu jusqu’alors,
  • étage refuge : une pièce en hauteur avec escalier intérieur,
  • rôle essentiel de la maîtrise du sol : pas de construction dans les zones basses toutes les victimes se trouvaient à un niveau de 3,10 m, norme NGF à La Rochelle 5,70m, pas de comblement des étiers et fossés, envisager des bassins de rétentions (garder les bassins d’orages et les polders qui peuvent être réouverts à la mer),
  • nécessités de prévision des risques assorties de réflexes de protection,
  • plans communaux de sauvegarde : les communes sont sommées par l’Etat de les inscrire dans les PPRI : mise en place de plans communaux de sauvegarde avec des structures de commandement, veille obligatoire, équipes de secours, hébergements provisoires, transmissions entre Services et populations, cartographie d’intervention…
  • plans d’intervention graduée : pompiers, sauvegarde de proximité (voisins), les habitants doivent être informés : nécessité de travailler sur le problème de représentation mentale de la catastrophe, la difficulté d’associer le phénomène aux dégâts possibles,
  • une certification orange est en cours pour les Communes qui prennent en compte la sécurité.

Cette conférence a été suivie par une centaine de personnes très attentives et les questions ont été nombreuses. La présentation du vécu par les personnes présentes victimes de la catastrophe a ajouté un très grand intérêt à cette soirée.

Les quais du port de Noirmoutier

Existe-t-il encore dans l’île des zones à risque ?

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2ème volet
Les quais du Port patrimonial : rue de l’Ecluse.
(Pour le 1er volet, cliquez ici.)

Rue de l’Ecluse, nuit du 28 février 2010, au niveau de la nouvelle digue/quai
Rue de l’Ecluse, nuit du 28 février 2010, au niveau de la nouvelle digue/quai

 port3.jpgLocaux de la Chaloupe et magasins des Phares et Balises

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Le quai des Phares et Balises

Ces organeaux et ce bollard (voir photos ci-dessous), bien ancrés dans le béton en haut du nouveau quai/digue, et destinés à l’amarrage des navires…

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… ne sont là que pour le décor ! En effet, aucun navire n’est susceptible de s’amarrer à cet endroit de la digue/quai sans s’exposer à des avaries graves à ses bordés ou à sa quille. Ce faux quai/digue est un piège à bateaux!

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Le quai/digue s’interrompt brutalement au niveau de la petite cale, pourquoi ?
Peut-être tout simplement pour protéger des intérêts privés !

Si « on » s’est inquiété avec exagération de la portion de berge qui a vu la construction du quai/digue en question, entre le « véritable » quai des Phares et Balises, quai utilisable par des navires, et le commerce existant, on peut remarquer, en plus du maintien d’une petite cale de mise à l’eau, l’état de dégradation avancé de la digue située sous ce commerce, lui même entièrement inondé lors de « Xynthia ».

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Qu’est-ce que c’est ?

Qu’en est-il aujourd’hui de ce repaire à rats et à renards ?

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Des travaux sont-ils programmés pour sécuriser et rendre à cette portion de berge dégradée jusqu’à l’inacceptable un aspect esthétique satisfaisant?
Ce lieu pollué,  dangereux pour les promeneurs et pour les usagers d’un commerce, qui pourrait d’ailleurs – fort opportunément – être déplacé de l’autre côté de la rue de l’Ecluse afin de rétablir la perspective depuis l’ensemble des quais vers l’avant port et le chenal d’accès. La « vue » est en effet bloquée par cette structure rébarbative qui n’a plus sa place dans un port souhaité « patrimonial ». La clientèle des bars et restaurants du quai Cassard et les promeneurs en général en seraient ravis.
« Quelle belle vue » s’exclameront-ils ? Enfin !

La rue de l’Ecluse est-elle aujourd’hui protégée si une tempête semblable à Xynthia devait se produire demain ?
Malheureusement NON
Les débordements, les dégâts seraient sensiblement les mêmes, fort peu de choses ont changé.

L’aberrant quai/digue construit à la hâte sans étude d’impact, sans respect pour une tradition maritime ou sans souci esthétique n’y  changerait rien !

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L’ineffable quai/digue

L’état de cette berge méritait certes des travaux de confortement mais les travaux réalisés sont-ils judicieux ? Il est difficile de croire que cette digue/quai réalisée dans une urgence suspecte était l’unique solution possible à la mise en sécurité de cette zone.

Non seulement, cette digue n’est rehaussée que de quelques centimètres (sauf au niveau de la cale ou sa hauteur est la même), mais si elle est inutilisable pour l’accostage des navires, elle présente aussi un danger supplémentaire par le rétrécissement du plan d’eau qu’elle réduit en largeur, diminuant d’autant la zone d’évolution des navires.

De nouveau, nous nous posons cette question :
Le rehaussement à 5m NGF de la chaussée Jacobsen protègera-t-il les berges du quai, restées à environ 4m NGF ?
Une nouvelle fois la réponse est NON et on ne peut que s’inquiéter du manque de rigueur dans le calendrier des travaux à effectuer en priorité ! En effet, des débordements importants se sont produits lors de « Xynthia » là même où s’arrête le muret !

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Interruption brutale du muret de la chaussée Jacobsen.

Le manque de continuité de la ligne de crête rend totalement impossible la capacité de cette structure à réduire les débordements sur les quais du port lors d’une tempête telle que Xynthia ; le contournement par l’élément liquide serait exactement le même. Une partie du quartier de Banzeau connaîtrait de nouveau les affres d’une inondation. En effet, aucun chantier (de défense contre la mer) n’est venu réduire ou supprimer la  cause principale de cette inondation, c’est à dire un niveau altimétrique des quais insuffisants.

Ci-dessous, quelques images du port lors de la tempête  « Xynthia », le 28 février 2010 au petit matin.

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L’écluse de l’étier du Moulin

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La grue de la rue de l’Ecluse

Le quai Cassard devant les Salorges

Le quai Cassard devant les Salorges

Dans son ensemble, le port patrimonial est-il mieux protégé aujourd’hui, 16 mois après la tempête dévastatrice ?

La réponse est NON ou très peu.

L’assemblée générale 2011

Vivre l’île 12 sur 12 a tenu son assemblée générale jeudi soir. Comme d’habitude, le quorum était atteint grâce aux procurations envoyées par les adhérents qui n’avaient pas la possibilité d’assister à l’AG.

Devant une centaine d’adhérents présents dans la salle, la présidente et les administrateurs ont présenté le rapport moral, le rapport d’activités et le rapport financier.

Assemblée Générale le 21 juillet

Ces rapports ont été approuvés à l’unanimité par les adhérents.

Ensuite, l’AG a procédé à l’élection des administrateurs; les sortants se sont tous représentés, et ont tous été réélus; un nouveau candidat s’est présenté en la personne de Monsieur Pierre Citeau, qui a également été élu à l’unanimité.

