Voici la réponse de Monsieur le Maire de Noirmoutier en l’Ile à notre courrier du 29 juin 2019. Voir notre publication du 3 juillet 2019.
Réponse Mairie Noirmoutier au courrier du 29 juin
Voici la réponse de Monsieur le Maire de Noirmoutier en l’Ile à notre courrier du 29 juin 2019. Voir notre publication du 3 juillet 2019.
Réponse Mairie Noirmoutier au courrier du 29 juin
C’est le projet de planification urbaine à l’échelle du nord-ouest Vendée. L’objectif de ce document commun est d’organiser l’aménagement du territoire dans le souci du respect du Grenelle de l’Environnement, c’est-à-dire le structurer tout en limitant la consommation d’espaces naturels et agricoles, pour une qualité de vie préservée. Le document présenté et soumis à l’Enquête Publique ne nous semble pas respecter ces grands et beaux principes. Nous craignons des conséquences négatives pour l’Ile de Noirmoutier. Voici la contribution de Vivre l’Ile 12 sur 12 à cette Enquête Publique :
pour faire suite aux parutions des 13 avril et 4 mai 2019.
Vivre l’Ile 12 sur 12 prend note avec satisfaction de l’arrêté du 3 juillet 2019 de Monsieur le Préfet de Vendée interdisant le tir d’armes à feu sur l’intégralité du domaine maritime jusqu’au 30 août 2019 inclus. La date d’ouverture initialement prévue au 3 août avait suscité l’opposition de FNE Vendée. Vivre l’Ile 12 sur 12 lui avait apporté son soutien pour demander le report de cette date.
Voici l’arrêté préfectoral: 2019-07-03 AP interdiction tir DPM-1
Cette maison, ancienne ferme de la famille Jacobsen, a été presque entièrement démolie sous couvert de « rénovation ». Voici le courrier récent de Vivre l’Ile 12 sur 12 adressé à Monsieur le Maire de Noirmoutier:
PC allée de La Clère – courrier au Maire – juin 2019
Vivre l’Ile 12 sur 12 avait, après examen du permis, déjà formulé un recours gracieux suite aux erreurs et manquements aux règlements constatés. Voici ce recours:
Recours PC 32 rue de la Clère 16.02.2019
et la réponse de Monsieur le Maire de Noirmoutier:
L’Association « Vivre l’île 12 sur 12 » a le plaisir de vous convier à sa réunion d’Assemblée Générale Ordinaire qui se déroulera le
Jeudi 25 juillet 2019 à partir de 20 H 30
à l’espace Hubert Poignant, à Noirmoutier-en-l’Ile
(Salle mise à notre disposition avec le soutien de la mairie)
Avant d’aborder l’ordre du jour statutaire, une présentation du mouvement « France Nature Environnement » vous sera faite, avec les interventions de :
Voici votre convocation:CONV AGO 2019
et votre pouvoir si vous ne pouvez pas vous déplacer: AG 2019 POUVOIR
FNE Pays de la Loire vient d’envoyer sa contribution en ligne pour la consultation du public sur le projet du DSF, document stratégique de façade, (parties 1 et 2) qui se termine mardi 04 juin. FNE note un manque d’ambition pour l’atteinte du bon état écologique du milieu marin. Vous trouverez l’article internet dédié ainsi que la contribution elle-même au lien suivant : http://www.fne-pays-de-la-loire.fr/document-strategique-de-facade-namo-un-manque-dambition-pour-latteinte-du-bon-etat-ecologique-du-milieu-marin/
Le règlement de la zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager (ZPPAUP) précise que « les murs de maçonnerie de pierre existants seront soigneusement conservés et restaurés ». Nous regrettons que cette règle ait été lue avec une interprétation différente de la nôtre par la Mairie de Noirmoutier et l’Architecte des Bâtiments de France.
Voici la réponse que Vivre l’Ile 12 sur 12 a reçue:
et un article sur le sujet paru dans Ouest France le 31 mai 2019:
Les dégâts occasionnés sur cet épi par les tempêtes de février 2019 ne font que s’aggraver. L’entretien de ces ouvrages de défense contre la mer incombe à la Communauté de Communes. Voici des photos prises le 09 mai 2019:
Un article du Courrier Vendéen (du 09 mai 2019, page 32) relate l’inquiétude des riverains et associations quant à l’état de cet épi. Voici l’article:
Membre de France Nature Environnement, Vivre l’Ile 12 sur 12 a reçu le document stratégique de façade Nord Atlantique Manche Ouest. Le voici:
Contribution FNE – DSF NAMO_VF mai 2019
Vous pouvez également vous rendre sur le site de la consultation publique ouvert jusqu’au 4 juin 2019: https://www.merlittoral2030.gouv.fr/content/nord-atlantique-manche-ouest
Urbanisme, permis de construire, patrimoine, protection des boisements: nous constatons beaucoup de manquements aux règlements, d’où ce courrier à Messieurs le Maire et l’Adjoint à l’Urbanisme.
Vivre l’Ile 12 sur 12 est membre de France Nature Environnement Vendée. Sa position sur cette ouverture anticipée de la chasse aux gibiers d’eau se retrouve dans le courrier adressé à Monsieur le Préfet de la Vendée par FNE 85.
Voici ce courrier: Obs_ouverture_anticipée_chasse_DPM
Le polder Sébastopol est classé Réserve Naturelle Régionale et site classé par décret ministériel du 2-11-2017. A ce titre un gros travail naturaliste est fourni (inventaires, études de populations, pratiques agricoles favorables etc…)
Le projet d’arrêté préfectoral fixant les dates de chasse pour la saison 2019-2020 prévoit que la chasse sur le domaine public maritime ouvre dès le 3 août à Barbâtre.
Vous pouvez consulter l’article ICI
Les incohérences autour de cette décision d’ouvrir la chasse à partir du 3 août 2019 sont nombreuses :
Nous craignons que cette ouverture précoce ne perturbe les oiseaux de la réserve mais également l’activité économique de l’éleveur et augmente le risque d’incident ou d’accident avec les promeneurs.
La préfecture de la Vendée propose au public de s’exprimer entre le 9 et le 30 avril, nous vous invitons à donner votre avis pour demander un report de la date d’ouverture. sur le site de la préfecture :
http://www.vendee.gouv.fr/projet-d-arrete-fixant-les-modalites-d-ouverture-a3130.html
Mise au point de l’Association à la suite de parution d’articles de journaux locaux évoquant des soupçons de corruption « des associations de Noirmoutier » favorables à l’implantation du parc éolien Yeu-Noirmoutier.
Ces soupçons sont soulevés par les opposants au projet qui ont déposé un recours et porté plainte.
Bien que non citée, l’association « Vivre l’île 12 sur 12 » tient à rappeler qu’elle ne reçoit et ne demande aucune subvention, que ce soit des collectivités locales ou d’autres organismes car elle est très attachée à son indépendance. Ses ressources ne proviennent que des cotisations de ses adhérents.
Le projet éolien en mer rentre dans le cadre de la nécessaire transition énergétique, ce qui explique la position de l’Association que nous avons développée lors des enquêtes publiques et présentée en Assemblée Générale.
Elle reste d’ailleurs, avec le soutien du réseau FNE, très vigilante sur l’application des mesures visant à limiter au maximum l’impact écologique du projet.
Le camping de la Bosse, à L’Epine, dont le foncier est géré par l’Office National des Forêts (ONF) a fait l’objet d’un bail passé initialement entre l’ONF et la SAS les Moulins. Ce bail a été rétrocédé à la Société Sandaya depuis le 1er janvier 2018. L’objectif, pour cette chaine de camping, est une montée en gamme avec un classement 4* ce qui semble entraîner la construction d’équipements : piscine, snack-bar, bâtiments d’animation, logement de fonction et réhabilitation des sanitaires (actuellement très dégradés).
Les riverains de la rue du port craignent des nuisances sonores importantes liées aux animations, au snack-bar, à la piscine et au risque d’urbanisation et d’aménagements contraire au caractère naturel du site (en premier lieu, un fort déboisement).
Le plan local d’urbanisme de l’Épine (PLU) établi en 2018 a reçu un avis défavorable des services de l’État. Le Règlement National d’Urbanisme s’applique actuellement, les Plans d’Occupation des Sols (POS) étant caduques depuis mars 2017. Aujourd’hui la municipalité est en cours d’élaboration d’une 2ème version du PLU.
L’association A2B (Amis de la Bosse et de Bressuire) a été créée pour lutter contre ce projet qui entraine la suppression d’une zone naturelle de loisirs (Nl) pour un zonage AUl permettant l’urbanisation de loisirs.
