Si vous aimez à vous promener le long de la Chaussée Jacobsen, vous allez être privé d’un plaisir pendant quelques semaines : la jetée est interdite à toute circulation pendant la durée des travaux.
Voici notre reportage photo, réalisé mercredi dernier, 3 février.
Ci-dessus, les derniers travaux de remblaiement suite au remplacement du coef de vidange du Grand Müllembourg, tout au bout de la jetée, avant le fort Larron. Ce coef (terme noirmoutrin désignant les canalisations hydrauliques traversant les digues de mer) servait autrefois pour l’évacuation des eaux de cette zone salicole.
Ci-dessus, détail du système de contrôle intérieur Ventelle coulissante à crémaillère.
Ci-dessus, vue du clapet côté mer. La digue, d’une cinquantaine de mètres de largeur à ce niveau a été ouverte, un tuyau de 800mm a été posé à côté de l’ancien coef en pierre de section rectangulaire, postérieurement prolongé de busages en ciment. Le passage sous-pierre a été rebouché afin qu’il ne constitue pas un point faible caché.
Ci-dessus, la totalité de la pente intérieure de la jetée a été débroussaillée, les troncs de tamarin tronçonnés ou arrachés.
Sous le poids des allées et venues des engins de chantier (pelleteuses, camions), les fissures du revêtement de bitume montrent le tassement du sol et la fragilité de l’ouvrage.
La bande enherbée côté mer a été décaissée par endroits, mettant en évidence la tête maçonnée et l’épaisseur des couches successives de bitume.
La pelleteuse, avec son bras de quinze mètres, en train de décaisser environ un mètre d’épaisseur de terre meuble sur la pente intérieure.
Ci-dessus, au premier plan, la planche-gabarit de bois indiquant au pelleteur le bon angle pour la pose de l’enrochement. En haut à gauche les planchers métalliques de 10 mètres de large permettent à la pelleteuse d’avoir une assise stable et une meilleure répartition du poids. A l’arrière, l’enrochement en cours de réalisation.
Après décaissement, pose d’un géotextile, de pierraille, puis de roches. Le 3 février, 40 mètres d’enrochements ont déjà été réalisés, 100m à l’Est de l’étier de Ribandon.
Ci-dessus, la vieille porte intérieure du coef de Ribandon, entièrement maçonné. Les enfants y allaient jouer et pêcher autrefois.
Ci-dessus, l’escalier fait de pierres en saillie permet de descendre manoeuvrer et entretenir le clapet de la porte extérieure.
La ferraille à la mer, ça fatigue dur, des gonds en inox sont les bienvenus!
Bravo pour le reportage, et particulièrement la partie technique.
La Communauté de Communes devrait « en prendre de la graine » puisque son président nous parle de « transparence »; elle devrait en faire autant et pourquoi pas la même démarche pour tous les travaux liés à la Sécurité des populations et des biens face à la mer. Nous comprenons ainsi le montant de l’investissement. Le coût total de l’opération s’élève à 2 885 000 € avec un financement Etat / Feder de 25% chacun, Région / Département 15 % chacun et Communauté de Communes 20 %.
Ce reportage mérite d’être poursuivi; nous réalisons l’intérêt et le coût des travaux.