Conférence du Professeur Vinet

affiche-conference-26-jt-2011.jpgConférence de Freddy VINET, Professeur à l’Université Paul Valéry, MONTPELLIER III, le mardi 26 juillet à 20h30 à la salle des Joselles, Palais des Congrès-Odyssea, SAINT-JEAN-DE-MONTS

À la demande de COORLIT 85, le professeur VINET traitera de la tempête Xynthia en Vendée.
Il présentera une analyse des causes humaines de la catastrophe, et en déduira les enseignements à retenir pour limiter les conséquences d’un tel évènement à l’avenir.
Ne manquez pas cette occasion d’entendre une réflexion dépassionnée mais
lucide sur un phénomène qui a profondément marqué les Vendéens.

Freddy VINET, professeur des Universités, enseignant-chercheur à Montpellier, est spécialiste de la gestion des catastrophes et des risques naturels ; en tant que tel, il est membre du groupe GRED/GESTER, équipe pluridisciplinaire où se côtoient des chercheurs internationaux, des professionnels et des étudiants en formation.
Ce groupe de chercheurs de haut niveau travaille entre autres sur les vulnérabilités des territoires, la gestion, la prévention, l’histoire et la mémoire des risques.

Assemblée Générale le 21 juillet

L’association agréée de défense de l’environnement de l’île de Noirmoutier, Vivre l’île 12 sur 12, tiendra son Assemblée Générale pour 2011 à la salle de la Prée au Duc à Noirmoutier en l’île le jeudi 21 juillet à 20h30 (émargement à partir de 20h). Tous les adhérents ont été convoqués par courrier postal dès la troisième semaine du mois de juin.

À l’ordre du jour:

  • présentation et validation du rapport d’activités,
  • présentation et validation du rapport financier,
  • quitus de la gestion du Conseil d’Administration,
  • élection du Conseil d’Administration : il se renouvelle par tiers chaque année ; chaque administrateur sortant peut se représenter.

Le projet de l’association est défini dans ses statuts :

  • assurer la protection de la nature et de l’environnement de l’île ;
  • sauvegarder sa flore, sa faune, ses réserves naturelles en tenant compte du milieu dont elles dépendent ;
  • veiller au bon équilibre des intérêts humains, sociaux, culturels, scientifiques, économiques, sanitaires et touristiques ;
  • rechercher une meilleure information pour une action constructive.

Dans la perspective de renouvellement du Conseil d’Administration, l’Assemblée Générale est l’occasion pour solliciter les adhérents à assister aux réunions mensuelles à titre d’observateur dans un premier temps, en vue éventuellement de poser leur candidature en tant qu’administrateur.
Selon nos statuts, seuls les adhérents à jour de cotisation ont voix délibérative. Ceux qui n’ont pas encore réglé leur cotisation pour 2011 auront l’occasion de régler sur place afin de voter valablement.
Le verre de l’amitié clôturera la soirée.

Les Brigades Vertes au Tour de France

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Dans un article intitulé « À l’approche du Tour de France, Mobilisation générale sur l’île » paru dans son édition du 30 juin (que l’on peut lire en cliquant sur la vignette ci-dessus) Le Courrier Vendéen cite Monsieur Noël Faucher, Président de la Communauté de communes de l’île de Noirmoutier, qui aurait déclaré que, pour assurer la surveillance de la réserve régionale du polder Sébastopol, « deux agents assermentés seront présents. » L’article poursuit « Et de regretter que l’association Vivre l’île 12 sur 12 ait décliné son invitation à diffuser sur son site internet un appel à volontaires pour cette surveillance. »
Cette affirmation est fausse. En effet, nous n’avons reçu aucune demande en ce sens ; Monsieur Faucher a sollicité notre association d’assurer cette surveillance.

Comme on pourra le lire en cliquant sur la miniature ci-dessous, Le Président nous informe que la Communauté de communes souhaite « mettre en place une brigade verte bénévole encadrée par le personnel de la Réserve, dont l’objectif sera de veiller à la préservation du site, notamment en ce qui concerne le respect des consignes de fréquentation. » Afin de constituer cette brigade verte bénévole, il sollicite les membres de l’association « pour une participation active à cette opération à vocation environnementale. » Il n’est nullement question d’appel à volontaires, ni de notre site internet.

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Notre réponse est reproduite ci-dessous.

Monsieur le Président,
Par courrier du 1er juin, vous nous sollicitez pour assurer « une action de prévention efficace » à travers la mise en place d’une « brigade verte bénévole encadrée par le personnel de la Réserve du Polder SEBASTOPOL pour veiller à la préservation du site ».
Nous avons évoqué votre demande lors de notre dernier Conseil d’Administration et nous estimons que les membres d’associations de défense de l’environnement ne sont pas assermentés ni formés, pour s’opposer à une foule attirée par un événement discuté et mis en place jusqu’alors sans que nous soyons associés en amont.
Nous pensons d’ailleurs, que pour plus d’efficacité, cette « brigade verte » devrait être assurée par la police à cheval.
Cette manifestation relève du Décret 2010-365 du 9 avril 2010 relatif à l’évaluation des incidences Natura 2000 : dans le dossier qui nous préoccupe, elle traverse le site du Gois et longe le polder Sébastopol : ces 2 sites et leurs abords rentrent dans les classements Natura 2000 et ZPS et relèvent donc de ce Décret.
L’analyse des incidences dommageables sur ces sites doit être réalisée par le monteur de projet notamment : les incidences du bruit, les détériorations des abords du Gois et des digues prises ici comme aires de stationnement pour les spectateurs. Dans ce cas, seulement après état des lieux initial, des mesures compensatoires sont à prévoir et mises en place par l’organisateur. Un engagement avec celui-ci permet au moment du bilan la réalisation, si nécessaire, des mesures de restaurations.
Tout ce travail préparatoire relève de votre compétence et de celle du Maire de la Commune sur laquelle se déroule la manifestation, en relation avec l’organisateur du projet, en l’occurrence, le Tour de France, et notre association ne doit pas interférer et avoir une quelconque responsabilité dans cette organisation qui relève des partenaires cités plus haut.
Nous espérons que vous comprendrez le bien fondé de notre position et vous prions de croire, Monsieur le président, à l’assurance de nos salutations distinguées.

La Berche

On s’autocongratule, on bétonne, on enroche un quai, on rehausse, on remblaie, on recharge en sable, mais sommes nous réellement protégés depuis la tempête Xynthia ?
Existe-t-il encore dans l’Ile des zones à risques ?

1er volet
Digue de la Berche commune de Barbâtre :

La Berche

Les marais de la Berche inondés, 15 mars 2010

On peut s’interroger sur la ou les raisons de cette inondation ?
Voici quelques réponses en images :

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Cale de la Berche, 15 mars 2010, deux semaines après Xynthia

Le muret de rehaussement érigé en 1997 a bien protégé toute cette zone depuis le bonhomme, et vers le polder de Sébastopol. L’interruption du muret au niveau de la cale et au nord de la maison a provoqué l’essentiel de la submersion  et des débordements par manque de continuité du niveau de crête, facteur récurrent comme nous allons le voir.

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La Berche, maison sur la digue, 15 mars 2010

Le portail et une partie du muret de protection de la maison ont été détruits lors de la tempête.