Une réunion tenue le 12 février 2019 avec les élus, le porteur du projet, les associations A2B et Vivre l’Île 12 sur 12, a permis d’exprimer les points de vue de chacun.
L’association Vivre l’Île 12 sur 12 considère que la création d’un zonage AUl est inacceptable en bordure du littoral quelle que soit son emprise et un recul par rapport à la protection des zones naturelles, les espaces proches du rivage et nous insisterons sur ce point.
Quant au souhait du passage des riverains pour accéder à la plage à travers le camping, seul un emplacement réservé « liaison piétonne d’accès à la plage » inscrite dans le futur PLU peut le permettre (cf. le camping UTOPIA, aux Sableaux à Noirmoutier)
Lorsque la 2e version du nouveau PLU sera arrêtée, Vivre l’île 12 sur 12 s’exprimera en tant que Personne Publique Associée (PPA) et lors de l’enquête publique. Elle salue la démarche de l’Association A2B qui l’a rejointe et lui apporte son soutien.
Dans le cadre de l’assemblée générale:
Le commentaire de l’association sur cette réponse :
En résumé de cette réponse, la protection de l’environnement et du patrimoine fait partie des priorités de nos collectivités. MAIS, cette modification n°4 du PLU porte sur des points précis et réduits (déjà prévus pour certains dans le projet de la modification n°3). Nos demandes, pourtant légitimes, auraient allongé le délai de procédure. Elles pourraient être prises en compte ultérieurement dans le cadre d’une révision plus générale du PLU…
Las ! Si nos édiles se déclarent grands défenseurs de l’environnement et du patrimoine, les actions dans ces domaines qui confirmeraient cet engagement sont toujours remises à plus tard !!!
Vous trouverez ci-dessous les observations faites par Vivre l’Ile 12 sur 12 dans le cadre de l’Enquête Publique sur la modification n°4 du PLU de Noirmoutier en l’Ile. Vous trouverez également le courrier adressé à Monsieur le Maire de Noirmoutier en l’Ile à ce sujet.
EP Modif n°4 PLU Noirmoutier contribution association
Courrier + AR Maire de Noirmoutier Modif 4 PLU-1
L’enquête publique concernant la modification no 4 du PLU de Noirmoutier a débuté le 03 janvier dernier et se terminera le 04 février 2019.
Chacun est en droit de consulter le texte et d’exprimer ses remarques. Nous insistons une nouvelle fois sur l’importance de la vigilance de tous sur le contenu de ce document fondamental qu’est un Plan Local d’Urbanisme.
Plus nous serons nombreux à l’examiner et plus nous avons de chance de repérer des points pouvant présenter des risques pour l’urbanisation à venir.
La modification no4 porte sur les points suivants :
1/ Changement de zonage (pastillage HO) pour certains hôtels visant à autoriser le changement de destination (modification de l’usage de la zone).
2/ Modification des règles de constructibilité pour la coopérative agricole (rappel, la coopérative est construite en zone rouge du PPRL).
3/ Possibilité d’adaptation du règlement d’urbanisme pour les équipements d’intérêt collectif (clochers, mâts, pylônes, antennes).
Le dossier papier est consultable en mairie, il ne figure pas pour l’instant sur le site internet de la commune.
Pour cette nouvelle année, nous vous souhaitons :
de l’audace pour faire bouger les choses,
de la confiance pour faire disparaître les doutes,
des sourires pour chasser la tristesse,
du réconfort pour adoucir les jours difficiles,
de la générosité pour se nourrir du plaisir de partager,
du courage pour continuer à avancer !
et des gourmandises pour croquer la vie,
Belle année 2019 ✨
Premier mimosa en fleurs – La Madeleine – 02 janvier 2019
A l’attention les membres de l’association Vivre l’île 12 sur 12
Bonjour,
C’est avec plaisir que la Communauté de Communes vous invite à la visite de chantier des travaux de confortement et de rehausse de la digue du Gois qui se déroulera le samedi 8 décembre de 10h30 à 12h00. Le lieu de rendez-vous est situé au niveau du parking aménagé à l’entrée du Gois.
Pour faciliter l’organisation de cette visite, je vous remercie de bien vouloir vous inscrire auprès de la Communauté de communes au 02 51 35 89 89.
N’hésitez pas à diffuser cette information aux personnes qui pourraient être intéressées.
Le service Gestion du littoral reste à votre disposition pour toute question sur ce dossier.
Avec mes sincères salutations,
Delphine BEAUGÉ
Pôle Environnement territorial
Assistante administrative – Service Gestion du Littoral
Pour les inscriptions, merci de faire une copie à notre adresse mail 12sur12@12sur12.org
La demande d’autorisation de destruction et de perturbation de spécimens d’espèces animales protégées actuellement instruite par la préfecture de la Vendée vient clore le processus administratif préalable à la réalisation du volet maritime du parc éolien en mer des îles d’Yeu et de Noirmoutier.Les associations du mouvement France Nature Environnement relèvent les incohérences du calendrier suivi et la faiblesse des mesures envisagées.
Lire ICI 2018-11-17 communiqué AP dérogation EMYN
Le permis concerne la construction d’un d’immeuble sur le terrain « POIGNANT » après démolition de la maison, 9, rue Joseph Pineau à l’angle de la rue du Puits neuf à Noirmoutier en l’île.
Devant les réactions soulevées en Assemblée Générale, L’association « Vivre l’île 12 sur 12 » souhaite apporter les précisions suivantes sur le projet immobilier L’Alkali Bouygues Immobilier.
Ce permis respecte à la lettre le règlement de la Z.P.P.A.U. (Site Patrimonial Remarquable) en particulier pour la hauteur à l’égout de 8 m et non 8,30 m comme l’autorise le règlement général de la zone. Ce règlement, datant de 1992 est en effet toujours applicable ; il oblige à intégrer le dernier niveau dans le volume de toiture et ainsi réduire la hauteur des ouvertures correspondantes pour éviter l’effet d’« immeubles » standard à niveaux strictement identiques. L’Architecte des Bâtiments de France rappelle dans son avis certains points de détails permettant le respect du règlement.
Cependant le strict respect du règlement n’empêche pas une analyse plus poussée d’un projet qui aura un impact très important pour l’avenir du quartier et ne manquera pas de choquer plus d’un noirmoutrin… Continue reading
Les observations qui suivent portent sur le dossier du raccordement électrique présenté par RTE, se décomposant en plusieurs volets :
création d’une liaison sous-marine et souterraine à deux circuits 225 000 volts dite « Vent des îles – Gué au Roux » ;
création du poste électrique intermédiaire du Gué au Roux (commune de Soullans) ;
création des liaisons souterraines de raccordement à 225 000 volts du poste électrique intermédiaire de compensation du Gué au Roux au poste électrique de Soullans en vue du raccordement au réseau existant de transport de l’électricité.
Elles viennent compléter et préciser les premières observations de la déposition commune communiquée le 18 avril 2018 à la commission d’enquête.
Une autre série d’observations sera d’autre part émise sur le projet conjoint de la société EMYN, dans le cadre du second volet de l’enquête publique (parc éolien en mer et bases de maintenance).
Le projet présenté par RTE nous est connu dans la mesure où il est discuté depuis le débat public de 2015 et les différentes réunions de l’instance de concertation pilotée par l’Etat. Il consiste à organiser le transport de l’électricité produite par le parc éolien en mer depuis sa station électrique marine vers le continent, en traversant une série de milieux sensibles jusqu’à un poste électrique terrestre à créer, à partir duquel sera assurée l’injection de l’électricité sur le réseau de distribution.
La sensibilité des milieux est attestée par le fait qu’une très forte proportion de l’aire d’étude, excepté la frange Sud-Est, est concernée par diverses protections règlementaires superposées :
• Natura 2000 (ZSC, ZPS), impliquant le respect des Directives européennes Habitats et Espèces ;
• espaces remarquables au titre de la Loi Littoral ;
• espaces boisés classés ;
• ZNIEFF ;
• espaces sensibles définis par le Département.
Lire la suite ICI
Les observations qui suivent portent sur le dossier du parc éolien en mer présenté par la société EMYN, se décomposant en plusieurs volets :
demande de concession d’utilisation du domaine public maritime ;
implantation d’un parc éolien en mer composé de 62 éoliennes, de câbles de liaison inter-éoliennes, d’un mât de mesure et d’un poste électrique en mer dit « Vent des îles » ;
construction de bases d’exploitation et de maintenance dans l’enceinte des ports de Port-Joinville à l’Île d’Yeu et de L’Herbaudière à Noirmoutier.
