Suite à la décision prise par le Conseil d’Administration le 4 septembre (voir notre article ici), nous avons adressé la lettre suivante à la sous-préfecture des Sables d’Olonne.
Madame le Sous-Préfet,
Vivre l’Ile 12 sur 12, association agréée de défense de l’environnement depuis 1989, travaille à la sauvegarde des espaces naturels et des sites sensibles de l’Ile de Noirmoutier.
Dès le 15 mars 1996, un courrier fut adressé à Mme le Ministre de l’Environnement pour demander le classement du Gois et de ses abords. Le 15 avril 1996, lors de sa visite sur le terrain, nous lui remettions un dossier concernant ce projet. En octobre 1997, le « Parc Littoral du Gois », à l’intérieur du Polder Sébastopol proche du Gois, nous interpelle. Une enquête d’expropriation des terrains voisins est envisagée, mais celle-ci reste sans suite et en décembre 1999, M. le Sous-Préfet constitue un Comité de pilotage chargé de mener une réflexion sur le classement du Gois. Nous travaillons sur le projet jusqu’en septembre 2003.
Le SCOT de l’Ile de Noirmoutier, approuvé le 4 mars 2008, prévoit ce classement. Le Polder Sébastopol est créé en réserve naturelle régionale ornithologique depuis septembre 2008.
Le Conseil Municipal de Barbâtre a voté des honoraires pour un bureau d’études en charge d’étudier les aménagements aux abords du Gois et le Comité de pilotage n’a été ni informé, ni réuni pour connaître l’orientation de la mission confiée à ce bureau d’études. Tout le secteur se trouve encore sous le contrôle de l’Etat, c’est pourquoi nous vous sollicitons pour être tenus informés des projets en cours. Le Gois et ses abords immédiats, dont le Polder Sébastopol, méritent une attention particulière.
Aussi nous demandons la réactivation du Comité de pilotage chargé de mener une réflexion sur le devenir du site du Gois et de ses abords.
Je vous prie d’accepter, Madame le Sous- Préfet, l’assurance de ma haute considération.
J’aimerais que l’on revienne sur le sujet du Gois, un sujet récurant s’il en est, mais qui après chaque été repose les mêmes questions! a force de tout accepter dans cette partie unique, d’une route reliée à la terre recouverte à marée haute, l’anarchie est la seule réponse aujourd’hui.La position de l’ADIHB sur le sujet est le retrait pur et simple de tout stationnement sur la route du gois et de ses abords découverts à marée basse. La construction de parkings de dissuasion, et d’une véritable politique de sauvetage du gois, j’ai pus voir cette année, du vandalisme et des courses de voitures sur le sable mouillé qui font réfléchir sur la sauvegarde du site, que nos élus ne prennent vraiment pas au sérieux.
Vous avez raison cher Monsieur, j’habite Barbatre et j’ai fait l’aller et retour aujourd’hui vers La Guerinière, c’est impensable, les voitures garées dans les champs ou n’importe comment et de préférence mal. Le trajet aller vers La Guérinière a duré 45 mn ;au Rond Point du Gois les véhicules tournaient en rond sous l’oeil bienveillant des gendarmes qui étaient soit dépassés par les événements, soit indifférents ; par contre gare à celui qui n’avait pas sa ceinture de sécurité : 90 € et 3 points.
Belle initiative de proposer à règler, voir interdire, le stationnement à cheval du Gois. Touriste fréquent et utilisateur du Gois pour avoir le plaisir charmant d’emprunter une autre manière de gagner l’île ou le continent dans un cadre unique et exceptionnel, en savourant autrefois les airs de la mer et son sol toujours changeant des deux côtés, des « flots » de véhicules stationnant en plusiers rangées détruisent maintenant sans pitié ce que la nature refait à nouveau par sa force increvable avec chaque marée. Fini par temps hautement touristique (et autres !) le Gois comme carte de visite de l’île, sa porte d’entrée et ses derniers adieux.
Redonnez au Gois sa destination historique : une voie de communication singulière !!! Non à un parking sauvage pour plus facilement ramasser des coquillages !!!
Comme le rappelle si justement notre présidente, le classement du gois est un dossier ouvert depuis très longtemps et qui ne trouve pas encore de solutions et plus affligeant certains élus n’ouvrent plus la porte à un comité de pilotage qui pourrait rassembler tout les acteurs ayant accès au gois. La mise en valeur de ce site doit se faire dans un consensus pérenne, pour cela toutes les associations représentative et tout les acteurs, îliens, régionaux, et de l’état doivent s’asseoir autour d’une table et décider une fois pour toute de l’avenir de cette voie de communication si particulière. L’association que je représente l’ADIHB a ce dossier à coeur, c’est l’image de Barbâtre et de l’île qui est représenté par « le gois » nous devons protéger ce site, comme cela est fait pour le Mont St Michel ou La Pointe du Raz.