Soirée RAMSAR 2024

Dans le cadre de la journée mondiale des zones humides, le Syndicat Mixte Baie Bourgneuf organise une conférence grand public sur la Loutre d’Europe.

Le SMBB vous convie à cette soirée Ramsar 2024 qui aura lieu le 9 février à 20h salle des primevères à Saint-Gervais et qui sera consacrée à une conférence sur la Loutre d’Europe (voir affiche de la soirée ci-joint pour diffusion). Venez tout découvrir sur ce mammifère discret mais bien présent en Marais breton !  

Journée Mondiale des Zones Humides (JMZH)

de la part de Madame Julie Ayçaguer

Chargée de mission Natura 2000 et Ramsar Syndicat Mixte de la Baie de Bourgneuf

Comme chaque année pour fêter la journée mondiale des zones humides (JMZH), le SMBB propose une soirée grand public qui en 2023 sera consacrée aux amphibiens le vendredi 24 février 2023 à 20h, salle de la Baritaudière – rue des pins à Saint-Hilaire-de-Riez (85).

Venez échanger avec Philippe Evrard de la Société Herpétologique de France appuyé par Jean-Guy Robin. Grenouilles et Tritons n’auront plus de secret pour vous !

La soirée est organisée par le Syndicat Mixte de la baie de Bourgneuf en partenariat avec la commune de Saint-Hilaire-de-Riez.

L’entrée est libre et gratuite. 

D’autres animations sont proposées sur le site Natura 2000 dans le cadre de la JMZH, vous trouverez le programme commun ci-joint. Il débute ce samedi 28 janvier.

https://www.12sur12.org/wp-content/uploads/2023/02/2023-Poster-soiree-ramsar-V5-scaled.jpg

 Ci-joint également le programme de la journée mondiale des zones humides sur le Lac de Grand Lieu.

https://www.12sur12.org/wp-content/uploads/2023/02/Programme-JMZH-2023_Grand-Lieu.pdf

La Berche ; zone humide à défendre

Nous avons été alertés, début 2022, par une avancée des cultures sur une partie de la zone humide de La Berche, protégée par la convention RAMSAR et en site Natura 2000*.  La confrontation des documents et l’observation sur le terrain, la ligne électrique servant de repère, ont confirmé cette alerte.

Vivre l’Ile 12 sur 12 a signalé cette atteinte à la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) en charge de la protection, entre autres, des zones humides. L’association vient de reprendre contact avec la DDTM pour s’informer de son action.

Rappel juridique: Les travaux sur une zone humide, comme un comblement, sont régis par l’article L212-1 du code de l’environnement : soumis au régime de déclaration pour une surface entre 0.1 hectare et 1 hectare, au régime de l’autorisation, pour une surface supérieure à 1 hectare.

*voir notre article du 12 février 2022, catégorie « zones humides »

Nos documents:

Zone humide RAMSAR, La Berche
La Berche, Natura 2000
Photo montrant la culture sur la zone 17.03.2022

Notre courrier à la DDTM:

https://www.12sur12.org/wp-content/uploads/2022/10/courrier-DDTM-La-berche-24-03-22.pdf

Rappel sur l’importance des zones humides :

La survie de nombreuses espèces végétales et animales dépend directement de la présence des milieux humides et de leurs richesses. Les milieux humides sont des amortisseurs du changement climatique. Ils stockent le carbone atmosphérique, empêchant de grandes quantités de CO2 de rejoindre l’atmosphère. Ils absorbent l’eau et freinent sa circulation, réduisant ainsi les crues et les inondations. Ces écosystèmes sont un rouage essentiel du cycle de l’eau à l’échelle de la Terre.

L’urbanisation, l’intensification de l’agriculture et de la production forestière, le drainage, l’aménagement des cours d’eau, le prélèvement d’eau, l’extraction de matériaux et l’assèchement sont, entre autres, les menaces qui existent sur les zones humides.

http://www.zones-humides.org/entre-terre-et-eau/une-zone-humide-c-est-quoi

https://agriculture.gouv.fr/les-zones-humides-atout-pour-la-biodiversite-leau-et-les-territoires

Notre action contre le PLU de L’Epine : le secteur de La Cacou

Vivre l’Ile 12 sur 12 avait formulé un recours gracieux à l’encontre de la délibération du Conseil Municipal de L’Epine (28/06/2021) approuvant le PLU communal (voir l’article du 30/08/2021 sur notre site). Le Président de la Communauté de Communes de l’Ile de Noirmoutier, par courrier du 22/10/2021, nous a signifié le rejet de ce recours gracieux.