Elles viennent compléter et préciser les premières observations de la déposition commune communiquée le 18 avril 2018 à la commission d’enquête, et s’ajoutent à celles qui ont été produites sur le projet du raccordement électrique présenté par RTE.
Lire la suite ICI
M. le Président,
MM et Mmes les membres de la commission d’enquête,
L’Association « Vivre l’île 12 sur 12 » est une association agréée qui agit depuis plus de 25 ans pour la protection de l’environnement et de la nature sur le territoire du canton de Noirmoutier et, entre autres, à l’égard de tout fait et notamment de fait de pollution et de dégradation qui, bien que né en dehors de sa compétence géographique serait de nature à porter atteinte à l’environnement du canton précité.
Elle a participé à de nombreuses actions dont les plus représentatives avec succès ont été le rejet des produits de dragage (100 000 m3) du port de l’Herbaudière à même l’estran sur le site de Luzan à la pointe de l’Herbaudière, l’annulation d’une DUP en 1993 pour le projet de bouclage de RD 5 (route côtière) sur le site du Luzan, l’annulation de divers projets d’urbanisme mettant en péril la loi littorale, les zones humides ou inondables.…
Reconnue, elle est associée aux comités de pilotage (PPRL ile de Noirmoutier, NATURA 2000, etc.), comités de suivi et d’information mis en place pour les opérations d’extractions des granulats marins (le Pilier et maintenant Cairnstrath), les opérations de dévasage des ports à la Lambarde pour le Grand Port autonome de Nantes St Nazaire et au Pilier pour la CCI 85/port de pêche de l’Herbaudière).
Vivre l’île 12 sur 12/MGD – EP projet EMYN/contribution complémentaire s/base de maintenance à l’Herbaudière. 2 Contexte de la démarche des énergies marines renouvelables au large des pays de la Loire.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la politique énergétique de la France, suite aux engagements du Grenelle de l’environnement. Les projets éoliens en mer du banc de Guérande à ST NAZAIRE et celui des îles d’Yeu et de Noirmoutier (objet de la présente enquête) s’inscrivent donc dans cette démarche.
Pour ces deux projets « Vivre l’île 12 sur 12 » a participé avec COORLIT 85, VNE et FNE Pays de la Loire au débat public, aux réunions plénières de concertation ainsi qu’aux groupes de travail spécifiques.
Observation générale de l’Association :
L’association qui soutient de fait les énergies renouvelables marines ne s’oppose pas à ce projet éolien, car il contribue à la transition énergétique à mettre en place rapidement en raison du réchauffement climatique avéré et de ses conséquences évidentes et potentiellement graves pour la planète. MAIS ce projet ne doit pas être mené au détriment de l’environnement, de l’attrait touristique et des activitésexistantes sur notre canton et particulièrement sur l’Herbaudière.
La configuration d’éoliennes posées sur jacket n’est probablement pas la meilleure solution sur le plan environnemental mais la seule disponible rapidement en attendant d’autres formes de production d’énergie en mer à moindre coût environnemental.
Ce projet doit être accompagné de mesures d’économies d’énergie et de mesures compensatoires environnementales effectives. Il est essentiel de garder à l’esprit (élus, citoyens) l’absolue nécessité de la réduction de notre consommation énergétique.
Lire la suite ICI
Bonjour,
La protection des milieux aquatiques face aux pesticides est en train de régresser dans un grand nombre de départements français et nous avons besoin de vous pour changer la donne. |
À cause de l’imprécision d’un arrêté de mai 2017, certains préfets ont rayé des points et cours d’eau des cartes de leur département. Pourquoi ? En raison des zones de non traitement, bandes généralement de 5 mètres qui les bordent et sur lesquelles il est interdit d’épandre des pesticides.
Effacer ces points et cours d’eau d’une carte, c’est également faire disparaître leur zone de non traitement aux pesticides. Dans certains départements, près de la moitié de ces aires auparavant protégées des pesticides a purement et simplement été supprimée. Face à cette régression environnementale, les associations du mouvement France Nature Environnement sont fortement mobilisées. Elles ont déposé des recours gracieux à l’encontre de plus d’une quarantaine d’arrêtés départementaux. Quels départements sont concernés ? Nous avons réalisé cette carte pour montrer l’ampleur du phénomène. Et ce n’est pas fini puisque d’autres départements vont publier leurs arrêtés. Si vous ne voyez pas la carte, cliquez iciInvesties pour faire évoluer la situation localement, les associations du mouvement France Nature Environnement portent également une demande commune : revoir l’arrêté ministériel à la source de cette régression. Appuyez notre demande, signez la pétition adressée à Stéphane Travert et Nicolas Hulot pour réclamer que nos cours d’eau restent #LoinDesPesticides. |
Plus nous serons nombreux, plus nous serons entendus, alors n’hésitez pas à diffuser cette pétition autour de vous.
Si vous êtes témoin d’une situation locale similaire, vous pouvez également nous aider en nous transmettant ces informations à juridique@fne.asso.fr France Nature Environnement vous remercie chaleureusement pour votre mobilisation et vous souhaite une bonne journée. |
Si vous ne souhaitez plus recevoir de communication de la part de France Nature Environnement, suivez ce lien. |
Extrait du n° 111 (dec. 2017/janv. 2018) du Sans-Culotte
Les anciens numéros sont disponibles sur le site :
Cliquez sur l’île pour lire
Pour lire l’article complet, cliquez ici : Noirmoutier : défenses et occupations
Ce n°149 intitulé « »Une île, des îles » de la revue 303 est actuellement en vente au prix de 28 euros.
Communiqué de presse
Le 11 janvier 2018
Granulats marins : changeons de regards et agisssons
Un permis exclusif de recherches de granulats marins a été accordé au large de l’île de Noirmoutier par le ministère de l’Economie. Obtenu par un groupement d’intérêt économique, ce permis valide un programme de recherches océanographiques d’une durée de 5 ans, dont l’objectif sera d’identifier une ou plusieurs zones propices à une potentielle exploitation. Il n’est pas question, à ce stade, de concession permettant des extractions.
Une concertation conduite localement de 2011 à 2016
Cette décision a donné lieu à des alarmes dénonçant ses conséquences, environnementales d’une part, économiques d’autre part s’agissant particulièrement de la pêche en mer. L’absence de concertation a été fustigée par des élus de collectivités et le monde de la pêche.
Rappelons que ce permis exclusif de recherches est en discussion depuis 2011 ; qu’à l’issue d’une première phase de concertation, une enquête publique a été tenue en décembre 2014 et janvier 2015 ; que l’avis de l’autorité environnementale n’a pas fait ressortir « d’élément environnemental rédhibitoire » à la mise en œuvre du programme ; et qu’en février 2016, une réunion concluant la concertation a permis de répondre aux remarques formulées par les parties prenantes, notamment dans le cadre de l’enquête publique, et à partir d’avis scientifiques et techniques d’organismes indépendants.
Les granulats marins, une ressource de plus en plus rare
De manière générale, il est certain que l’exploitation des granulats marins pose question.
Mais pourrait-on, dans l’immédiat, s’en passer ? Ce serait souhaitable, car cette ressource n’est pas renouvelable. Des solutions de substitution existent : le reyclage des matériaux de construction se développe, mais ils ne peuvent pas convenir à tous les usages ; le stock disponible reste à évaluer par le futur schéma régional des carrières, et il n’est pas certain qu’il soit régulier dans le temps, étant lié à des opérations de déconstruction.
Ici comme dans le domaine de l’énergie, dans l’attente de réponses nouvelles, une transition est de toute façon inévitable.
Pour l’avenir, un « document stratégique » est en cours d’élaboration à l’échelle de la façade maritime, sous l’égide de l’instance consultative qu’est le Conseil Maritime de Façade. Il en résultera une stratégie pour la mer et le littoral visant la protection de l’environnement et encadrant la planification des activités économiques du secteur.
Il est probable qu’à l’avenir des concessions d’exploitation des granulats marins ne seront plus octroyées qu’au-delà de la limite des eaux territoriales et à des profondeurs suffisantes pour exclure tout risque d’impact négatif sur les côtes.
Les collectivités doivent revoir leur modèle de développement urbain
Il n’en reste pas moins que par nature, la ressource sera de plus en plus limitée. Il serait donc cohérent, pour les collectivités territoriales contestant par principe les exploitations de granulats, de revoir leurs documents d’urbanisme (PLU, SCOT) en y intégrant la nécessité de réduire la consommation de ces matériaux depuis trop longtemps utilisés aveuglément, pour répondre à des « besoins » supposés non limitatifs de construction et d’aménagements.
