La Communauté de communes de l’île de Noirmoutier organise sa première veillée urbaine pour recueillir la parole des habitants dans le cadre de l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) à l’échelle du territoire.
Jeudi 26 octobre 2023 à 18H00 à la Salle Hubert Poignant, 2 Place de la Prée aux Ducs à Noirmoutier
Cette Veillée Urbaine sera l’occasion de vous présenter la démarche PLUi, l’évolution du cadre réglementaire, et de récolter des témoignages et idées dans une démarche de participation citoyenne.
Les services de l’Etat en charge de la révision du Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) organisent une enquête sur votre perception des risques littoraux.
L’objectif ? Mieux cerner les représentations associées au risque submersion/inondation ainsi que vos attentes en matière d’information sur la démarche de révision en cours.
Vous habitez l’île de Noirmoutier toute ou partie de l’année ? Vous la fréquentez dans le cadre de votre travail ou de vos loisirs ? Prenez quelques minutes pour répondre à notre enquête en ligne avant le 22 juin ! Nous sommes toutes et tous concernés.
La jetée des Ileaux qui fait face à la jetée Jacobsen se dégrade de plus en plus. Elle est maintenant interdite d’accès, la sécurité n’étant plus assurée. Cet ouvrage ancien fait partie du patrimoine de l’ile de Noirmoutier, son état devenu précaire, malgré quelques réparations il y a plusieurs années, inquiète les amoureux de l’ile.
La jetée telle que nous la connaissions:
et actuellement:
Un peu d’histoire (extrait de géocaching):
Vivre l’Ile 12 sur 12 a voulu faire part de l’émoi des Noirmoutrins en sollicitant le Président du Conseil Départemental. Voici le courrier envoyé.
L’édition Vendée de Ouest France du 5/11/2022 a publié une page sur la culture de la pomme de terre sur l’île de Noirmoutier en mettant en avant la fréquence record de traitements phytosanitaires et les quantités astronomiques de pesticides utilisés (62 substances chimiques différentes pour plus de 29 tonnes sur l’année 2020 ; derniers chiffres connus). Voici cet article :
Nos commentaires et analyses, partagés avec Monsieur Yves Le Quellec, Président FNE Vendée
S’informer auprès des dirigeants de la Coopérative Agricole de Noirmoutier ou de ses cultivateurs est compliqué, ils semblent être sur la défensive, nos courriers et questions restent sans réponse. Ouest France consacre une page sur le sujet, c’est un véritable signal d’alerte. Si dirigeants et coopérateurs ne bougent pas, ils vont être confrontés à un problème majeur d’image, y compris localement ! Leur « zéro résidu pesticides » mis en avant pour les consommateurs risque fort de ne pas suffire, surtout que ce label n’est accordé que pour une partie des cultures !
Les chiffres publiés indiquent une utilisation massive de pesticides dans l’île, la monoculture quasiment obligée, sur des surfaces agricoles allant en diminuant, en est vraisemblablement une des causes directes. Le nombre important de nématodes (certains vers parasites s’attaquant aux racines des plantes, plus spécifiquement aux plants de tomates ou de pommes de terre) présents dans le sol est le plus gros problème des cultivateurs. Les solutions :
usage de produits nématicides comme le Dazomet (tonnage impressionnant dans l’île), ce produit n’est pas classé CMR (cancérigène, mutagène, toxique pour la reproduction) mais lui et ses métabolites ont forcément un impact environnemental (milieux aquatiques, ruissellements et nappes phréatiques) et comme ils ne sont pas spécifiques, ils éliminent tous les nématodes, les nuisibles comme les utiles (ceux qui contribuent au bon fonctionnement des cycles du sol).
rotations longues des cultures, appuyées par des pratiques agroécologiques. Les recommandations pour lutter contre les nématodes préconisent de pratiquer des rotations de 4 ou 5 ans minimum ; sans doute difficile à mettre en œuvre dans la mesure où les surfaces disponibles à la culture sont en régression. La « surface agricole utile » de l’île est passée de 799 ha en 2010 à 720 ha en 2020 (source : recensement agricole), soit une régression de près de 11%.
recherche d’outils techniques tels que les injections de vapeur sous pression mises en place par la Coopérative Agricole de l’île depuis quelques années. Cette technique, non-sélective, tue les organismes nuisibles ET les organismes utiles du sol. Le fait de faire le vide dans la biodiversité peut favoriser la recolonisation par de nouveaux bio-agresseurs… Le recours aux pesticides est diminué mais le coût énergétique est élevé. Qui plus est, cette technique génère des émissions de CO2. Cela ne paraît pas vraiment durable…
La Coopérative en a-t-elle tiré un bilan ? Comment cela s’inscrit-il, ou pas, dans une stratégie plus globale ? Il serait sans doute intéressant de pouvoir en discuter mais nous en revenons à notre constat de départ sur la communication avec elle !
En annexe, voici une carte (également publiée sur cette même page Ouest France) montrant la fréquence d’utilisation des pesticides dans le département de Vendée. Si notre département apparait bon élève par rapport aux autres territoires nationaux, deux points noirs apparaissent nettement (en rouge foncé sur la carte) Noirmoutier en l’Ile et une petite commune du sud-est de la Vendée. Les charmes des paysages de notre île cachent de bien sombres réalités.
