Le 10 mars, Vivre l’île 12 sur 12 a écrit au Président de la Communauté de communes la lettre suivante :
Monsieur le Président,
Par courrier en date du 23 septembre 2009, nous avions sollicité une rencontre afin de vous présenter un certain nombre de réflexions autour de la défense contre la mer, particulièrement en ce qui concerne la côte ouest de notre île. Ce fut fait le 19 février 2010 et vous nous avez ainsi donné l’occasion de présenter nos remarques en la matière ; nous avons, d’un commun accord, conclu à l’absurdité de certains processus (voir annexe).
En conclusion, nous vous avons proposé de médiatiser une réunion qui mettrait en face de leurs responsabilités les principaux acteurs de la défense contre la mer, citoyens de Noirmoutier compris. L’association Vivre l’île 12 sur 12 serait prête à vous accompagner de toutes ses forces dans cette démarche d’intérêt public.
Vous nous avez promis de réfléchir à cette action.
Les dramatiques événements qui viennent de se dérouler réaffirment l’urgence d’une remise en cause des procédures en vigueur. Nous soumettons donc, parallèlement aux autres acteurs de la défense contre la mer, ces réflexions et nous leur demandons de réagir aux incohérences qu’ensemble nous avons soulignées.
Recevez, Monsieur le Président, mes salutations distinguées.
La Présidente
Marie-Thérèse Beauchêne
Le document annexe de quatre pages que nous avons envoyé à Noël Faucher, au Préfet et à différents autorités et services peut être téléchargé en cliquant ici. Il illustre, en se basant sur l’exemple de l’île de Noirmoutier, les mécanismes physiques, budgétaires et politiques qui entravent l’efficacité d’une stratégie raisonnée de lutte contre l’érosion de nos côtes.
Par exemple, les mécanismes de financement des budgets de nos collectivités locales font que, s’il est possible d’obtenir des subventions de l’État, de la Région, du Département pour des investissements, le budget de fonctionnement ne peut pas être subventionné et reste entièrement à la charge des communes. Ainsi, en matière de défense contre la mer, la construction des ouvrages est largement subventionnée, l’entretien de ces ouvrages ne l’est pas du tout. Il est économiquement plus facile aux collectivités de construire un nouvel ouvrage que d’entretenir l’ancien.
Les mécanismes politiques et les luttes électorales ont aussi leur conséquences : les équipes municipales font des choix en matière de défense contre la mer (épis, enrochements, pieux hydrauliques, …). Il est de bon ton pour les « oppositions » de critiquer ces choix. Si ces « oppositions » prennent les commandes, leurs choix différeront par principe de ceux de leurs prédécesseurs.
Nous proposons que les différents acteurs de la défense contre la mer : l’État, la Région, les députés, le Conseil général, le Préfet, les associations, les citoyens soient rassemblés afin de mettre à plat des problèmes de défense contre la mer qui dépendent souvent des modes de financements. Que le contenu et les résultats de cette réunion fassent l’objet d’une opération médiatique afin que les responsabilités des différents acteurs soient clairement affichées.
Nous nous associerions sans réserve à une telle opération de communication.
Croyez vous encore aux bonnes paroles de Noël Fauchez sur le thème si sensible de la défense contre la mer. Souvenez vous de la grand messe relayée pas les journaux locaux (la préfecture avait refusé des permis de construire en zone inondable)quant à son opposition farouche au Plan de Prévention des Risques, souvenez vous de son attitude lors de la réunion chez Monsieur le Préfet, où il contestait la validité des conclusions du Bureau d’Etudes mandaté par les services de la Préfecture, allant même jusqu’à financer une étude (ce sont nos impôts….) pour contrecarrer la mise en oeuvre du PPR par les services préfectoraux. A propos, où en est cette étude ? Quelles sont ses conclusions ? Faudra-t-il une catastrophe à Noirmoutier, à laquelle nous avons échappé par bonheur, pour que les élus prennent conscience que le mandat confié par les électeurs ne consiste pas qu’à accorder des permis de construire.Votre association doit informer les habitants par tous les moyens possibles, tous n’ont pas internet, ni lisent pas votre blog (trés intéressant par ailleurs) et sont peu conscients de l’action souvent malfaisante de leurs élus.