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En contrebas de la cale, vers les marais

On peut observer les pierres de la digue déchaussées et transportées vers le chemin en contrebas par érosion régressive. L’essentiel de la submersion s’est produit à cet endroit.

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Mai 2011

Le muret et le portail ont été réparés, mais :

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Mai 2011, la cale existe toujours, inchangée

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De l’autre côté de la maison, une autre ouverture, rien de changé !

Nous posons donc la question :
Cette partie de la digue est de l’Ile où nous avons observé des débordements provoquant une remise en eau des marais de la Berche est-elle aujourd’hui mieux protégée ?

Malheureusement, la réponse est NON, dans le cas d’une tempête semblable à Xynthia,  les dégâts seraient sensiblement les mêmes !

La continuité de la ligne de crête des digues et des quais est un élément essentiel pour assurer la sécurité de l’Ile. Les principaux débordements se sont produits là où il y avait discontinuité.
Cependant, d’autres interruptions existent, par exemple au « Bonhomme », en divers endroits le long des digues, au Gois, les quais du port patrimonial, l’écluse sur l’étier du Moulin (4,1m NGF)…(Liste non exhaustive).

Des travaux sont-ils prévus pour corriger cette problématique ?

La fleur de mai

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Les conditions climatiques et la sécheresse de ce printemps ont permis de récolter la fleur de sel et le sel depuis le 15 mai pour les premiers sauniers. C’est exceptionnel car habituellement la récolte débute au mieux à la mi-juin et le plus souvent ce n’est pas avant le mois de juillet !

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Pratiquement pas de pluie pendant trois mois, un vent soutenu et des jours qui allongent sont les conditions idéales pour voir se former la fleur de sel à la surface des œillets, précédant de quelques jours la récolte du sel sur le fond.

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Une très bonne année en perspective ?
Rien n’est moins sûr !
Ce n’est qu’en regardant le tesselier (lieu où le sel est entreposé au bord de la saline) en septembre que l’on pourra se prononcer définitivement.

Le saunier est prudent et se méfie toujours des caprices de la météo d’autant plus que depuis quelques jours le régime de perturbations pluvieuses a stoppé momentanément l’activité.

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Le Terpineau : suite

Le 17 mai nous avons publié un article sur le remblaiement d’une zone humide au Terpineau, sur la commune de l’Epine.

En même temps, nous avons alerté COORLIT85, la coordination des associations de défense du littoral vendéen, dont nous faisons partie.

Le 20 mai, COORLIT85 a envoyé un dossier au service Eau de la DDTM (Direction Départementale des Territoires et de la Mer) de la Vendée.

COORLIT85 pose un certain nombre de questions aux autorités départementales :

  • L’enquête loi sur l’eau, qui conditionne l’accord du Commissaire Enquêteur, n’a pas eu lieu à notre connaissance. Si cela est vérifié, les remblaiements effectués sont-ils légaux ?
  • Si cette enquête a eu lieu, quelles mesures compensatoires ont été adoptées, en articulier en matière d’évacuation des eaux pluviales ?
  • Ces mesures sont-elles prises en compte au cours des travaux actuels ?
  • Une autorisation de remblayer a-t-elle été délivrée, et si oui à quelle date ?
  • Les niveaux de submersion possibles ne remettent-ils pas en cause de nouvelles constructions dans ce secteur (cf PPRI en cours) ?

Si ces remblaiements sont effectués sans que l’on ait tenu compte des réserves du commissaire enquêteur à propos de l’enquête loi sur l’eau, COORLIT85 demande que des mesures conservatoires soient rapidement prises.
La même demande est formulée pour une prise en compte des risques de submersion.

Le Courrier Vendéen a publié un article sur cette affaire dans son numéro du 26 mai, que l’on pourra lire en cliquant sur la miniature ci-dessous.

Courrier vendéen du 26 mai 2011

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Comme on le voit sur la photo ci-dessus, prise le 28 mai, l’accès aux engins a été bloqué et le remblaiement interrompu.

Un nouveau marais à la Guérinière

Alors qu’un projet viable de réhabilitation existait, on peut assister aujourd’hui à l’Épine au spectacle navrant d’un marais ancien maltraité, asséché, piétiné par des chevaux. Avec le marais du Pré aux Joncs, un élément du patrimoine local disparaît, victime d’une gestion calamiteuse de la part d’une municipalité seulement anxieuse d’ouvrir des nouvelles zones à l’urbanisation.

Ci-dessous, le marais du pré aux Joncs à l’Epine :

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Cependant, au rond point de l’Europe à la Guérinière,  on peut assister à la réhabilitation d’un petit marais qui avait échappé de peu à la destruction il y a quelques années. (Nous étions intervenus pour stopper un début de comblement).
Nous félicitons le « saunier » et le « maître saunier » responsables de la mise en œuvre de ce nouveau marais salant.

Un Grand Bravo !

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Le nouveau marais du Rond Point de l’Europe

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Pour lire l’article du Courrier Vendéen du 26 mai 2011 sur la création de ce marais salant, cliquez sur la miniature.

Il n’y a pas de choix, c’est une évidence.
D’un côté, nous assistons à la mort programmée d’une unité pourtant capable de production, de l’autre, à la résurrection heureuse d’un marais longtemps resté en jachère.

Une certitude : cette réalisation exemplaire fera jurisprudence !

La Jetée Jacobsen peut-elle nous protéger ?

Quelle protection offrirait la nouvelle chaussée Jacobsen si une tempête semblable à Xynthia se produisait demain ?

Aucune, bien que l’on puisse observer une meilleure protection au niveau de l’étier de Ribandon dont les écluses renforcées et la construction de contreforts sécurisent cette zone de la chaussée (heureuse exception).

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L’étier de Ribandon entre ses digues, au fond la chaussée Jacobsen.
Une rupture de la chaussée Jacobsen à ce niveau (peu probable) enclencherait une inondation importante vers la maison de retraite en particulier. C’est aussi un endroit relativement aisé à sécuriser bien qu’aucun mouvement ne soit perceptible.

Mais ailleurs, là où se sont produits des débordements et inondations ?

N’oublions pas que le seul débordement sur la chaussée s’est produit au niveau des travaux, alors en cours, sur le coëf du Grand Müllembourg, un peu avant Fort Larron.

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Coëf du Müllembourg vers Fort Larron, photo prise le 6 février 2010, 3 semaines avant Xynthia, le nouveau coëf vient d’être mis en place , la tranchée est comblée, mais des difficultés semblent subsister et ralentir le chantier ! 

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Le 6 février 2010, étier du Moulin, le coëf vient d’être posé, on peut remarquer les gravats du rebouchage de la tranchée, le béton de renforcement de la canalisation et surtout le niveau inférieur de la chaussée.

C’est le seul endroit sur la chaussée Jacobsen où une submersion s’est produite, due aux travaux en cours.

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Le 28 février 2010, un engin tente de remettre un peu d’ordre après la submersion, chantier boueux, un manque d’étanchéité au niveau de l’écluse semble exister (renard).

