Comme trop souvent, c’est un fait accompli qui nous interpelle. Les superbes chênes verts du petit bois des Sorbets sont débités, le mini écosystème qui va avec est détruit, un combat d’arrière-garde n’y changerait rien.
Comme au Pélavé, il y a quelque années (on peut d’ailleurs craindre sur ce site une action semblable en accord avec le projet immobilier en cours, la méfiance doit être de mise malgré les promesses), comme cet élu qui avait coupé quelques arbres dans sa propriété sise en bord de mer dans le bois la Chaise parce que ces arbres lui masquaient la vue et qu’il savait qu’une autorisation lui aurait été refusée. Fait accompli – affaire classée sans suite !
Les pins du camping Indigo massacrés par l’ONF, soi-disant parce qu’ils étaient ou trop vieux ou malades alors qu’il s’agissait d’abord d’augmenter la surface au sol disponible pour les tentes dont les plateformes restent en place (illégalement ?) à l’année. Le dépeçage de la « Grande Lande » est aujourd’hui terminé. Cette liste n’est pas exhaustive.
L’autorisation d’abattage d’arbres, n’est-elle pas obligatoire ? Avec un permis délivré par le maire.
Bien sûr, actuellement un tel permis ne saurait être refusé, les affaires juteuses sont tellement plus importantes… que le maintien d’un environnement de qualité. Dans le cas précis des Sorbets, la barrière d’arbres en bordure de voie aurait pu être conservée sans porter préjudice au reste du « développement». Quel manque de discernement de la part des promoteurs !
Nos démarches à 12/12 d’éducation, de persuasion et de négociation finiront-t-elles par porter leurs fruits ? Notre souci de dialogue, en temps utile, sauvera-t-il ce qui peut encore être sauvé de la beauté de notre territoire afin de pouvoir goûter, encore un peu, au bonheur d’y séjourner, malgré l’utilisation par certains de la technique lâche mais bien huilée du fait accompli, avec souvent la bénédiction camouflée des politiques, qui laisse peu ou pas de recours ?