La Coordinatrice du Plan Local Unique Santé Social de la Communauté de Communes de l’Ile de Noirmoutier souhaite recueillir vos attentes et besoins sur le territoire de l’Ile de Noirmoutier concernant : les modes de garde, la santé de votre/vos enfant(s), l’offre de prévention, les loisirs, la parentalité et l’accès aux droits.
Il y a, notamment, une page interrogeant sur la santé environnementale et les risques possibles dus aux différentes pollutions.
Le 31 mars dernier, la Communauté de Communes de l’Ile de Noirmoutier (CCIN) a invité les représentants des sauniers de l’île pour leur présenter un projet de construction en dur d’une piste cyclable traversant le marais.
Vivre l’Ile 12 sur 12 n’était pas conviée. La présidente de la Coopérative de Sel nous a aimablement informés en nous demandant quelle était notre position sur ce projet.
Ce projet n’est pas nouveau et a été ressorti des tiroirs ! Sous l’ancienne mandature, la CCIN l’avait déjà proposé avec une concertation plus large. La réaction des acteurs concernés (sauniers, ONF, associations environnementales) avait conduit à l’abandon du projet.
Notre position sur le sujet n’a pas évolué. Après discussion, le Conseil d’Administration de Vivre l’Ile 12 sur 12 est unanime pour estimer que « le charraud actuel convient à la simple balade en vélo sans perturbation de l’activité économique du sel ; il n’a pas besoin, pour répondre à une sollicitation touristique, d’une artificialisation ou normalisation avec un gabarit et un revêtement pouvant certainement répondre à des critères pour obtenir des financements par subventions d’Etat » (extrait du compte-rendu du CA du 09/04/2022).
Actuellement, piétons et cyclistes empruntent déjà ce charraud pour découvrir le marais et sa nature. L’élargir et le recouvrir d’un macadam va tendre à transformer ce chemin en « autoroute à vélos ». Cela n’est pas compatible avec notre idée du marais, espace naturel protégé.
Par contre, un entretien plus régulier des charrauds du marais pour en réduire les trous et ornières, une signalisation légère seraient un plus pour les promeneurs qui aiment découvrir et traverser le marais à pieds ou à vélo. Dans le même esprit, un contrôle plus assidu de la circulation motorisée non autorisée dans ce marais serait le bienvenu.
Nous vous communiquons ce projet à la demande de SELid’HER.
SELid’HER le système d’Échange Local de l’Ile de Noirmoutier réfléchit à promouvoir un système solidaire, ouvert à tout intéressé, de transport entre les villages de l’Ile pour pallier à l’absence de transports publics hors saisons.
L’objectif de cette enquête est de mieux connaître sur environ un millier de personnes interrogées (une dizaine d’associations) le besoin de la population du territoire. Et de savoir si l’opération peut être un succès. Et à inciter notre communauté de commune à la développer pour le bien de tous les habitants de l’Île.
SELid’HER vous propose, si vous le souhaitez, de répondre à ce questionnaire :
Marchons ensemble le dimanche 9 mai pour dénoncer le manque d’ambition du projet de loi Climat et Résilience face à l’urgence climatique.
Le projet de loi Climat et Résilience a été voté en première lecture à l’Assemblée nationale. Malgré les pistes de progrès suggérées notamment par France Nature Environnement avec de nombreuses propositions et une forte mobilisation citoyenne pour améliorer le texte, le résultat n’est pas à la hauteur des enjeux.
Le dérèglement climatique et la montée des eaux mettent l’île de Noirmoutier en première ligne. C’est pourquoi nous avons décidé de nous joindre à une marche Nationale pour faire la lumière sur les engagements de l’Etat pour lutter contre le changement climatique, et faire entendre notre voix.
Voici un lien qui vous donnera les résultats de ces élections municipales dans les 4 communes de l’ile de Noirmoutier.
En cette période de confinement, le feu vert du gouvernement est maintenant nécessaire pour autoriser la tenue des réunions de conseils municipaux élus au premier tour, pour installer les nouveaux maires, désigner leurs adjoints et former les commissions.
Lors de chaque campagne pour les élections municipales, Vivre l’Ile 12 sur 12 pose quelques questions aux différentes listes qui se présentent dans les communes de l’ile de Noirmoutier. Voici sous ce lien le courrier que Vivre l’Ile 12 sur 12 leur a adressé:
C’est le début d’un article de « Libération » paru le 12 novembre suite à la visite d’un journaliste de l’AFP (Agence France Presse) qui a rencontré des membres de Vendée Nature Environnement, de Coorlit, et de « Vivre l’île 12sur12 » (Marie-Thérèse Beauchêne)
Même au niveau national l’attitude de nos élus intrigue !