Pour Yves le Quellec, président de Vendée Nature Environnement, « tant que le développement de l’urbanisation sur un littoral toujours plus artificialisé fonctionnera comme un véritable « aspirateur » de l’exploitation des granulats marins, les conflits d’usage ne pourront que perdurer. C’est en amont, dans la planification territoriale, que se situent en priorité les moyens d’agir. »
Vous trouverez ci-dessous le Bulletin d’infos n°71 Printemps-Eté 2017
L’Association « Vivre l’île 12/12 se réjouit à l’annonce prise par décret le 2 novembre 2017 et paru samedi 4 novembre 2017 au journal officiel du classement comme
» Site d’intérêt national et patrimonial de l’ensemble paysager formé par le Gois, l’île de la Cronière et le polder Sébastopol »
En mars 1996 l’association écrivait à Madame Corine Lepage Ministre de l’environnement pour lui demander le classement de ce site inscrit depuis 1942,
Le 14 décembre 1998 nous étions reçus au Ministère par le Conseiller du Premier Ministre accompagnés de l’association de sauvegarde et de la valorisation du Pays du Gois de Beauvoir auquel nous évoquions les menaces qui planaient sur le polder Sébastopol
Le 10 décembre 1999 une réunion de travail avec la DIREN qui mettait en évidence les caractères historiques, scientifiques, légendaire et pittoresque du site du Gois qui lançaient la procédure de classement
Sous l’égide du Sous-Préfet un comité de pilotage menat une réflexion de 1999 à 2002. Sur le terrain nous avons rencontré l’inspectrice chargé du dossier par le ministère
Mais le temps passait et des travaux peu recommandés menaçaient le site, une pétition auprès de nos adhérents très fortement suivie nous encourageaient dans notre désir de voir se concrétiser le projet de départ
Nous pouvons aujourd’hui nous féliciter tous ensemble de cette grande victoire dont nous attendions avec impatience l’annonce définitive. Bravo à ceux qui n’ont pas hésités à nous suivre dans cette longue attente. Nous continuerons à travailler sur le suivi de ce classement pour que tout soit mis en œuvre pour la sauvegarde de ces lieux que tant de visiteurs apprécient chaque jour
Ci-dessous, un lien vers un billet sur France Nature Environnement Le passage du Gois et ses abords enfin classés !
SANTÉ L’URPS contre le glyphosate (Centre-Presse, 3 octobre 2017)
La Commission Santé et environnement de l’Union Régionale des Professionnels de Santé – Médecins Libéraux Nouvelle-Aquitaine (URPS-ML NA) et l’association Alerte Médecins Pesticides (AMLP) demandent à la France de ne pas voter le renouvellement d’autorisation du glyphosate en se fondant sur le rapport du CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) qui classe cette molécule au niveau de cancérogène probable. Les médecins libéraux pensent que « le doute doit toujours bénéficier à la santé publique ». Par ailleurs, suite à la décision prise cet été par l’Europe sur la définition des perturbateurs endocriniens, l’URPS-ML et l’AMLP souhaitent que la notion de « perturbateurs endocriniens présumés » soit reconnue et permette ainsi la mise à l’écart de nombre de produits.
Le 8 mars dernier, le ministre de l’Économie a accordé deux titres miniers au bénéfice de deux sociétés concurrentes, en vue de l’exploitation de sables et graviers siliceux marins sur le site dit « Cairnstrath », à 18 km à l’Ouest de Noirmoutier. Le préfet de la Vendée doit prochainement publier les arrêtés qui autoriseront l’occupation temporaire du domaine public maritime et l’ouverture des travaux d’exploitation. Ces autorisations arriveront… dix ans après le dépôt de la première demande.
La longueur de ce délai s’explique par la décision d’un précédent préfet qui, à la suite de l’enquête publique de 2010, avait donné un avis défavorable à l’octroi de concessions minières et fait connaître son intention de refuser les autorisations d’exploiter correspondantes, considérant qu’état initial des sites et analyse de l’impact des extractions étaient incomplets. Cette sage décision[1] a conduit à reprendre l’ensemble du dossier, et à obtenir une amélioration substantielle des projets de concession.
[1] Il est à noter que la prise de position du préfet de l’époque contredisait l’avis favorable rendu par la commission d’enquête publique.
Pour lire la suite cliquez : Exploitations de granulats marins des sites Cairnstrath
Dans le cadre des mesures de prévention des inondations et submersions marine, un groupe de travail s’est réuni à plusieurs reprises pour travailler sur les conséquences de cette menace pour la santé des noirmoutrins. Vivre l’île 12 sur 12 a participé à cette réflexion qui a abouti à une étude dont voici le résumé.
Réalisé par l’Observatoire Régional de la Santé des pays de la Loire avec le concours de Conseil Régional et sur proposition de la Communauté de communes de l’Ile de Noirmoutier(CCIN), Le dossier définitif de cette étude vient de paraitre : voir www.santepaysdeloire.com/ors/
45 pages (+ les annexes), assez ardu à lire mais beaucoup plus intéressant qu’il n’y laissait paraître à priori ;
– non pas à propos du PAPI (Programme d’Actions de Prévention des Inondations) car l’étude montre que le PAPI et la santé des habitants sont deux ensembles disjoints….
– mais beaucoup plus sur la richesse d’information qu’il contient, acquise en partie au travers de questionnaires et entretiens auprès de la population.
On en retient essentiellement:
– Le PAPI n’est pas connu, c’est un « machin » de spécialistes et les habitants se reposent entièrement sur ces « spécialistes » et la CCIN pour les préserver. Par ailleurs, le risque de submersion sur l’ile de Noirmoutier n’est pas considéré comme majeur par la population !
– par contre, le PPRL est connu de tous, non pas à cause du risque de submersion mais par l’effet de déclassement du patrimoine des iliens du fait des zonages.
– Si le PAPI n’a pas ou peu d’influence sur la santé des iliens, l’étude montre que le milieu associatif, du fait en particulier de l’âge élevé et de la solitude de la population agit positivement sur la santé en jouant sur le lien social.
– Le dossier conforte sans ambiguïté la prééminence de « la qualité de vie » dans le bien-être des iliens de la même manière que l’on a pu le voir dans les questionnaires réalisés avec Alternance, 12/12 ou la CCIN, « le cadre de vie paradisiaque « en figure de proue.
– de la même manière que dans ces enquêtes, on lira en particulier page 43 que les accès à certains services restent une attente forte, en partie en lien avec la santé:
3/ Non diffusable en l’état, elle est solide et mériterait une diffusion plus large de ses conclusions avec un langage grand public.
Bernard Poncelet
Vous trouverez la contribution de 12/12 sur les projets d’arrêtés d’ouverture de 2 nouveaux sites d’extraction de sable en cliquant ici : Contribution de 12sur12
Le conseil d’administration de Vivre l’île 12 sur 12 informe que sa présidente, Isabelle Gallois Morin a souhaité se mettre en disponibilité temporaire du conseil d’administration pour raison personnelle et cela jusqu’au 1er juillet prochain. Alain Andromaque, vice-président assurera l’intérim.
En cliquant sur les documents ci-dessous, vous pourrez prendre connaissance des résultats du questionnaire 12/12 :
PDF- Vision 12-12 pour publication
Nous remercions le Comité pour la Protection de la Nature et des Sites (CPNS) de nous avoir autorisé à reproduire le résumé qu’il en a fait.
« A Nantes, le jeudi 9 février 2017, France Nature Environnement, FNE Pays de Loire organisaient un colloque sur le thème « littoral de demain : comment concilier enjeux environnementaux et économie ? » Ce colloque était organisé par France Nature Environnement et son représentant régional FNE Pays de Loire avec le soutien du groupe Suez et du Conseil Régional »
Pour lire la suite, cliquez ci-dessous :
Le Bulletin d’info n°70 / Automne-Hiver 2016 est en ligne
Téléchargez le en cliquant ici : Bulletin d’info n°70
Vous pouvez aussi le trouver dans l’onglet Documents
En cliquant ICI, vous trouverez l’avis sur la proposition d’inscription du Marais Breton, de la Baie de Bourgneuf, de l’Ile de Noirmoutier et de la Forêt de Monts, au titre de la Convention Internationale dite de « RAMSAR » sur les zones humides.
Retrouvez l’intégralité de la déposition de 12/12 du 23 janvier 2017 en cliquant ici :
Pour signer la pétition contre la modification de la loi littoral, cliquez ci-dessous :
Pétition contre la modification de la Loi Littoral
Que souhaitons-nous faire de notre insularité ? Quel projet et quelle image avez-vous envie de donner à notre île dans les 15 à 20 ans à venir ?
Ce sont les questions que nous avons très envie de vous poser, à vous adhérents de 12/12, depuis que le choix de l’insularité a été obtenu par les noirmoutrins au printemps dernier.