Pour Vivre l’Ile 12 sur 12, les réserves du Commissaire Enquêteur n’ont pas été levées dans le PLU approuvé par le Conseil Municipal. L’association retient trois zonages illégaux dans sa revendication, ce sont : le secteur de la Cacou, le camping de La Bosse et la zone située au Nord-Est du port de Morin.

Le 22/12/2021, Vivre l’Ile 12 sur 12 a saisi le Tribunal Administratif de Nantes d’un recours en annulation de la délibération du conseil municipal de L’Epine approuvant ce PLU.

Dans un premier temps, nous souhaitons vous présenter l’argumentation que nous avons bâtie et soumise à notre avocat et conseil pour défendre et protéger le secteur de la Cacou.

Ce secteur de végétation est la partie sud d’un marais dont elle est séparée par la route surélevée du Port de Morin. Il constitue une zone humide régulièrement inondée en hiver. Le PLU prévoit pourtant d’urbaniser, à vocation d’habitat, cette zone (32 logements minimum). Pour l’association, l’erreur d’appréciation est manifeste.

Voici, sous ce lien, les éléments de notre argumentation :   OAP La Cacou_Requête

Journée mondiale des zones humides Soirée Ramsar, baie de Bourgneuf

La convention de Ramsar, officiellement convention relative aux zones humides d’importance internationale (entre autres comme habitats des oiseaux d’eau), couramment appelée convention sur les zones humides, est un traité international adopté le 2 février 1971 à Ramsar, en Iran, pour la conservation et l’utilisation durable de ces zones humides. Il vise à enrayer leur dégradation ou disparition, aujourd’hui et demain, en reconnaissant leurs fonctions écologiques ainsi que leur valeur économique, culturelle, scientifique et récréative sous la désignation de site Ramsar.

Pour commémorer cette signature, chaque année, le 2 février, la Journée mondiale des zones humides est célébrée.

Pour fêter cette journée, le Syndicat Mixte de la Baie de Bourgneuf (SMBB), acteur du développement du bassin versant de la Baie de Bourgneuf, propose une soirée grand public, en partenariat avec la commune de Barbâtre.

Vous êtes attendus nombreux le vendredi 25 février 2022, 20h

Salle du village club Miléade-204 rue de l’estacade à Barbâtre

pour une conférence consacrée à la biodiversité de la baie de Bourgneuf

Venez échanger avec Anne-Laure Barillé, océanographe et Marion Rabourdin, ornithologue sur l’incroyable biodiversité de la baie de Bourgneuf. Récifs d’hermelles, herbiers de zostères et limicoles n’auront plus de secret pour vous.

Soirée Ramsar 25.02.2022

Film : découvrez en 5 min le site Natura 2000 et Ramsar et son extraordinaire biodiversité !

Pas de vacances pour Vivre l’Ile 12 sur 12

Le 12 juillet 2020, la Présidente de Vivre l’Ile 12 sur 12 signalait, par le biais de la messagerie du site de la mairie de Noirmoutier en l’Ile, 2 infractions au PLU, voici ce message :


Urgent : notre association vous signale 2 infractions au PLU

  1. installation d’un cirque sur un terrain cadastré J694 classé Nm (ex 146.6) zone humide à protéger
  2. ouverture aux camping-cars d’un terrain cadastré AQ417 appartenant à l’état, géré par l’ONF classé NP et N 121-23 (ex 146.6) zone de biodiversité à protéger

Merci de faire le nécessaire pour remédier rapidement à ces 2 infractions

Cordialement    Annik Damour


 

Le 16 juillet 2020, une réponse de la directrice de l’Urbanisme nous informait que :

« Concernant l’installation du cirque, au vu des législations et réglementations en vigueur, une procédure était actuellement en cours et que son caractère judiciaire excluait toute information à un tiers. Elle ne pouvait donc nous communiquer davantage d’éléments.