Vous pouvez lire la suite en cliquant sur le lien :
Nous vous faisons part de l’article envoyé à la presse (Ouest-France et Courrier Vendéen) suite aux réponses reçues ou non après le questionnaire que nous avons adressé aux listes candidates, et suite aux résultats des élections municipales:
« Vivre l’île 12 sur 12 », association locale d’usagers engagée pour la défense
de l’environnement sur l’île de Noirmoutier, a pris note des résultats aux
dernières élections municipales dans les quatre communes.
Nous avons noté également que deux listes, sur les quatre élues, n’ont pas
souhaité répondre au questionnaire adressé par notre association, avant le
premier tour, à tous les candidats.
Il s’agit de la liste menée par Mr Noël Faucher à Noirmoutier et de celle menée
par Mr Dominique Chantoin à l’Epine.
Ce questionnaire comportait cinq sujets touchant à l’environnement et à
l’économie de l’île :
déplacements « doux », agriculture, urbanisme, emploi et préservation des
zones naturelles et humides (questionnaire et réponses consultables sur notre
blog www.12sur12.org).
Nous avons lu avec optimisme les propos de Noël Faucher après sa réélection,
qui se dit prêt à « savoir écouter en tout lieu et en tout temps ».
Nous renouvelons donc notre proposition de dialogue sur ces sujets qui nous
semblent plus que jamais d’actualité et indissociables.
Nous sommes convaincus que l’emploi peut se créer autour de la protection de
l’environnement et que pour assurer une prospérité à long terme à l’île, il faut
garantir son identité naturelle.
Nous espérons vivement que le développement économique de ses communes
se fera en préservant la biodiversité existante et en tenant compte des
intérêts de tous les habitants.
Par ailleurs, suite aux réponses souvent très réfléchies et constructives que
nous avons reçues de sept listes sur dix sollicitées, nous lançons un appel à
toutes les personnes motivées par la défense d’un environnement de qualité
sur l’île, afin qu’elles nous rejoignent dans notre association.
L’hebdomadaire régional basé à Challans, le Courrier Vendéen, est enfin sur la toile. Les lecteurs de ce blog ont souvent l’occasion de lire des articles du journal, que nous publions sous forme de coupure de presse lorsqu’ils concernent le travail de l’association. Le journal sort tous les jeudi.
Le Courrier Vendéen a vu le jour le 26 janvier 1996. Il a été créé et lancé par la famille Caillaud, alors propriétaire de l’hebdomadaire « Le Courrier de Paimboeuf ». Il couvre les cantons de Challans, Palluau, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Saint-Jean-de-Monts, L’Île-d’Yeu, Beauvoir-sur-Mer et Noirmoutier.
Le Courrier Vendéen est un journal du groupe Publihebdos, une filiale du groupe SIPA / Ouest-France spécialisée dans l’édition d’hebdomadaires régionaux.
Le groupe publie aujourd’hui 76 titres différents qui diffusent 740.000 exemplaires par parution.
Selon Sylvain Ballu, responsable des suivis au Centre d’étude et de valorisation des algues, les communes sont en général dans la dénégation du phénomène. Monsieur Ballu souhaite « qu’on sorte de la perception maladie honteuse des algues vertes. Ce qui n’incite pas à l’action. » Le chercheur du Ceva ne sous-estime pas le rôle des apports agricoles dans l’eutrophisation. Mais il pense qu’on ne peut exclure d’autres paramètres : la construction des épis, qui piègent les masses d’eau et les algues dérivantes et, bien sûr, le réchauffement climatique.
Ce plan prévoit, entre autres, l’implantation d’un centre de tri mécano-biologique à Saint Christophe du Ligneron. Cependant, cette technique de traitement des ordures ménagères n’est pas sans poser certains problèmes, comme on peut le lire dans le document intitulé « Tri mécano-biologique : une fausse alternative » (fichier pdf à télécharger) publié par le CNIID (Centre National d’Information Indépendante sur les Déchets). Les déchets ménagers ramassés dans les quatre communes de l’île de Noirmoutier seraient acheminés au centre de traitement de Saint Christophe du Ligneron par camion-benne à partir de la déchèterie de La Guérinière. (Voir aussi l’article du Courrier vendéen du 11 septembre 2008 dans notre billet du 20 septembre.)
Vivre l’île 12 sur 12 a rencontré le Commissaire enquêteur lors de l’enquête publique à La Guérinière sur l’aménagement de la déchèterie. Nous avons exprimé notre position sur cet aménagement dans une lettre que vous pouvez télécharger en cliquant ici. Nous attirons l’attention sur l’importance d’une prise en compte de la capacité de traitement de cette déchèterie, en termes d’équivalent-habitants : c’est, encore une fois, la question de la capacité d’accueil de l’île de Noirmoutier qui se pose. Nous demandons une meilleure prise en compte des risques d’inondation et de pollution, et un meilleur suivi de la qualité des eaux d’écoulement.
Nous remercions le correspondant qui nous a envoyé le lien vers ces belles photos (cliquez ici), qu’il a rassemblées, nous dit-il, pour « faire revivre quatre étés merveilleux passés en famille à Barbâtre. »
Une large partie de la muraille de notre château s’est effondrée. Manque de crédits ? manque d’entretien ? ou les deux ?
De toute façon maintenant il va falloir faire vite avant que la catastrophe
ne s’aggrave!