Or, il se trouve qu’en ce début d’année, les élus de la Communauté de Communes engagent une réflexion autour d’un projet de territoire et souhaitent recueillir l’avis de la population.*
Nous avons l’intention de participer pleinement, en tant qu’association, à cette proposition dans les domaines qui sont les nôtres : environnement, urbanisme, qualité de vie.
C’est aussi, pensons-nous, l’occasion de vous représenter sur des thèmes plus larges qui vous tiennent à coeur tels que :
* Cadre de vie : Climat, environnement, propreté, urbanisme, ….
* Domaine public : Voirie, patrimoine, domaine maritime, sécurité et ordre public …
* Services : Bâtiments communs, installations sociales, sportives, santé, autres services…
* Vie sociale : Activités culturelles, animation, associations, relations humaines …
* Développement : Logement, emploi, activité économique, tourisme
* Vie publique : Vie communale et intercommunale, organisation des services, ….
Et d’autres !…. Toutes vos suggestions sont les bienvenues.
Nous avons volontairement voulu ce questionnaire ouvert. Il ne s’agit pas d’un questionnaire classique où il faut mettre des croix dans des cases préétablies. Celui-ci demande un peu de temps de réflexion ce qui en fait sa toute sa richesse ! Néanmoins ne vous sentez pas obligés de remplir tous les encadrés si vous êtes à court d’inspiration ! Nous souhaitons avant tout votre participation !Nous avons ajouté la possibilité de terminer en nous donnant votre avis sur notre association .
Nous vous garantissons un dépouillement totalement anonyme et strictement statistique et nous vous en ferons un retour dans les mois à venir.
Un seul impératif : nous vous demandons un retour pour le 25 janvier au plus tard.
Pour participer à ce questionnaire, cliquez ici : questionnaire, imprimez le et complétez le.
La réponse peut nous être adressée par mail en PDF (scan) : 12sur12@12sur12.org ou par courrier postal : Association 12/12 BP412 85330 NOIRMOUTIER.
N’hésitez pas à le diffuser autour de vous. Les sympathisants et non-adhérents feront l’objet d’un dépouillement à part.
Avec tous nos remerciements pour votre participation que nous espérons nombreuse !
Vous pouvez retrouver les articles de presse relatifs à cet inventaire en cliquant ci-dessous : INVENTAIRE DU PETIT PATRIMOINE DE L’ÎLE : Courrier Vendéen du 24 novembre 2016 et du 10 décembre 2016
En complément, vous trouverez sous la rubrique « Documents » les deux dossiers cités sur « Les portes anti-tempêtes à Noirmoutier » et sur les « Rehaussements, remblaiements et comblements ».
Notre imprimeur nous ayant gracieusement tiré quelques exemplaires supplémentaires, nous nous ferons un plaisir de l’envoyer aux non-adhérents qui nous en feront la demande par téléphone ou par mail !
Marie-Thérèse a été vice-présidente de l’association de 1989 à 2001, présidente de 2002 à 20015 et actuellement vice-présidente. Nous nous réjouissons tous de cette distinction qui vaut reconnaissance du travail considérable de Marie-Thérèse pour la protection de l’environnement sur cette île qu’elle connaît si bien. On ne compte plus les combats menés avec le courage et la ténacité que nous lui connaissons !
Le courrier Vendéen nous a devancé pour l’annoncer !
Ci-dessous, vous trouverez le Délibéré de la Cour Administrative d’Appel de Nantes en date du 12 octobre 2016 :
Cette plaquette, un très bel ouvrage rédigé par Jean Lemoine, architecte, devrait être lu par tous ceux qui désirent construire sur l’île. La commune de Noirmoutier en l’île est couverte par une zone de protection du patrimoine architectural et urbain depuis l’arrêté du préfet de Région en date du 25-04-1994
Dans le village du Vieil : maisons anciennes, murs anciens, ruelles typiques sont concernés. La rue du Père Crépier et ses ruelles, la ruelle des Courants sont répertoriées.
Un permis récent n’en tient pas compte.
Si vous désirez vous associer à la pétition vous pouvez envoyer soit un mail sur le site Association « Vivre l’île 12/12 » www.12sur12.org ou un petit courrier à l’adresse postale BP 412 85330 Noimoutier-en-l’île.
disant votre attachement à la qualité de l’île, de ses paysages et de son urbanisme ancien en application de l’arrêté noté plus haut
Vous trouvez ci-joint l’article explicatif passé dans la presse :
« On doit être conscients, nous, élus, que la mer peut l’emporter sur tout ce qu’on peut prévoir. »
A ces propos, emprunts d’humilité, d’Yves Auvinet, Président du Conseil Départemental (Ouest-France du 1er septembre 2016 « Défense contre la mer : où en est la Vendée ? ») nous ne pouvons qu’applaudir !
L’assemblée générale de l’association Vivre l’île 12/12 a rassemblé une soixantaine d’adhérents. Le quorum largement atteint avec les nombreux pouvoirs arrivés, la réunion commençait par un hommage à Bernard Thibeaud notre Président qui nous a quittés trop tôt fin avril. Quelques photos exposées le plaçait au mlieu de nous tel que nous le connaissions depuis des années au service de la défense de l’environnement.
Une carte de l’île permettait à chacun de situer les différents sujets et dossiers que nous avons en cours. Tout au long de la soirée un power-point visualisuait le travail réalisé dans l’année. Une présentation rapide a permis à l’assemblée de se rendre compte de l’avancée des dossiers et des nombreuses tâches demandées aux membres de l’association pour mener à bien notre rôle de veilleurs pour garder une île agréable à tous.
Certains sujets ont entraîné un suivi plus important et ont nécessité une explication plus longue. Le point a été fait sur la procédure engagée contre un pemis de constructions dans la zone humide des Prés Patouillards, les extractions des granulats marins au large du Pilier , les éoliennes en mer entre les îles d’Yeu et de Noirmoutier, le classement du Gois en site national attendu d’ici la fin de l’année.
Une attention particulière est apportée au projet des portes anti-tempêtes qui doivent être placées à l’entrée des trois étiers : étier du moulin sur le port, étier de l’arceau et étier des cöefs sur l’Epine pour éviter les inondations telles que nous les avons vues lors de Xynthia et lors d’autres tempêtes sur toute cette côte est. La défense contre la mer laissera un impact important sur l’environnement de ce secteur.
Des questions diverses ont été posées : problème des algues vertes sur les plages, nombreux abattages d’arbres laissant les terrains nus sur toutes les communes sont remis en cause par tous. Il a été soulevé et demandé la prise en compte dans les PLU du petit patrimoine et des paysages arborés de l’île.
C’est dans une ambiance très chaleureuse et encore des questions par petits groupes que s’est terminée cette soirée.
Le compte-rendu complet de l’AG vous parviendra avec le prochain « Info ».
D’ici-là nous vous donnons rendez-vous lors du
Forum des Associations qui aura lieu le samedi 3 septembre de 10h à 18h
à la salle Hubert Poignant à la Prée au Duc.
Nous vous attendons nombreux.
Le Bulletin d’infos n° 69 / Printemps-Été 2016
Cliquez sur le lien ci-dessous. Bonne lecture
Bulletin d’infos n° 69 / Printemps-Été 2016
Principales catastrophes et cataclysmes dans l’île de Noirmoutier depuis le IIIème siècle, ce document réalisé en 2010 par Jean-Louis, administrateur à Vivre l’île 12/12 vient d’ être remis à jour .
Cette version annule les versions précédentes. Vous trouvez là la dernière version revue, corrigée et augmentée.
Pour lire le document, cliquez ci-dessous :
Commentaire reçu récemment sur cet article :
Eminent connaisseur des côtes de la Vendée, le professeur Paul Fattal traitera le sujet très actuel des littoraux menacés et de la nécessité d’en tirer les conséquences : l’érosion est une donnée qu’on ne peut méconnaître à l’avenir.
L’urbanisation moderne, les pieds dans l’eau, a trop souvent supprimé la marge de sécurité indispensable entre mer et habitations, elle a aussi dégradé de nombreux secteurs dunaires surtout avant la mise en place de la loi littoral. Depuis, mais souvent trop tard, ces espaces remarquables ont été classé en zones ZNIEFF (zones naturelles d’intérêt faunistique et floristique), ou en périmètre de protection Natura 2000. Ces classements, s’ils n’autorisent pas une protection complète, permettent au moins une réduction des menaces.