Quant à la zone camping-cars, la parcelle est classée en zone Np au PLU et il peut y être réalisé une aire de stationnement à caractère paysager. »

Suite à cet échange, nous avons observé que la signalisation avait été modifiée au niveau de l’aire « camping-cars » à l’Herbaudière mais que le front de mer est toujours occupé. Nous précisons que l’aire de stationnement réservée jusqu’à présent aux camping-cars a effectivement un caractère paysager (arbres et buissons masquant les véhicules) mais que cette extension récente en est dépourvue (elle fait partie des projets de l’ONF dans le cadre du schéma d’accueil du public, travail avec la Communauté de Communes).

Par contre, à ce jour, 04 août 2020, rien n’a bougé sur la parcelle à l’entrée de Noirmoutier, où est installé le cirque. Ce terrain est pourtant classé zone de marais (site Ramsar, ZNIEFF, voir le site de la DREAL). Pour mémoire, il avait déjà fait l’objet d’une procédure initiée par notre association en 2012 lors de l’installation d’un parking provisoire par la commune. Les «nuisances» évidentes d’installation d’habitations légères et les conditions sanitaires d’utilisation de ce terrain sensible nous inquiètent.

Réponse aux propos de Monsieur le Maire de Noirmoutier-en-l’île

Lors de la séance du Conseil Municipal de Noirmoutier du 22 avril 2014, Monsieur le Maire a porté sur notre association des propos inexacts et préjudiciables.

Nous avons donc repris l’ensemble des dossiers du PLU lancé en 2007, le recours gracieux ainsi que la requête déposée par  » Vivre l’île 12 sur 12  » et enfin le jugement du tribunal administratif de Nantes du 14 décembre 2010,  pour rédiger un argumentaire que nous lui avons transmis en lui demandant de le communiquer à tous les conseillers municipaux. Continue reading

Demain, journée internationale des zones humides

Pour tout dire, nous pouvons déjà les remarquer facilement depuis quelques semaines!
Des périodes très pluvieuses comme nous en vivons pour la deuxième année de suite permettent de remettre la nature à sa place et devraient nous inciter à garder la nôtre…
Il semble pourtant que cela ne suffise souvent pas!

Lire le communiqué de presse ci-joint:
journée zones humides et CP FNE

Le Terpineau : suite

Le 17 mai nous avons publié un article sur le remblaiement d’une zone humide au Terpineau, sur la commune de l’Epine.

En même temps, nous avons alerté COORLIT85, la coordination des associations de défense du littoral vendéen, dont nous faisons partie.

Le 20 mai, COORLIT85 a envoyé un dossier au service Eau de la DDTM (Direction Départementale des Territoires et de la Mer) de la Vendée.

COORLIT85 pose un certain nombre de questions aux autorités départementales :

  • L’enquête loi sur l’eau, qui conditionne l’accord du Commissaire Enquêteur, n’a pas eu lieu à notre connaissance. Si cela est vérifié, les remblaiements effectués sont-ils légaux ?
  • Si cette enquête a eu lieu, quelles mesures compensatoires ont été adoptées, en articulier en matière d’évacuation des eaux pluviales ?
  • Ces mesures sont-elles prises en compte au cours des travaux actuels ?
  • Une autorisation de remblayer a-t-elle été délivrée, et si oui à quelle date ?
  • Les niveaux de submersion possibles ne remettent-ils pas en cause de nouvelles constructions dans ce secteur (cf PPRI en cours) ?

Si ces remblaiements sont effectués sans que l’on ait tenu compte des réserves du commissaire enquêteur à propos de l’enquête loi sur l’eau, COORLIT85 demande que des mesures conservatoires soient rapidement prises.
La même demande est formulée pour une prise en compte des risques de submersion.

Le Courrier Vendéen a publié un article sur cette affaire dans son numéro du 26 mai, que l’on pourra lire en cliquant sur la miniature ci-dessous.

Courrier vendéen du 26 mai 2011

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Comme on le voit sur la photo ci-dessus, prise le 28 mai, l’accès aux engins a été bloqué et le remblaiement interrompu.

Terminator II – amélioration du cadre de vie à l’Épine

Au Terpineau, on assiste à la destruction programmée d’une zone humide d’une importance essentielle pour la commune de l’Epine en tant que bassin d’orage, de trame verte et de coupure d’urbanisme.
Cette destruction est illégale, puisque le POS de l’Epine interdit tout rehaussement de terrain.