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Fort Larron, le 28 février 2010 vers midi, évacuation de la submersion à Fort Larron vers la réserve du Müllembourg.

A Fort Larron, l’inondation serait à peu près la même, contournement du mur et submersion de la dune en particulier au niveau du passage des barges des professionnels. Pour rappel, l’inondation de Fort Larron s’est évacuée, en particulier, par une tranchée creusée d’urgence vers le système de contrôle du pluvial de la réserve du Müllembourg, dans lequel existe pourtant trois lotissements à risque !

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Entrée du port de Noirmoutier
Le muret se termine brutalement, toute la zone à droite serait submergée

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Le « passage » des barges, une évidente entrée d’eau possible
Un « dos d’âne » pourrait diminuer le risque !

Le quai Cassard est-il protégé ?

Quelle sécurité va apporter aux quais du port la nouvelle chaussée Jacobsen ?

AUCUNE !

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Le point le plus bas du quai Cassard

Le niveau des berges du quai Cassard (rive nord) est exactement le même, les commerces et riverains inondés lors de Xynthia le seraient de la même façon.
Aucun changement. L’élément liquide contournerait le nouveau mur et s’engouffrerait vers le quartier de Banzeau, comme lors de Xynthia.

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vers Banzeau

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Le 28 février 2010 à 5h du matin

François Gendron a filmé le port cette nuit-là : pour voir le document, cliquez ici.

Jean-Louis Eugène, administrateur de l’association Vivre l’île 12 sur 12, a réalisé en juillet dernier un dossier sur les perspectives pour le port de Noirmoutier après Xynthia, que l’on peut télécharger en cliquant ici.

Voir aussi notre article du 1er mars 2010, avec des photos des inondations, en cliquant ici.

Les scènes ci-dessus peuvent se reproduire demain; les travaux excessifs récents sur la chaussée Jacobsen n’y changeraient rien !

Travaux sur la digue Jacobsen

Le Courrier Vendéen du 12 mai 2011 publiait un article rendant compte de notre lettre au Préfet du 24 mars dernier.

Cliquez ici pour lire l’article du blog.

Courrier vendéen du 12 mai 2011

Cliquez sur la vignette ci-dessus pour lire l’article du Courrier Vendéen.

Le 19 mai, le Courrier Vendéen publiait un article intitulé : Travaux sur la digue Jacobsen : Noël Faucher répond à « Bien vivre l’île 12 sur 12 » [sic], que l’on pourra lire en cliquant sur la vignette ci-dessous.

Courrier vendéen du 19 mai 2011

Selon Monsieur Faucher, « Le projet de confortement et de rehausse était nécessaire au regard des enjeux à préserver. » Le projet participerait à « une stratégie globale de protection face à la mer, engagée par la communauté de communes depuis plusieurs années. »

Le conseil d’administration de l’Association du Port Patrimonial de Noirmoutier en l’île (APNO), La Grue en Main, pour sa part, a publié le 21 mai un communiqué de presse dénonçant (entre autres) le manque de pertinence de la surélévation de l’infrastructure, et demandant une véritable étude de sécurité pour la chaussée.

Terminator II – amélioration du cadre de vie à l’Épine

Au Terpineau, on assiste à la destruction programmée d’une zone humide d’une importance essentielle pour la commune de l’Epine en tant que bassin d’orage, de trame verte et de coupure d’urbanisme.
Cette destruction est illégale, puisque le POS de l’Epine interdit tout rehaussement de terrain.

Pourquoi ce vandalisme ?

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Le 11 mai 2011, des camions bennes déversent du remblai sur cette zone déjà victime d’un remblaiement illégal l’année dernière.

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Manœuvres sournoises sans étude d’impact, quelle « transparence » peut-on espérer d’élus aussi obscurantistes?

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« Glaïeul de Byzance », plante ancienne protégée !
Sous peu, celle-ci n’offrira plus sa beauté au passant.

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Fossé est-ouest, en voie de comblement.

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Fossé de drainage des eaux pluviales en voie de disparition, d’une grande importance lors de précipitations orageuses, il permettait de limiter les inondations dans cette zone exposée, à 1,7m NGF (altitude de bossis, le creux du fossé ci-dessus est à environ 0,7m NGF).

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Fossé de réception des eaux pluviales dont on peut voir le busage en haut de l’image.
Bonne chance aux voisins !

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Un engin de la commune étale le remblai, sans coup férir.

Comment peut-on justifier la destruction de cette zone humide patrimoniale ?
A qui profite cette destruction irrespectueuse?

Comment ne pas reconnaître aux zones humides comme le dit le professeur Verger, « leur intérêt écologique, leur rôle dans l’amélioration de la qualité des eaux et leurs valeurs productive et paysagère ».

En France, la loi sur l’eau de 1992 donne des zones humides cette définition :
« On entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».

Située au fond des marais du centre de l’Ile, cette zone est de toute évidence fort ancienne; selon le géologue Paul Bernier (Environnement littoral, Ile de Noirmoutier page 132), cette zone correspondrait à la ligne de rivage, vasière, il y a 5000 ans !

Ci-dessous, la zone humide (bassin d’orage) de Terpineau et son important réseau de fossés indispensables à l’évacuation du pluvial sous la route du Morin:terpineau8.jpg
Les fossés de drainage sont visibles en bleu.
La zone hachurée en rouge représente la zone comblée en 2010.
A l’heure actuelle, le remblaiement se poursuit à partir de la petite zone rouge en bas à droite vers l’ouest. On peut y remarquer les deux fossés est-ouest mentionnés plus haut.

On peut apprécier l’important réseau de fossés (en bleu) en voie de comblement.
Les hauteurs indiquées sur la carte sont en NGF (Nivellement Général de la France).
Pour mémoire, lors de la tempête Xynthia, on a constaté une hauteur de 4m NGF dans le port de Noirmoutier.
La chaussée Jacobsen vient d’être rehaussée à 5m NGF

On peut aussi constater l’absence totale de mesures compensatoires capables de maintenir une circulation du pluvial par un busage adapté.

Le mot de la fin au professeur Verger ;
« Après avoir longtemps été le lieu d’expression d’une volonté unipolaire des sociétés dans un système socioculturel d’intensification de la production agricole et salicole, les zones humides se trouvent aujourd’hui au carrefour des volontés multipolaires d’aménagement, après une prise de conscience de leur valeur écologique et patrimoniale. »

Ce remblaiement est-il légal ou non ?