Aujourd’hui, nous devons payer le prix des erreurs passées, et pourtant, par les contraintes qu’elle impose, la loi littoral est encore souvent contestée…
Comme trop souvent, c’est un fait accompli qui nous interpelle. Les superbes chênes verts du petit bois des Sorbets sont débités, le mini écosystème qui va avec est détruit, un combat d’arrière-garde n’y changerait rien.
Comme au Pélavé, il y a quelque années (on peut d’ailleurs craindre sur ce site une action semblable en accord avec le projet immobilier en cours, la méfiance doit être de mise malgré les promesses), comme cet élu qui avait coupé quelques arbres dans sa propriété sise en bord de mer dans le bois la Chaise parce que ces arbres lui masquaient la vue et qu’il savait qu’une autorisation lui aurait été refusée. Fait accompli – affaire classée sans suite !
Les pins du camping Indigo massacrés par l’ONF, soi-disant parce qu’ils étaient ou trop vieux ou malades alors qu’il s’agissait d’abord d’augmenter la surface au sol disponible pour les tentes dont les plateformes restent en place (illégalement ?) à l’année. Le dépeçage de la « Grande Lande » est aujourd’hui terminé. Cette liste n’est pas exhaustive.
L’autorisation d’abattage d’arbres, n’est-elle pas obligatoire ? Avec un permis délivré par le maire.
Bien sûr, actuellement un tel permis ne saurait être refusé, les affaires juteuses sont tellement plus importantes… que le maintien d’un environnement de qualité. Dans le cas précis des Sorbets, la barrière d’arbres en bordure de voie aurait pu être conservée sans porter préjudice au reste du « développement». Quel manque de discernement de la part des promoteurs !
Nos démarches à 12/12 d’éducation, de persuasion et de négociation finiront-t-elles par porter leurs fruits ? Notre souci de dialogue, en temps utile, sauvera-t-il ce qui peut encore être sauvé de la beauté de notre territoire afin de pouvoir goûter, encore un peu, au bonheur d’y séjourner, malgré l’utilisation par certains de la technique lâche mais bien huilée du fait accompli, avec souvent la bénédiction camouflée des politiques, qui laisse peu ou pas de recours ?
Transformé en hôtel restaurant, le château du Pélavé, proche du point culminant du Bois de la Chaize, présente une architecture remarquable, typique de ce bois. Entouré d’une grande zone boisée il a su préserver (pour l’instant !) un milieu naturel sensible et riche. Il s’inscrit aussi dans le patrimoine historique de l’île : il a, en effet, abrité le commandement allemand pendant la seconde guerre mondiale. C’est pourtant dans ce cadre qu’un projet de constructions a vu le jour et ne manque pas de susciter beaucoup d’émotion et de nombreuses réactions depuis quelques semaines.
Peu de renseignements et de nombreuses questions :
Nous n’avons que peu d’informations sur la réalité du projet et son avancée. Selon les premières informations émanant de la commission « urbanisme », 36 constructions seraient prévues sur le terrain de l’hôtel-restaurant du Pélavé.
Le président de la communauté de communes s’est vu rassurant : « il n’y aura pas d’abattage d’arbre » et les 36 constructions sont devenues « 30 chambres » au cours d’une réunion publique ! Nous n’en savons pas plus : aucun plan de ce projet n’a été fourni pour l’instant.
Est-ce un agrandissement de l’Hôtel ? Des logements de tourisme particuliers ? Des résidences hôtelières ? Où ?? Incertitude et flou aussi sur le statut de ces futures habitations.
Des craintes réelles cependant :
Des personnes et des associations se mobilisent déjà et vivre l’île 12 sur 12 prendra ses responsabilités. Depuis sa création l’association a toujours lutté contre ces projets touristiques immobiliers qui défigurent l’île et détruisent peu à peu le patrimoine naturel. Dès que nous aurons des informations plus précises nous évaluerons la conformité de ce projet avec les contraintes administratives.
Vous pouvez lire les détails d’une première analyse du contexte en suivant le lien …
Les amis de Robert CHOBLET nous apprennent sa mort survenue le 3 février. Il faisait partie de l’équipe qui, en 1985, décida de créer l’association de défense de l’ile de Noirmoutier « Vivre l’île 12 sur 12 ».
Fidèle jusqu’au bout il était encore présent à l’assemblée générale d’aout 2015 comme à toutes les assemblées générales ou nous avions le plaisir de le revoir chaque année.
Au revoir et merci pour ton accompagnement pendant ces 30 années.
Avant de partir il a fait don de son corps à la science.
7 dauphins (grand dauphin et dauphins communs) ont échoué ce weekend de fin janvier sur les plages de l’Epine et de la Guérinière. Si ces échouages sont réguliers, particulièrement en hiver, c’est un nombre surprenant. Une autopsie et des prélèvements ont été effectués lundi matin 1er février pour analyses.
Que faire si vous observez un mammifère marin ?
Appelez le 05 46 44 99 10 (réponse 7 jours sur 7 de l’Observatoire PELAGIS)
Signalez le lieu, l’espèce, la taille et son état.
Une personne habilitée à intervenir se rendra au plus vite sur les lieux pour examiner l’animal.
Les échouages de mammifères marins constituent une source de données et de prélèvements biologiques qui nous renseigne sur leur état de santé et celui de leur environnement. Afin d’acquérir le maximum d’informations, il est indispensable que tout échouage soit signalé.
L’Observatoire PELAGIS, Systèmes d’Observation pour la Conservation des Mammifères et Oiseaux Marins (UMS 3462).
Situé à la Rochelle il rassemble les programmes d’observation et d’expertise sur la conservation des populations de mammifères et oiseaux marins ainsi que la gestion des bases de données associées. Son adossement de l’UMS au laboratoire de recherche CEBC (UMR 7372 – CNRS & Université de La Rochelle) permet la valorisation des données d’observatoire par la recherche. L’unité repose sur un ensemble de bases de données et une banque de prélèvements biologiques.
L’examen d’un mammifère marin échoué est obligatoire avant son élimination, il doit être effectué par une personne mandatée car le transport et toutes autres interventions sur les mammifères marins sont réglementés par la loi.
C’est le début d’un article de « Libération » paru le 12 novembre suite à la visite d’un journaliste de l’AFP (Agence France Presse) qui a rencontré des membres de Vendée Nature Environnement, de Coorlit, et de « Vivre l’île 12sur12 » (Marie-Thérèse Beauchêne)
Même au niveau national l’attitude de nos élus intrigue !
Vous pouvez lire la suite en cliquant sur le lien :
L’ensemble du dossier est ici :
http://www.vendee.gouv.fr/
L’élaboration de ce PPRL dure depuis de nombreux mois. Une opposition virulente de nos élus avait amené le préfet à revoir sa copie et présenter un nouveau projet beaucoup moins contraignant pour l’urbanisme que le premier. Une enquête publique s’est déroulée cet été permettant à chacun d’exprimer ses opinions sur ce second projet
Nos élus et une association proche d’eux au niveau des idées, trouvent que ce projet est encore trop contraignant. « Vivre l’île 12 sur 12 » a participé activement en présentant un avis très argumenté et dont le sérieux a été reconnu par les 5 commissaires enquêteurs, regrettant les conclusions du premier PPRL proposé par l’état. Nous constatons avec plaisir qu’ils ont retenu certains de nos arguments :
Vous pouvez lire l’ensemble du rapport sur le site officiel de la préfecture, en suivant le lien http://www.vendee.gouv.fr/IMG/pdf/Conclusions_et_Avis_PPRL_Ile_de_Noirmoutier.pdf
Attendons maintenant la décision du préfet !
Sur le même sujet, mais avec beaucoup d’humour vous pouvez lire les commentaires sur la position de Jacques Oudin dans le dernier numéro du « sans culotte 85 » aux pages 8 et 9.
Fin août, début septembre des pluies abondantes ont mis fin à la récolte de sel et de fleur de sel. Pour les sauniers inscrits à la coopérative de sel de Noirmoutier, c’est le temps du coloi (le moment où l’on doit rentrer le sel pour le mettre à l’abri et l’amener après pesage à la coopérative).
Durant 3 jours, si les conditions météo le permettent, on assiste au va et vient incessant de tracteurs qui transportent le sel jusqu’à la coopérative.
Autrefois le sel était mis en sac puis chargé sur des charrettes tirées par des ânes ou des chevaux. Le coloi s’étalait alors sur une période d’un mois ou plus. Actuellement, une collaboration entre agriculteurs et sauniers facilite ce transport par le prêt de tracteurs et remorques… modernité oblige.
Mais à la fin de la semaine les sauniers se retrouveront quand même pour perpétuer la fête liée à cet événement.
Bon repos aux sauniers et au printemps prochain !!!