Pourquoi ce vandalisme ?

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Le 11 mai 2011, des camions bennes déversent du remblai sur cette zone déjà victime d’un remblaiement illégal l’année dernière.

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Manœuvres sournoises sans étude d’impact, quelle « transparence » peut-on espérer d’élus aussi obscurantistes?

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« Glaïeul de Byzance », plante ancienne protégée !
Sous peu, celle-ci n’offrira plus sa beauté au passant.

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Fossé est-ouest, en voie de comblement.

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Fossé de drainage des eaux pluviales en voie de disparition, d’une grande importance lors de précipitations orageuses, il permettait de limiter les inondations dans cette zone exposée, à 1,7m NGF (altitude de bossis, le creux du fossé ci-dessus est à environ 0,7m NGF).

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Fossé de réception des eaux pluviales dont on peut voir le busage en haut de l’image.
Bonne chance aux voisins !

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Un engin de la commune étale le remblai, sans coup férir.

Comment peut-on justifier la destruction de cette zone humide patrimoniale ?
A qui profite cette destruction irrespectueuse?

Comment ne pas reconnaître aux zones humides comme le dit le professeur Verger, « leur intérêt écologique, leur rôle dans l’amélioration de la qualité des eaux et leurs valeurs productive et paysagère ».

En France, la loi sur l’eau de 1992 donne des zones humides cette définition :
« On entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».

Située au fond des marais du centre de l’Ile, cette zone est de toute évidence fort ancienne; selon le géologue Paul Bernier (Environnement littoral, Ile de Noirmoutier page 132), cette zone correspondrait à la ligne de rivage, vasière, il y a 5000 ans !

Ci-dessous, la zone humide (bassin d’orage) de Terpineau et son important réseau de fossés indispensables à l’évacuation du pluvial sous la route du Morin:terpineau8.jpg
Les fossés de drainage sont visibles en bleu.
La zone hachurée en rouge représente la zone comblée en 2010.
A l’heure actuelle, le remblaiement se poursuit à partir de la petite zone rouge en bas à droite vers l’ouest. On peut y remarquer les deux fossés est-ouest mentionnés plus haut.

On peut apprécier l’important réseau de fossés (en bleu) en voie de comblement.
Les hauteurs indiquées sur la carte sont en NGF (Nivellement Général de la France).
Pour mémoire, lors de la tempête Xynthia, on a constaté une hauteur de 4m NGF dans le port de Noirmoutier.
La chaussée Jacobsen vient d’être rehaussée à 5m NGF

On peut aussi constater l’absence totale de mesures compensatoires capables de maintenir une circulation du pluvial par un busage adapté.

Le mot de la fin au professeur Verger ;
« Après avoir longtemps été le lieu d’expression d’une volonté unipolaire des sociétés dans un système socioculturel d’intensification de la production agricole et salicole, les zones humides se trouvent aujourd’hui au carrefour des volontés multipolaires d’aménagement, après une prise de conscience de leur valeur écologique et patrimoniale. »

Ce remblaiement est-il légal ou non ?

Extrait de la lettre expédiée au Commissaire-enquêteur par l’Association Vivre l’Ile 12 sur 12, le 21 décembre 2009 :

Monsieur le Commissaire enquêteur,
J’ai l’honneur de porter à votre connaissance les observations suivantes :
[…]
En ce qui concerne le secteur de Terpineau, nous considérons que l’appréciation de l’autorité départementale en matière d’environnement en l’occurrence la DREAL des Pays de Loire qui le signale comme zone humide probable avec bonne fiabilité n’a pas été prise en compte. Ce secteur de Terpineau est un marais qui a été isolé de la zone centrale de l’Ile par la « deux voies ». Zone très humide, d’une altitude comprise entre 1,8m et 2,2m NGF (pour mémoire le niveau de submersion marine à prendre en compte est de 4 m NGF) elle conserve un réseau de fossés qui la draine et passe sous la deux voies. ZNIEFF de type1, elle doit faire l’objet d’une sérieuse évaluation avant toute urbanisation.
Dans ce contexte, la constitution préalable à cette enquête du dossier d’incidence « loi sur l’eau » aurait mis en évidence l’erreur de cette ouverture à l’urbanisation. Il existe suffisamment d’espaces et dents creuses dans la commune pour atteindre ces modestes objectifs d’urbanisation. Le SCOT impose d’ailleurs que ces espaces soient urbanisés en priorité.