Extrait de la lettre expédiée au Commissaire-enquêteur par l’Association Vivre l’Ile 12 sur 12, le 21 décembre 2009 :

Monsieur le Commissaire enquêteur,
J’ai l’honneur de porter à votre connaissance les observations suivantes :
[…]
En ce qui concerne le secteur de Terpineau, nous considérons que l’appréciation de l’autorité départementale en matière d’environnement en l’occurrence la DREAL des Pays de Loire qui le signale comme zone humide probable avec bonne fiabilité n’a pas été prise en compte. Ce secteur de Terpineau est un marais qui a été isolé de la zone centrale de l’Ile par la « deux voies ». Zone très humide, d’une altitude comprise entre 1,8m et 2,2m NGF (pour mémoire le niveau de submersion marine à prendre en compte est de 4 m NGF) elle conserve un réseau de fossés qui la draine et passe sous la deux voies. ZNIEFF de type1, elle doit faire l’objet d’une sérieuse évaluation avant toute urbanisation.
Dans ce contexte, la constitution préalable à cette enquête du dossier d’incidence « loi sur l’eau » aurait mis en évidence l’erreur de cette ouverture à l’urbanisation. Il existe suffisamment d’espaces et dents creuses dans la commune pour atteindre ces modestes objectifs d’urbanisation. Le SCOT impose d’ailleurs que ces espaces soient urbanisés en priorité.

Décision du Commissaire enquêteur :
Décision E09000473/44 du 6.12.2009

« Par ces motifs, je donne un avis FAVORABLE, à l’ouverture à l’urbanisation su secteur du Terpineau, avec les réserves suivantes :
que l’ouverture à l’urbanisation se fasse en une seule opération afin qu’une enquête loi sur l’eau soit effectuée et que soit analysé :
– Les incidences et les mesures compensatoires (secteur humide)
– les prescriptions du sage et du SDAGE.
– La submersion marine.
L’assainissement.…Fait et clos à l’Epine, le 30 décembre 2009
Le Commissaire-enquêteur

Dans l’extrait de la séance du Conseil Municipal de l’Epine du 26 Février 2010 lisible ci-dessous, nous pouvons constater :

Le Conseil municipal a bien « entendu » les conclusions du Commissaire-enquêteur,
A bien « Vu l’avis favorable du Commissaire-enquêteur, à l’exception de l’ouverture à l’urbanisation du secteur du Pas de Lisière ».

Aucune des réserves mentionnées par le Commissaire-enquêteur (voir le texte ci-dessus) ne sont prises en compte !

S’il est vrai que la décision du Commissaire-enquêteur est (malheureusement) favorable à une urbanisation de la zone concernée, il y a aussi obligation pour la commune de satisfaire les demandes formulées par le Commissaire-enquêteur, avant tout début de travaux.
Or, nous assistons en ce moment à un remblaiement sauvage illégal orchestré par la municipalité afin de rehausser des prairies humides classées ZNIEFF 1, sans attendre les résultats des enquêtes préconisées par le Commissaire-enquêteur.

Est-ce légal ?
Et qu’en est-il du PPRI en cours d’élaboration ?
Depuis Xynthia, les normes de gestion des eaux pluviales à prendre en compte sont considérablement plus draconiennes que celles existant au moment de la modification de ce POS.
Ci-dessous, extrait du registre des délibérations du Conseil Municipal de l’Epine dans sa séance du 26 Février 2010:

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Le CA se réunit

Hier soir, premier vendredi du mois de mai, les administrateurs de l’association Vivre l’île 12 sur 12 ont tenu leur réunion mensuelle.

Ils ont confirmé la date de l’Assemblée générale 2011, qui se tiendra à la Prée au Duc le jeudi 21 juillet. Les adhérents recevront leur convocation dans le courant du mois de juin.

Le CA a discuté de l’information des adhérents; il a été décidé que le Bulletin  d’informations paraîtrait désormais trois fois par an, en janvier, juin et octobre, à partir du Numéro 60, qui sortira en octobre 2011. Ils ont évoqué la nouvelle fédération, Vendée Nature Environnement, et l’assemblée générale de COORLIT85; les travaux sur la Chaussée Jacobsen; les travaux à l’entrée de ville de Noirmoutier, et sur la route de l’Herbaudière. Les administrateurs qui assistent aux conseils municipaux et communautaire ont fait part de leurs impressions, et les courriers envoyés et reçus ont été commentés (en particulier, une réponse de la part du Maire de Noirmoutier en l’île à notre lettre concernant les travaux de défense contre la mer).

Le Conseil d’administration se réunit une fois par mois, en général le premier vendredi du mois. Tout adhérent qui le souhaite peut assister à une réunion : il suffit pour cela de nous envoyer un courriel à l’adresse que vous trouverez en haut de cette page, ou bien de prendre contact directement avec un administrateur. Vous trouverez les noms des administrateurs en bas de la page “Qui sommes-nous?“, accessible à partir de l’onglet “L’Association” en haut de chaque page de ce blog.

Si vous envisagez de poser votre candidature au Conseil d’administration, pensez à assister pendant quelques mois aux réunions en tant qu’invité avant de prendre votre décision. Vous pourrez participer aux travaux et vous familiariser avec nos méthodes; évidemment les invités n’ont pas voix délibérative lors des réunions du Conseil d’administration; mais celui-ci n’est pas souvent amené à délibérer formellement.

Parc éolien : le Conseil Général veut bien

Selon un article de Ouest France en ligne daté d’aujourd’hui, le Conseil Général de Vendée vient d’adopter une résolution acceptant le projet de parc éolien entre les îles de Noirmoutier et Yeu.

Cette décision, adoptée par 27 voix (les élus du MPF, le parti de Philippe de Villiers, ainsi que Jacques Oudin s’étant abstenus), serait :

« encadrée […] de 5 conditions: D’abord des engagements fermes et écrits pour des retombées en matière d’emploi. Ensuite que l’Etat donne des garanties pour confirmer la non-réalisation des projets d’extractions de granulats marins dans ce secteur. Encore que le groupe WPD, porteur du projet, supprime une ligne de 12 éoliennes sur les 96 fleurs du vent prévues pour réduire l’impact visuel. Aussi que les opérateurs, désormais un consortium économique industriel et technique regroupant aussi Alstom et EDF Energies-Nouvelles, intègrent dans leur projet la prise en charge de l’alimentation électrique d’une future unité de dessalement d’eau de mer vendéenne et contribuent à des expérimentations sur les énergies renouvelables (propulsion électrique des bateaux par exemple). Enfin que l’Etat ne demande pas plus à la Vendée pour l’éolien terreste que l’objectif fixé à l’horizon 2020 d’une production de 230 mégawatts. »

Travaux en cours

Existe t-il un plan d’ensemble ? Ou sommes-nous les témoins effarés de travaux mis en chantier au coup par coup?

Ci-dessous, des photos prises samedi 16 avril 2011.

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Arrivée à Noirmoutier par la mer, c’est «  béton » vers le port patrimonial.

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La chaussée Jacobsen bétonnée à 5m NGF se termine à Fort Larron par un muret détruit, non reconstruit à ce jour (à gauche) puis par une rangée de piquets.
Au delà de cette rangée incongrue de piquets cette zone reste extrêmement vulnérable.
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Ce passage dans la rangée de piquets, créé pour faciliter le franchissement de la dune par les barges tractées de professionnels, est aussi une invite aux eaux de tempête à pénétrer vers Fort Larron et le Müllembourg (on peut apprécier la hauteur de la dune de chaque côté de ce passage à environ 3mNGF). Zone clairement toujours à risque !
Curieusement, cette situation évidente ne semble pas concerner les responsables (ou le responsable) de la défense contre la mer.
Situation aberrante parmi d’autres…

Parc éolien des deux îles : le vent tourne !

