Visite de terrain le 6 et le 8 décembre 2009.
Le dimanche 6 décembre 2009. Ci-dessus, vue vers le port de Morin à partir de la cale du moulin de la Bosse; dune fortement attaquée.
Comme toujours, une très forte érosion à proximité de l’enrochement.
Vue vers le sud à partir de la cale du moulin de la Bosse. La hauteur de l’enrochement par rapport à la plage est d’environ 6 mètres. Le trait de côte est complètement artificialisé, la plage est horizontale, on ne peut s’y promener qu’à marée basse. L’accès y est limité et il faut aimer l’escalade.
En avançant vers la cale St Jean, cette partie est plutôt en accrétion.
Vue de la plage de la Martinière (au droit de la rue du même nom): forte érosion. La passerelle d’accès pend dans le vide. La dune est haute mais étroite. Le village est à une trentaine de mètres derrière.
La première maison sur la dune n’est pas loin. Plusieurs mètres de sable ont été attaqués.
Deux jours plus tard, le mardi 8 décembre, le sable devant la capitainerie du port de Morin part en voyage…
… Cap au sud, plage de la Martinière.
L’enrochement est prolongé vers le sud de la plage après réensablement du pied de dune, pose d’un géotextile et lit de cailloutis.
Retour à la visite de terrain le dimanche 6 décembre.
Cale de l’Océan. La différence de hauteur de plage de part et d’autre est impressionnante (plus de 6 mètres). C’est à dire qu’il n’y a pas de transfert d’un « casier » vers l’autre.
Vue de la plage des Eloux du Nord vers le Sud. Enrochements, pieux hydrauliques et à l’arrière-plan, la dune fortement attaquée.
À l’extrémité Nord de la plage, contre l’enrochement. La hauteur de la falaise de sable attaquée est d’environ 7 mètres.
Dans ce cul de sac où l’énergie de la mer est renvoyée par l’extrémité de l’enrochement, les pieux hydrauliques ne peuvent jouer leur rôle et commencent à se déchausser.
Vue vers le Sud. Des arbres entiers sont tombés.
Un bosquet de chênes est prêt à tomber. Sur la plage, l’ombre des pieux hydrauliques déchaussés.
Vue de la falaise érodée vers le Nord. Au premier plan, le restant de la dune de très faible hauteur est très étroit.
Vue de la plage des Eloux vers le Sud. L’extrémité Sud de la plage est en accrétion.
Nous avons déjà publié dans ce blog des photos de ces plages, qui permettent de constater l’évolution. Par exemple, pour un article de décembre 2007 avec des photos du nord de la plage des Éloux, cliquez ici; pour un article de mars 2008, cliquez ici; pour un article de février 2009, cliquez ici; pour un article d’août 2009, cliquez ici.
Ci joint un lien vers une photo que j’avais prise de la plage de la Martinière le 8/11 après la tempête mais avant les travaux.
http://dl.dropbox.com/u/657246/La%20Martini%C3%A8re%20le%2008%3A11%3A2009%20.jpg
C’est clair ici qu’en enrochement « abrupt » ne fait que repousser à côté le problème !
Une pente « douce » est indispensable pour amortir les houles et faciliter la re-sédimentation que tout le monde souhaite.
Saura-t-on jamais combien la décision de construire le « port » de Morin a coûté et coûtera aux Noirmoutrins ?
L’élu qui est le principal responsable de cette ineptie, continue à être très satisfait de lui.
Je suis sûr que la prochaine fois on trouvera encore des habitants de l’île pour voter à nouveau en sa faveur !!!
Concernant votre reportage, je tiens a vous préciser que contrairement a ce que vous indiquez la plage St Jean est loin d’être un lieu d’accrétion sur le littoral de la commune de l’Epine. Un léger apport au pied du passage piétonnier est bien réel grâce aux derniers coups de vent de Nord-Ouest mais globalement cette plage subit l’érosion. Les enrochements en pied de dune sont de plus en plus apparents, ils apparaissaient sur la moitié du linéaire début 2009 contre les deux tiers en fin d’année. De plus les épis en bois de part et d’autre sont aussi un bon point de repère, – 50 cm par rapport au début de l’année et ce malgré l’apport de sable fait par la commune sur le casier voisin il y a peu de temps !