Décision du Commissaire enquêteur :
Décision E09000473/44 du 6.12.2009

« Par ces motifs, je donne un avis FAVORABLE, à l’ouverture à l’urbanisation su secteur du Terpineau, avec les réserves suivantes :
que l’ouverture à l’urbanisation se fasse en une seule opération afin qu’une enquête loi sur l’eau soit effectuée et que soit analysé :
– Les incidences et les mesures compensatoires (secteur humide)
– les prescriptions du sage et du SDAGE.
– La submersion marine.
L’assainissement.…Fait et clos à l’Epine, le 30 décembre 2009
Le Commissaire-enquêteur

Dans l’extrait de la séance du Conseil Municipal de l’Epine du 26 Février 2010 lisible ci-dessous, nous pouvons constater :

Le Conseil municipal a bien « entendu » les conclusions du Commissaire-enquêteur,
A bien « Vu l’avis favorable du Commissaire-enquêteur, à l’exception de l’ouverture à l’urbanisation du secteur du Pas de Lisière ».

Aucune des réserves mentionnées par le Commissaire-enquêteur (voir le texte ci-dessus) ne sont prises en compte !

S’il est vrai que la décision du Commissaire-enquêteur est (malheureusement) favorable à une urbanisation de la zone concernée, il y a aussi obligation pour la commune de satisfaire les demandes formulées par le Commissaire-enquêteur, avant tout début de travaux.
Or, nous assistons en ce moment à un remblaiement sauvage illégal orchestré par la municipalité afin de rehausser des prairies humides classées ZNIEFF 1, sans attendre les résultats des enquêtes préconisées par le Commissaire-enquêteur.

Est-ce légal ?
Et qu’en est-il du PPRI en cours d’élaboration ?
Depuis Xynthia, les normes de gestion des eaux pluviales à prendre en compte sont considérablement plus draconiennes que celles existant au moment de la modification de ce POS.
Ci-dessous, extrait du registre des délibérations du Conseil Municipal de l’Epine dans sa séance du 26 Février 2010:

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Une plante envahissante

Les pages 5 à 8 du journal de la Communauté de communes du mois de septembre 2009 consistent en une plaquette d’information sur la lutte contre le Baccharis halimifolia, ou séneçon en arbre.

Vivre l’île 12 sur 12 s’inquiète depuis longtemps de cette « peste végétale ». En été 2002, nous avons distribué aux iliens et aux vacanciers une brochure donnant des informations sur cette plante; en décembre de la même année, nous avons demandé que des plans anti-baccharis soient adoptés par les communes de l’île; la lutte contre la prolifération du baccharis était le thème de notre stand au Forum des associations en 2004. Nous avons consacré plusieurs articles du blog à ce problème, en particulier celui-ci, en juin 2008.

Baccharis halimifoliabaccharis2.jpgbaccharis3.jpgbaccharis4.jpgbaccharis6.jpgbaccharis5.jpgbaccharis7.jpg

Comme le montrent les photos ci-dessus (cliquez dessus pour les agrandir), septembre et octobre sont les mois de floraison du baccharis. Discret tout le reste de l’année il devient particulièrement visible, et le climat exceptionnellement doux de cette année prolonge encore cette floraison.

Grâce à ses petites fleurs blanches il est facilement repérable et on constate que d’année en année il gagne du terrain dans beaucoup d’endroits. De plus en plus d’arbres isolés se révèlent ici et là et vont immanquablement donner autour d’eux un très grand nombre de plants qui peu à peu vont continuer à envahir le milieu. La situation n’est pas nouvelle mais elle empire. Il est indispensable de prévoir un plan sérieux, à long terme, pour l’éradication de cette plante envahissante.

Heureusement que la Communauté de communes semble se mobiliser, car si l’on tarde encore il faudra bientôt parler davantage de l’ile au baccharis que de l’île au mimosa.