Selon la Gazette des communes (édition en ligne) en date du 19 avril (cliquez ici pour lire l’article), il semble probable que l’assemblée départementale se prononcera d’ici quelques jours en faveur du projet du vaste parc éolien offshore envisagé par le groupe allemand WPD entre les îles de Noirmoutier et Yeu.

Parc éolien des deux îles

(Image prise sur le site de l’EPAW.)

Un maire en garde à vue

Le maire de la Faute sur Mer est poursuivi pour mise en danger de la vie d’autrui et homicide involontaire. Il a été placé en garde à vue hier et y a passé la nuit.

Vous pourrez lire un article de Ouest France en ligne en cliquant ici.

L’Express  précise que, selon l’avocat du Maire, « On lui reproche de ne pas avoir respecté des règlements que, pour beaucoup, il ne connaissait pas ».

Pour d’autres articles, cliquez sur ce lien.

Espérons que les maires de nos communes noirmoutrines  s’informeront des règlements applicables, afin d’éviter de partager cette expérience désagréable.

Réunion du Conseil d’Administration

Le Conseil d’Administration de Vivre l’île 12 sur 12 s’est réuni hier soir, premier vendredi du mois d’avril.

Les administrateurs se sont organisés pour la production et l’envoi du N°59 du Bulletin d’Infos, à sortir avant la fin du mois. Ils ont identifié des dates possibles pour l’Assemblée Générale 2011; les adhérents seront informés en temps utile.

Il a également été question des travaux sur la rive sud du port de Noirmoutier, du maintien ou non de notre adhésion à l’association Paysages de France, qui s’est scindée en deux; de l’enquête publique qui doit avoir lieu ce mois-ci à La Guérinière, pour la modification du POS.

Nous avons passé en revue, comme d’habitude, les conseils municipaux et communautaire du mois passé, et les courriers envoyés et reçus en mars.

La soirée s’est terminée par le désormais traditionnel verre de l’amitié accompagné de terrines maison fabriquées par un membre du CA.

Le Conseil d’administration se réunit une fois par mois, en général le premier vendredi du mois. Tout adhérent qui le souhaite peut assister à une réunion : il suffit pour cela de nous envoyer un courriel à l’adresse que vous trouverez en haut de cette page, ou bien de prendre contact directement avec un administrateur. Vous trouverez les noms des administrateurs en bas de la page “Qui sommes-nous?“, accessible à partir de l’onglet “L’Association” en haut de chaque page de ce blog.

Si vous envisagez de poser votre candidature au Conseil d’administration en 2011, pensez à assister pendant quelques mois aux réunions en tant qu’invité avant de prendre votre décision. Vous pourrez participer aux travaux et vous familiariser avec nos méthodes; évidemment les invités n’ont pas voix délibérative lors des réunions du Conseil d’administration; mais celui-ci n’est pas souvent amené à délibérer formellement.

Un nouveau logo pour l’association

Depuis un certain temps, nous pensons que notre image de marque a besoin d’être renouvelée.

La Communauté de communes de l’île de Noirmoutier, ainsi que les quatre communes, ont adopté en février de l’année dernière un nouveau logo, destiné à renouveler leur image un peu vieillissante.

Admiratifs devant leur succès, nous avons décidé de suivre leur exemple. Malheureusement nous n’avons pas les moyens dont elles disposent (apparemment, il faut compter quelques €10.000 pour créer un logo); c’est pourquoi nous avons dû faire de notre mieux avec les ressources à notre disposition (comme qui dirait « les moyens du  bord »).

Nous nous sommes inspirés du logo adopté par nos élus; mais nous savons qu’ils ne nous en voudront pas, puisque ce logo s’inspire à son tour d’un de ceux proposés pour l’Escale Nautique quelques mois auparavant.

Vous découvrirez ci-dessous notre nouveau logo. Nous envisageons la possibilité de faire fabriquer des articles décorés de ce logo (t-shirts, tasses, sacs de plage etc.) que nous pourrions vendre à nos adhérents et sympathisants. Dites-nous ce que vous en pensez…

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La Jetée Jacobsen : nous écrivons au Préfet

Le 24 mars, nous avons envoyé la lettre suivante au Préfet de la Vendée, avec copie au Président de la Communauté de communes, à la Sous-préfète et à l’Architecte des Bâtiments de France.

Objet : Travaux sur la chaussée Jacobsen à Noirmoutier-en-l’Ile.

Monsieur le Préfet,

Certains membres du CA de l’association « Vivre l’Ile 12 sur 12 » participaient régulièrement à la commission de défense contre la mer, mise en place par la Communauté de Communes de l’Ile de Noirmoutier et ce jusqu’à la  date du 5 décembre 2009. Or, malgré nos demandes réitérées avant, puis après le début des travaux sur la digue Jacobsen, aucun calendrier des travaux, aucun plan concernant ce projet d’importance ne nous ont été communiqués, sauf pour un document de mauvaise qualité aux plans illisibles, délivré début février 2011, alors que les travaux sont en voie d’achèvement.

Invités par le Président de la Communauté de Communes à aller voir sur place, ce qui est seulement possible le dimanche pour des questions de sécurité, nous avons découvert, effarés,  la dénaturation de cette chaussée historique, secteur classé.
Que voit-on ? Une fortification qui débute après la digue de Fort-Larron et s’arrête au niveau de la chapelle des Martyrs. Du béton, deux murs, une large voie réservée aux ostréiculteurs (qui ne l’empruntent que dix jours par mois), la chaussée réduite de 5 mètres à 4 vers le milieu, l’espace traditionnellement réservé aux promeneurs, piétons et cyclistes, devient cohabitation sur la portion congrue. L’une des balades champêtres favorites des Noirmoutrins est aujourd’hui disparue, mais des passerelles en bois sont prévues pour la sécurité des promeneurs. L’aspect esthétique de cette zone  défigurée donne l’impression d’un mur de béton entre la mer et la réserve naturelle.

Nous sommes très soucieux de la protection de la population, mais d’une façon cohérente, et pas à ce prix là ! Pas ce gaspillage financier et cette atteinte à l’environnement !

Quelles sont les véritables raisons qui justifient ces travaux ? Ouest-France du 18 mars 2011 nous apprend qu’un nouveau lotissement est prévu dans le Mullenbourg, alors que plusieurs POS successifs  avaient retiré ces zones de l’urbanisation.
Qu’en est-il réellement ? Comme d’habitude, la concertation n’est pas de mise.

Certes, cette jetée avait besoin de travaux de consolidation, l’étanchéité devait être revue côté chenal, et une rehausse par un muret eut suffi, mais l’urgence ne se situe pas là, tant que le plan de protection ne prend pas en compte une cohérence du niveau de crête depuis les Sableaux jusqu’à l’écluse sur l’étier de l’Arceau.