Conscient de la valeur exceptionnelle de son littoral, la France a fait le choix de préserver une part significative d’espaces naturels remarquables et de les rendre accessibles à tous.
Créé en 1975 par l’Etat, le conservatoire n’a cessé d’acquérir des parcelles du littoral menacées d’urbanisation ou dégradées pour en faire des sites protégés dans le respect des équilibres naturels.
C’est ainsi que sur l’île de Noirmoutier, le marais de Mullembourg, l’île du Pilier et le marais de Luzéronde ont été acquis.
Pour en savoir plus vous pouvez visionner un document vidéo de TV Vendée en cliquant sur le lien suivant :
Les enquêtes publiques sont là pour permettre à tous les citoyens de prendre la parole. Alors, n’hésitez pas : vous avez jusqu’à samedi pour donner votre avis sur le PPRL. Il est possible de le faire directement de chez vous, par internet en cliquant sur le lien suivant :
www.registre-dematerialise.fr/
L’association participe aussi activement à cette enquête. Voici le dossier qu’elle remet au commissaire enquêteur :
« Tout d’abord, l’Association « Vivre l’île 12 sur 12 » est favorable à la mise en place d’un PPRL à la condition qu’il garde un niveau d’exigence qui corresponde à la finalité de son existence. Il s’agit bien de maîtriser le développement de l’urbanisation sur des territoires situés dans les zones basses de l’ile de Noirmoutier afin de limiter la mise en danger de toute nouvelle population.
Nous pensons qu’il faut aller plus loin que celui qui est proposé nettement moins ambitieux que le précédent projet (que nous avions approuvé en 2012) ….. » pour pousuivre la lecture, cliquez sur le lien : 2015 EP PPRL Deposition 12s12
A lire aussi (cliquez sur les liens) :
Samedi 22 aout des membres de l’association ont assuré une animation sur la plage de l’Océan à Barbâtre sur l’importance de la laisse de mer et en particulier des algues qui la composent.
Malgré le jour peu favorable et une météo capricieuse l’intérêt d’une telle animation est manifeste auprès des enfants en particulier. La recherche des coquillages, des bois flottés et autres richesses présentes dans ce que la mer dépose lorsqu’elle se retire est une activité que beaucoup d’entre nous apprécient.
Au-delà de cet aspect ludique et de recherche de curiosités, la banderole plantée dans le sable explique l’importance des algues présentes dans cette laisse :
L’Assemblée Générale du 6 aout 2015, a renouvelé le Conseil d’administration, Celui-ci dans sa réunion du 7 août a procédé à l’élection du BUREAU
La Présidente, Marie Thérèse Beauchêne, exprimait depuis plusieurs années son souhait de laisser sa responsabilité de Présidente. Un nouveau bureau a donc été désigné :
Président : THIBEAUD Bernard,
Vice-présidente : BEAUCHENE Marie-Thérèse
Secrétaire : GUERIN Maryvonne.
Trésorier : PALVADEAU Benjamin
Trésorière adjointe : DAMOUR Annik
Administrateurs : Michèle CHEVET, Pierre CITEAU, Jean Louis EUGENE, Isabelle GALLOIS MORIN.
Jeudi 6 août, s’est tenue l’Assemblée Générale de notre association qui fête cette année ses 30 ans.
70 personnes étaient présentes et 102 autres avaient donné un pouvoir, ce qui montre l’intérêt toujours porté au travail de défense de l’île de Noirmoutier.
La présidente, Marie-Thérèse Beauchêne, a rappelé le travail effectué depuis plus de 30 ans. Puis les différents chantiers de cette année ont été détaillés : classement du Gois, PPRL, les éoliennes, les contentieux en cours ….
Une nouvelle administratrice a été élue, Isabelle Gallois-Morin, saunière sur l’île de Noirmoutier et participante régulière aux conseils depuis quelques mois.
Et nous avons terminé en fêtant l’anniversaire de ces 30 ans autour de délicieuse tartes et d’un verre de l’amitié.
Les dossiers complets du rapport d’activité et du rapport financier seront mis en ligne très bientôt.
Voilà près de trente ans que l’association Vivre l’Île 12/12 existe pour défendre l’environnement et la nature de Noirmoutier. « Nous sommes devenus un réel contre-pouvoir », avance la présidente Marie-Thérèse Beauchêne. À grands renforts de recours (d’abord gracieux puis contentieux), l’association se targue d’avoir « gagné pas mal de procédures » contre les pouvoirs publics et, principalement, la mairie de Noirmoutier.
Au point de voir pondre un brin de suffisance de la part des élus. « Non seulement notre avis n’est pas écouté mais parfois des élus se moquent ouvertement de nous », explique Bernard Thibeaud, bénévole et administrateur pour l’association.
Il faut avouer que deux visions totalement différentes sur l’évolution de l’île s’opposent. D’un côté les pouvoirs publics, tentant toujours d’augmenter la surface constructible de l’île pour y accueillir de nouvelles résidences secondaires. De l’autre l’association, avec une approche tant écologique que démographique : « Notre île n’est plus occupée que pour la saison estivale (deux mois). Pendant l’année, il n’y a que 10 000 habitants dans les quatre communes… Treize classes ont dû être supprimées dans les écoles primaires publiques », affirme l’ancien professeur.
Avec l’augmentation du prix des logements, de plus en plus d’îliens, habitants historiques et présents toute l’année, sont contraints de déménager dans les communes voisines, de l’autre côté du pont.
Tout un écosystème bouleversé
Mais la vision est aussi écologique. L’association s’oppose ainsi au nouveau PPRL. « Un projet moins respectueux envers la nature que le précédent. Il ne respecte pas notamment la circulaire qui demandait la prise en compte de la montée des eaux. Au lieu de diminuer les actions de ce PPRL, il faut les augmenter ! », explique Marie-Thérèse Beauchêne.
Vivre l’Île 12/12, dont l’assemblée générale aura lieu le jeudi 6 août, manque encore de moyens pour multiplier les actions. « C’est pourquoi nous nous engageons dans une seule action à la fois, mais c’est toujours symbolique », précise–t-elle. En ce moment, l’enjeu se situe au niveau des Près Patouillard, à proximité du Bois de la Chaise, à Noirmoutier-en-Île. « C’est une zone de 5 000 m², reconnue humide, que la municipalité entend utiliser pour de nouvelles constructions, au détriment de l’agriculture et de la nature en général. C’est tout un écosystème qui est bouleversé, voire menacé. Plus on va construire sur notre île, plus on va perdre notre identité. Notre île est fragile ! », termine la présidente.
Vivre l’Île 12/12 participe aux enquêtes publiques jusqu’au 29 août pour ce nouveau PPRL. Dans le but de montrer aux pouvoirs publics les méfaits d’une politique touristique excessive.
Romain BEDDOUK.
Vous pouvez retrouver l’article sur OuestFrance.fr en cliquant ici
Assemblée Générale Vivre l’Île 12 sur 12
Jeudi 6 août 2015 à 20h30 Espace Hubert Poignant à Noirmoutier
Un collectif avait fait l’essai l’an dernier de marchés paysans le soir de 18 à 21h. Au regard du succès rencontré il a été décidé que cet été ce serait toutes les semaines, le jeudi soir, dans les différentes communes de l’île à tour de rôle.
On y trouve de la bière fabriquée artisanalement à Notre Dame de Monts, du vin bio d’Aizenay, des huitres, du sel, des pommes de terre bio de Noirmoutier … et bien d’autres produits de qualité fabriqués dans la région. Ce marché privilégie les circuits courts, sans intermédiaire entre le producteur et le consommateur. Le tout dans une ambiance très conviviale mêlant rencontre et dégustation.
Alors, en revenant de la plage pourquoi pas un petit détour jeudi prochain !
Le polder de Sébastopol est devenu le premier site de nidification de France pour la Mouette Mélanocéphale. Des centaines de couples s’y retrouvent au printemps pour s’y reproduire. Dans un nid construit à même le sol sur les ilots du polder deux ou trois œufs sont pondus au printemps. Les poussins vont naître environ 3 semaines plus tard. Une aubaine pour les ornithologues qui veulent poser des bagues.
L’opération est organisée très rationnellement afin de limiter au maximum le temps de dérangement de la colonie. Les poussins sont dirigés vers des enclos ou capturés avec des épuisettes. Puis le baguage peut commencer. Autour des bagueurs officiels, seuls habilités à poser des bagues, s’activent des bénévoles pour approcher les poussins, préparer les bagues, tenir un secrétariat …
Plus de 700 poussins ont été bagués cette année. Le baguage permet un suivi de ces populations dont les déplacements de population et ne sont pas bien compris.