Ficopomatus enigmaticus

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Connu depuis longtemps sur nos côtes sous le nom de Mercierella enigmatica, de son nom commun le cascail, le Ficopomatus enigmaticus est un ver grégaire, originaire de l’hémisphère sud. Apparu dans le nord de la France en 1921, ce ver colonise, de manière plus ou moins permanente, les canaux saumâtres du Nord de la France, du Poitou-Charente et les bassins à flot de certains ports de plaisance.

Le Ficopomatus enigmaticus fabrique un tube calcaire qui lui sert de protection, les tubes se soudant entre eux pour former des récifs qui peuvent atteindre quelques décimètres d’épaisseur. Aussi, dans les bassins à flot, les canaux et lagunes où il se développe, il peut provoquer des désordres divers : canalisations obstruées, structures portuaires ou coques de bateaux colonisées Les concrétions calcaire des colonies de ce ver tubicole  ont posé de sérieux problèmes dans le Polder de Sébastopol, où d’importantes colonies sont observées depuis 2002.

Leur extension pourrait menacer toutes les zones humides saumâtres et salées de l’île.

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Pour en savoir plus, vous pouvez lire  l’article aux pages 12 et 13 de notre Bulletin d’infos No 51 (printemps 2008), que l’on peut télécharger en version pdf en cliquant ici.

Inauguration de la réserve naturelle régionale du Polder Sébastopol

Barbâtre, commune de l’île de Noirmoutier, est décidément une petite commune bien discrète. Les grands événements de ce bourg de 1400 habitants ne risquent pas d’émouvoir le grand public et de passer à la postérité.
Il fête cette année ces 150 ans: les Barbatrins l’ont appris par un article du journal après la rencontre organisée par les élus avec les élèves des écoles maternelles et primaires, et leurs parents. La population n’était pas invitée.
Heureusement le feu d’artifice prévu comme chaque année a permis aux habitants de participer un peu à cet événement.

De nouveau, le 26 août 2008, nous apprenions après coup par le journal l’inauguration de la réserve naturelle régionale du Polder Sébastopol.
of26viii2008.jpg (Ouest France, 26/8/2008: pour lire, cliquez sur la miniature)
Ce qui aurait pu être une grande fête du pays a été gardé secret. Pourquoi? N’est-ce pas un honneur pour la commune d’avoir su conserver et offrir à tous – résidents, vacanciers – un espace de grande valeur, zone humide, zone naturelle d’intérêt écologique, floristique et faunistique? Nous sommes fiers d’avoir participé aux commissions du travail préparatoire et au comité de suivi de cet ensemble remarquable. À tous ceux qui, comme nous, ont oeuvré dans ce sens et n’ont pas été informés de cette manfestation, nous disons un grand merci! Tant de modestie nous laisse interrogatifs.

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(Ouest France, 27/8/2008: Pour lire les articles, cliquez sur les miniatures.)

Géologie de l’île (courrier reçu)

Bulletin N° 44

Bonsoir.

J’ai reçu aujourd’hui votre journal. Toujours très intéressant. Encore une fois, on y apprend beaucoup. En particulier, sur les marais.

Vos marais se trouvent donc sur une couche d’argile épaisse seulement d’un mètre ? Qu’y a-t-il donc au-dessous : l’eau douce ou la mer ? A quelle époque et comment cette couche d’argile s’est-elle formée ? Vos marais sont, je suppose, tous au-dessous du niveau de la mer ? Quelle est leur altitude ?

Merci, si vous pouvez m’apporter des informations.

L’île est constituée de deux entités géologiques :

– au Nord une partie surélevée ( + 20m NGF) composée de roches métamorphiques

– au Sud une zone déprimée (+ 3m NGF) constituée en surface par des formations argileuses de marais de 1 à 7 m.

Sous ces argiles on trouve des calcaires et des grès d’environ 25 m de hauteur, ces calcaires et grès affleurent de part et d’autre de l’île. Ils surmontent des sables moyennement aquifères mais qui constituent un « réservoir » épais de 25 à 50 m d’eau salée ayant une température stable (environ 14°) et des caractéristiques physico chimique sensiblement différentes de celles de l’eau de mer en ce qui concerne les éléments nutritifs.

Sur la bordure Ouest de l’île, un cordon de dunes sableuses recouvre le calcaire et l’argile, il est le siège d’une nappe d’eau douce alimentée par l’infiltration des eaux de pluie et qui « flotte » sur les eaux salées sous jacentes.