Comment peut-on réaliser une telle structure à 5,00m NGF qui sera irrémédiablement contournée en cas de surcote, les points bas se situant sur les berges du port de Noirmoutier à 3,80m NGF, certaines sections des Sableaux (une barrière récente en partie amovible doit éviter les franchissements) et la pointe de Fort Larron sur laquelle le muret en continuation de la jetée Jacobsen s’interrompt brutalement.

Les berges de l’étier de Ribandon et les digues de Ribandon est et ouest confortées protégeraient les quartiers alentours de la montée des eaux. De même, les travaux actuellement en cours sur la berge sud du port (submergée lors de Xynthia), qui ne semblent pas prévoir un rehaussement à 5,00m NGF en continuité avec la jetée Jacobsen nous semblent parfaitement incohérents.
Qu’en est-il du rehaussement à 5,m NGF du quai nord, également submergé lors de Xynthia, et de la mise en sécurité à 5,00m NGF de l’écluse de l’étier du Moulin récemment remodelée avec des normes déjà dépassées ? Une continuité de la ligne de crête à 5m NGF depuis la plage St Pierre jusqu’à l’écluse de l’étier des Trois Coëfs, nous semblent bien dans la logique de rehaussement à 5,m NGF de la jetée Jacobsen décidé à la hâte par la Communauté de Communes.

En ces temps difficiles, nous percevons là, un chantier de travaux décidés à la hâte, avant la mise en place d’un PPRI cohérent. On ne peut que s’inquiéter de cette utilisation de l’argent public à des fins autres que la défense contre la mer.

Dans l’attente de votre position, je vous prie d’agréer, Monsieur le Préfet l’assurance de ma haute considération

Marie-Thérèse BEAUCHÊNE

Présidente

La Jetée Jacobsen : travaux

Selon un article publié dans le Courrier Vendéen du 17 mars 2011, « l’affaire de la Jetée Jacobsen peut encore connaître quelques remous avant que l’édifice soit rouvert au public. Cette réouverture est annoncée pour le mois de mai. »

Vous pourrez lire l’article en cliquant sur la miniature ci-dessous:

Courrier Vendéen du 17 mars 2011

Ci-après, des photos récentes de la jetée (cliquez sur les miniatures). Qu’en pensez-vous ?
ja-004.JPG La Jetée Jacobsen : travauxja-003.JPGjetee4.JPGjetee5.JPGja-005.JPGjetee9.JPGjetee8.JPGjetee6.JPGjetee7.JPGjetee3.JPGjetee2.JPGjetee1.JPGja-010.JPGja-009.JPGja-008.JPGja-007.JPGja-006.JPG

La pointe de la Fosse (2ème épisode)

Début décembre 2010 nous avions signalé (à la mairie de Barbâtre, à la Communauté de Communes et à la Préfecture), l’érosion rapide affectant la pointe de la Fosse depuis le pont vers l’ouest. (Voir notre article en cliquant ici.)

Un courrier du maire de Barbâtre se voulait rassurant.

Qu’en est-il aujourd’hui ?
Que s’est-il passé depuis cette date ?
Les pouvoirs publics se sont-ils véritablement inquiétés de la situation ?
Ont-ils la volonté de résoudre ce problème qui, s’il n’affecte pas directement la protection de biens ou de personnes, influe directement sur l’intégrité du territoire insulaire ?

Malheureusement NON, et les images suivantes illustrent bien cette négligence coupable.

Fin novembre 2010

Ci-dessus : fin novembre 2010

15 mars 2011

Ci-dessus : 15 mars 2011

On peut constater au niveau de la roche au premier plan un recul de la falaise de sable d’environ 5 mètres en trois mois.
Le sentier piétonnier largement entamé est en partie disparu.
Et cela alors qu’aucune tempête, aucun coup de vent puissant n’a affecté ce site depuis décembre 2010. On n’ose imaginer l’effet d’un coup de vent de suroit qui frapperait de plein fouet cette dune fragilisée.
Le sable remis en suspension par l’érosion qui affecte ce site à chaque marée d’un coefficient supérieur à 80, repris par le puissant courant de jusant, participe à l’ensablement du chenal, à la formation de bancs de sable vers le nord ouest et à l’ensablement des nourres et des tables ostréicoles, aujourd’hui délaissées.

Les photos suivantes sont tout aussi parlantes (cliquez sur les miniatures pour les agrandir) :

érosion continue autour des piles du pont érosion continue autour des piles du pont

les racines tentent de freiner l’érosion les racines tentent de freiner l’érosion

fin du sentier piétonnier  fin du sentier piétonnier

début de submersion  début de submersion

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Plus au nord, les plantes colonisatrices ont commencé leur travail de fixation du sable sur une zone affectée par les prélèvements de sable.

Xynthia : une tragédie prévisible

La revue Place Publique vient de sortir un hors série intitulé « Xynthia, une tragédie prévisible » sous la direction de Denis Mercier et Martine Acerra.

Place publique - xynthia

Cette publication est issue du colloque « La violence de la mer : impact de la tempête Xynthia du 28 février 2010 sur le littoral atlantique », organisé le 3 décembre 2010 à la Maison des Sciences de l’Homme Ange Guépin avec le soutien de l’université de Nantes et la Région des Pays de la Loire.

Il est en vente au prix de 5 euros.
ISBN 978-284809-169-3

http://www.revue-placepublique.fr/styled-2/Hors serie/xynthia.html

Ce volume regroupe les contributions de géographes, d’historiens, de juristes, d’économistes.

Urbanisation : ce que Xynthia a changé (ou pas)

Un an après la tempête Xynthia, le plan national submersions rapides vient d’être validé par le premier ministre, après une large concertation conduite de juillet 2010 à début février 2011. Véritable feuille de route de l’Etat en matière de prévention des risques d’inondation, ce plan, doté d’un budget de 500M€, comprend plus de 60 actions concrètes. Et un nouvel appel à projets « programmes d’actions de prévention des inondations  » (PAPI) est lancé.

Dans le plan présenté la semaine dernière, la ministre de l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, affirme que « Aucune construction de digue ne pourra être autorisée pour ouvrir de nouveaux secteurs à l’urbanisation. »

Selon le Président de la Communauté de communes de l’île de Noirmoutier, Noël  Faucher, cité dans cet article du journal Ouest France en ligne, « l’État préfère les lézards à la sécurité des populations. »

Cependant, selon le programme du Ministère de l’Ecologie, « l’engagement de 1200 km de travaux de confortement d’ouvrages est prévu sur la période 2011-2016 et l’Etat mobilisera pour cela des ressources de l’ordre de 500M€. »

Le 16 mars 2010, le Président de la République, lors d’un discours à La Roche sur Yon, disait : »Nous allons considérablement accélérer le déploiement sur le territoire des plans de prévention des risques. Nous ne pouvons plus attendre des années pour que ceux-ci soient mis en place. Notre objectif est simple, je vous l’annonce : dans trois ans, toutes les communes situées dans des zones à risques seront couvertes par un plan de prévention. »

Les quatre communes de l’île sont concernées par l’accélération des PPRI.