Que se passe-t-il? Adhérente à 12 sur 12 depuis de nombreuses années, j’avais remarqué que vous exerciez un contre-pouvoir indispensable et souvent efficace.
Mais, dans cette lettre au président de la communauté de communes, vous êtes tout sucre tout miel envers Mr Faucher : « d’un commun accord » , « prête à vous accompagner de toutes ses forces » , « ensemble nous avons », « et vous nous avez promis »……
Tiens , tiens! vous y croyez aux promesses de Mr Fauché?
Non , conservez votre vigilance et votre exigente pour être en accord avec vos adhérents
Que se passe-t-il? Adhérente à 12 sur 12 depuis de nombreuses années, j’avais remarqué que vous exerciez un contre-pouvoir indispensable et souvent efficace.
Mais, dans cette lettre au président de la communauté de communes, vous êtes tout sucre tout miel envers Mr Faucher : « d’un commun accord » , « prête à vous accompagner de toutes ses forces » , « ensemble nous avons », « et vous nous avez promis »……
Tiens , tiens! vous y croyez aux promesses de Mr Fauché?
Non , conservez votre vigilance et votre exigente pour être en accord avec vos adhérents
Oui, “12sur12“ est un contre pouvoir, une sentinelle vigilante, surtout lorsqu’il s’agit de la défense contre la mer.
Un contre pouvoir doit il être systématiquement contre le pouvoir en place ? N’est-il pas plus important qu’il essaie de faire passer son message ? La défense contre la mer n’est pas une doctrine politique, mais quelque chose de concret, de physique ; chacun peut en connaître les causes et en constater les effets.
Est ce bien raisonnable qu’un mur sépare les acteurs concernés par le même scénario.
Informer tous les habitants de Noirmoutier, bien sûr !
Il y a un blog.
Il y a un journal.
Il y a les adhérents.
Et vos suggestions …
Les courriers envoyés au président de la CC, copie au préfet me semble tout à fait d’actualité.
La proposition d’unir les compétences en matière de défenses contre la mer pour faire évoluer les choix et les désicions à tous les étages de la fusée devient on ne peut plus urgente. Faire participer l’ensemble des acteurs de la société est d’ailleurs conseillé dans le rapport du ministère de l’écologie qui a travaillé sur le trait de côte. doc ci-joint.
Il me semble que tous les habitants de l’île, de quelques chapelles qu’ils soient, ont un intérêt commun à ce que l’ensemble des décisions soient les plus cohérentes, efficaces et durables.
document : « À l’interface entre terre et mer : la gestion du trait de côte »
Pour répondre à MTF, à ma connaissance 12/12 n’a jamais été « systématiquement contre le pouvoir en place » Faut-il rappeler que cette association se veut apolitique, par contre elle a apparemment beaucoup de mal à faire entendre sa voix par les élus, on la considère comme une « empêcheuse de tourner en rond » Connaissez vous MTF des actions où les élus l’ont considérée comme un interlocuteur potentiel. Quelques exemples du mur élevé par les représentants territoriaux: les enrochements (une hérésie) le non entretien des pieux hydrauliques aux Eloux, l’opposition du Président de la Communauté de Commune à la mise en place du Plan de Prévention des Risques, le manque de respect du développelement durable du PLU, la mauvaise volonté de cet élu à faire l’inventaire des zones humides,etc….
J’ai exécuté des travaux en bordure de mer depuis I955, aussi ai-je des connaissances sur les problèmes que posent les défenses.
Les enrochements protègent les terrains mais détruisent les plages ceci est mondial.
Quant au’aux poteaux mis à L’épine ils n’ont pas empéché la mer d’enlever le sable qui avait été apporté derrière.
LA seule solution valable est d’utiliser une méthode qui fassent monter le niveau du haut de plage et surtout qui l’empêche de repartir.
Après de nombreuses années de recherche j’ai mis au point un système qui apporte ce résultat, difficile de le faire admettre par les administrations concernées.