Cotisations 2011

L’adhésion à l’association agréée de défense de l’environnement de l’île de Noirmoutier Vivre l’île 12 sur 12 est annuelle, par année civile. C’est pourquoi nous demandons à nos adhérents de bien vouloir renouveler leur cotisation pour 2011 le plus vite possible, si ce n’est déjà fait: ce faisant, vous facilitez beaucoup la tâche de la Trésorière! Vous recevrez votre reçu fiscal dans le numéro du bulletin d’informations qui suit la réception de votre chèque: par souci d’économie, nous n’envoyons pas les reçus fiscaux séparément.

Si vous n’êtes pas encore adhérent, nous serions heureux de vous compter parmi nous.

Tous les renseignements utiles pour adhérer ou renouveler son adhésion se trouvent dans les pages “L’association”, sous l’onglet en haut à droite de chaque page de ce blog. Le formulaire d’adhésion peut être téléchargé en cliquant ici.

En tant qu’adhérent, vous recevrez le bulletin d’informations de l’association, qui paraît trois ou quatre fois par an; et vous pourrez assister avec voix délibérative à l’Assemblée Générale, qui a lieu tous les ans au mois de juillet.

Tout adhérent qui le souhaite peut demander à assister à une des réunions mensuelles du conseil d’administration de l’association (normalement le premier vendredi du mois). Il suffit pour cela de contacter un des administrateurs (dont la liste figure en bas de la page que l’on trouve en cliquant ici).

Xynthia, un an après

Au petit matin du 28 février 2010, la tempête Xynthia a balayé nos côtes, coïncidant avec une très forte marée et une surcôte importante.

Sur ce blog nous avons publié un article dès le 1er mars, et une centaine de photos dans les jours qui ont suivi la tempête.

Le 17 février, le Courrier Vendéen a consacré un article aux actions prises depuis un an à Barbâtre et La Guérinière pour la défense contre la mer (pour lire l’article, cliquez sur la vignette).

Courrier vendéen du 17 février 2011

Le Journal de 13 heures de TF1 consacrera un sujet à Xynthia chaque jour de cette semaine. Pour revoir celui d’aujourd’hui, cliquez sur le lien.

12 sur 12 et les documents d’urbanisme

Vivre l’île 12 sur 12, c’est près d‘un millier d’adhérents, résidents principaux ou secondaires qui se sont associés pour défendre un extraordinaire environnement, celui de leur île. Le Conseil d’administration de l’association est chargé de réaliser pratiquement cet objectif, il suit inlassablement les problèmes d’urbanisme et particulièrement l’élaboration des documents d’urbanisme que sont les PLU et le SCOT.

C’est ainsi qu’ils sont amenés à décortiquer et quelquefois à critiquer les orientations et le travail des élus responsables des documents d’urbanisme.
Ce travail est reconnu car nous sommes invités à participer aux réunions de préparation des documents (PLU et SCOT) soumis à enquête publique. Lors de l’enquête nous complétons l’information des commissaires enquêteurs en leur apportant des « informations de terrain ». À l’issue des enquêtes, si des projets menaçant l’environnement sont illégaux, nous déposons un « recours gracieux » auprès de la commune soulignant cette illégalité. Quand ce recours est rejeté nous demandons au Tribunal administratif d’examiner l’acte litigieux. C’est ce scénario qui s’est déroulé lors de la mise en place du PLU de Noirmoutier. A l’issue, le Tribunal de Nantes a ainsi reconnu que des zones humides, au caractère de bassin d’orage et inondables (Roussières, Prés Patouillards, etc.) devaient être protégées et en tous cas ne pouvaient être déclarées urbanisables.

Le PLU a été annulé.

Dans le même ordre d’idées :
La communauté de communes de l’Île de Noirmoutier a rejoint le syndicat mixte « Marais Bocage Océan ».

Ce syndicat mixte réunit cinq communautés de communes représentées par 28 délégués. L’île de Noirmoutier ne sera représentée que par 3 délégués. Ce syndicat mixte doit élaborer un Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) Nord Ouest Vendée.
Le SCOT de Noirmoutier va disparaître. Un certain nombre des compétences communales et intercommunales vont donc être déléguées à un organisme où les voix  noirmoutrines risqueront de ne pas être audibles.
Pourquoi pas ?
Mais cela mérite explications ! Nous estimons que nos élus nous doivent ces explications, nous demandons donc qu’une réunion publique soit organisée dans ce but.

L’érosion à la Fosse : le maire de Barbâtre nous répond

En décembre nous avons publié sur ce blog un article sur l’érosion constatée à la Fosse, avec un lien vers le dossier que nous envoyions à la mairie de Barbâtre, à la Communauté de communes, au Préfet et au sous-Préfet.

En décembre, nous avons reçu du Maire de Barbâtre la réponse que vous pourrez lire en cliquant sur la miniature ci-dessous.

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La concession de l’Astrolabe

Nous avons envoyé la lettre suivante aux commissaires enquêteurs responsables de l’enquête publique relative à l’extraction de granulats marins sur le site de l’Astrolabe:

ENQUETE PUBLIQUE EXTRACTION GRANULATS MARINS site ASTROLABE du 6 décembre 2010 au 11 janvier 2011
Demande de concession minière et d’autorisation d’ouverture des travaux d’exploitation du gisement de granulats marins dénommé « concession de l’ASTROLABE »

Messieurs les Commissaires enquêteurs,

J’ai l’honneur de vous faire parvenir les observations de l’association agréée de défense de l’environnement Vivre l’île 12 sur 12 relatives à l’enquête que vous diligentez.
Notre préoccupation, lors des enquêtes précédentes (CAIRNSTRATH et PILIER) portait principalement sur les côtes noirmoutrines où le volume de sédiments transportés par la dérive littorale détermine le recul ou le maintien du trait de côte. Nous savons que toute modification de ce volume et de ce mécanisme est capitale pour la survie de l’île.
L’extraction de granulats marins est certainement une activité indispensable à l’économie de notre pays. C’est une industrie hautement concurrentielle et rentable, la preuve dans ce dossier soumis à enquête, le groupe LAFARGE a pris la décision d’être son propre maitre d’ouvrage en souhaitant approvisionner le marché de la construction du Grand ouest en sables marins.

Vous allez avoir à émettre un avis concernant une nouvelle concession d’extraction de granulats marins certes plus éloignées (25 km des côtes de l’ile) que celles existantes dans l’estuaire de la Loire et au large de notre île.

Croyez, messieurs les Commissaires enquêteurs, en l’assurance de mes sentiments distingués.

La Présidente, Marie-Thérèse Beauchêne

Vous pourrez télécharger le texte de nos observations en format pdf en cliquant ici.

Notre association a particulièrement apprécié la présentation et la transparence du pétitionnaire sur ce dossier, et nous tenons à l’en remercier.

Pour ceux que cela intéresse, ce blog contient plusieurs articles sur les concessions d’extraction de granulats autour de nos côtes; pour les consulter, on peut sélectionner la catégorie « Extraction de granulats » dans la liste à droite, ou cliquer sur le lien en haut de cet article.