L’utilisation de bagues de couleurs portant des numéros, sorte de plaque minéralogique, permet d’identifier à distance chaque individu. On pourra ainsi le suivre dans ses pérégrinations et peut être le revoir les années suivantes sur son lieu de naissance.
Depuis le début de l’année, les quelques éleveurs de l’île ont retrouvé plus de 20 moutons tués sur les lieux de pâturages. Un véritable fléau qui remet en cause l’existence même de ces quelques petits troupeaux. Les moutons sont retrouvés généralement égorgés, saignes au niveau de la carotide, parfois même éventrés. N’ayant pas l’habitude de faire dans le sensationnel nous vous épargnerons des photos particulièrement choquantes.
Le loup coupable ? Non bien sûr. Il s’agit surement de chiens errant la nuit, qui s’attaquent aux troupeaux présents dans les marais.
Les éleveurs sont désemparés. Et c’est la peur tous les matins de retrouver encore des animaux morts. Un chien qui a retrouvé ses instincts de chasseur et pris l’habitude de tels actes ne pourra que recommencer si l’occasion lui est donnée.
Quoi faire ? Impossible de les ramener tous les soirs dans les bâtiments. Difficile aussi de monter la garde toute la nuit ! Non la seule solution se trouve du côté des propriétaires de ces chiens. Il semble invraisemblable que ces personnes irresponsables n’assument pas la surveillance de leur animal, y compris la nuit ! Le chien, qu’il soit destiné à la garde, à la chasse ou comme simple compagnon mérite qu’on s’occupe de lui en permanence.
Ou alors c’est la fin des initiatives d’élevage de mouton qui ont débuté sur l’île.
65 personnes environ ont assisté à la conférence de Thierry Sauzeau samedi soir 6 juin à la salle des Oyats à Barbâtre. Jugée par tous très intéressante et particulièrement pédagogique elle a permis de se faire une idée plus précise de ces phénomènes de submersion marine dont il est beaucoup question actuellement suite à la tempête Xynthia et à la mise en place des PPRL (Plan de prévention des Risques Littoraux).
Quelques éléments abordés :
……. et beaucoup d’autres enseignements que nous ne manquerons pas de relater dans notre prochain journal !
Suite aux interrogations de riverains après les coupes effectuées dans le bois cet hiver, Guillaume Simon de l’Office National des Forêts animera une sortie jeudi 21 mai à 14h. Cette visite proposée au public accueillera aussi la presse.
Si vous êtes intéressés, rendez-vous rue de la Noure (route de l’hôtel Punta-Lara), au niveau des tables de pique nique.
Demain 12 mai se tiendra à Noirmoutier la réunion d’ouverture du débat public concernant le projet de construction de 62 éoliennes entre les îles d’Yeu et de Noirmoutier.
Ce débat où vous êtes tous attendus se déroulera jusqu’au 7 août et proposera différentes réunions publiques, ateliers et débats mobiles dont vous trouverez le calendrier sur le site de la Commission Nationale de Débat Public. Tous vous sont ouverts si vous souhaitez vous informer et donner votre avis.
Réunion d’ouverture: mardi 12 mai 19h30-22h30
Centre culturel des Salorges, 22 quai Jean Bart, Noirmoutier-en-l’île
Nous vous suggérons de consulter le site
Barbâtre pourra bientôt s’enorgueillir d’un site classé: le Gois!
Ce classement que notre association sollicite depuis bientôt vingt ans auprès du Ministère de l’Environnement, nous sommes heureux de le voir aboutir.
Des milliers de personnes sont attirés chaque année par ce phénomène, où la mer abandonne un passage à pieds secs au milieu des eaux, pour se retirer suivant les marées, très loin, ou aux abords de cette voie par mauvais temps.
Une enquête publique actuellement en mairie de Barbâtre, attend que les iliens se manifestent pour prendre connaissance du dossier et donner leur avis.
Elle sera close le 7 mai, ne tardez pas, c’est un plus pour l’environnement de l’île!
Avec les abords du Gois et la réserve du polder Sébastopol, c’est un site exceptionnel et un paysage à conserver pour sa beauté et son exclusivité nationale.
Pour alimenter le débat sur ce sujet important pour les îliens, nous mettons en ligne les observations de Vendée Nature Environnement (VNE) et Coorlit 85 (associations de défense de l’environnement et du littoral dont nous sommes membre).
Lien vers le communiqué: VNE-COORLIT 85 – PPRL Noirmoutier
Vivre l’île 12 sur 12 participe actuellement aux instances de concertation sur le projet éolien dit « des deux îles ».
Une commission a été mise en place en début d’année afin d’organiser un débat public prévu se tenir de mai à août .
Dans cet objectif, la Commission Particulière de Débat Public propose un atelier ouvert à tous sur inscription:
Sujet: méthodologies des visualisations
Ci-après l’invitation de la CPDP:
« Dans le cadre du débat public sur le projet de parc éolien en mer des îles d’Yeu et de Noirmoutier, la commission particulière vous convie à un atelier préparatoire.
Le 7 avril, de 15h à 18h
Espace Terre de Sel,
34 route de la Grande côte
85550, La Barre-de-Monts
(Inscription obligatoire)
Cet atelier abordera la question des méthodologies de simulations visuelle du projet de parc éolien. Il a pour objectif de définir un consensus sur les points d’accord et de désaccord concernant les visualisations du projet soumis à débat public. Ainsi, la question de l’impact paysager ne sera pas abordée lors de cet atelier: il s’agit ici de participer à l’élaboration d’une méthodologie partagée par le plus grand nombre et qui sera mise en oeuvre au cours du débat public.
L’atelier est ouvert à tous: n’hésitez pas à en parler autour de vous! Toutefois, le nombre de places étant limité à 50 personnes, nous vous remercions de bien vouloir vous inscrire, en envoyant un mail à l’adresse suivante:
La commission compte vivement sur votre participation ! »
Nous mettons en ligne ci -dessous les 2 lettres envoyées par notre Présidente et Vice-Présidente, au Préfet de Vendée, et à la Direction Départementale des Territoires et de la Mer 85 (DDTM) dans le cadre de la concertation publique sur le deuxième projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL).
Vous trouverez nos remarques commune par commune, zone par zone,pour alimenter ce débat très important pour notre île, pour sa sécurité, et son harmonie.
Ce projet qui nous concerne tous, est aujourd’hui en discussion jusqu’au 29 mars 2015, et nous ne pouvons qu’encourager les noirmoutrins a s’en emparer, en argumentant, en posant des questions à la Préfecture de Vendée, qui a ouvert un site dédié:
http://www.vendee.gouv.fr/pprl-de-l-ile-de-noirmoutier-concertation-avec-le-a1808.html
ou sur la messagerie de notre Blog (voir dans le bandeau) pour toute information.
Il est possible d’envoyer des courriels pour que vos remarques soient prises en compte directement dans le cadre de la concertation: ddtm-pprl-noirmoutier@vendee.gouv.fr
Copie des 2 lettres:
A la veille de plusieurs marées exceptionnelles en 2015, dont une de coef. 119 ce samedi 21 mars. France Nature Environnement (FNE), avec qui nous sommes associés, a diffusé un communiqué de presse pour pointer les difficultés à mettre en place les Plans de Prévention des Risques Naturels (PPRN), ainsi que les Plans de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) suite aux blocages, et aux pressions, sur les Préfets et les services de l’Etat, de « lobbies » comme le dit l’article, afin de continuer un urbanisme littoral important, sans tirer les leçons du passé, en particulier de Xynthia et des 59 morts (coef 102 pour mémoire…) dont le procès vient de s’achever. L’article parle de l’île de Noirmoutier particulièrement concernée par le sujet. Notre association est particulièrement active sur ces gros dossiers (Plan Local d’urbanisme (PLU), PPRL,.…) techniques, complexes, pour défendre d’abord la sécurité des îliens, et éviter que nos côtes soient bétonnées, enrochées, rechargées en sable, enlaidies…
Lien: CP FNE grandes marées 25 fév 15
(voir également l’article suivant sur la concertation en cours sur le PPRL de l’île de Noirmoutier).
Voici les explications apportées par le responsable ONF aux questions posées suite aux travaux de coupes effectués cet hiver dans les bois de la Chaise, de Luzéronde et des Eloux. Elles répondent aux commentaires diffusés sur le blog après notre article. Continue reading
Le journal Ouest-France du 24 février 2015 publie une demi-page sur Barbâtre intitulée: « Prévention des risques : 150 personnes ont assisté à la « folle marée ».
Il est très intéressant de voir la population se préoccuper des risques venant de la mer.
L’association Vivre l’île 12 sur 12, suit régulièrement depuis de longues années les aléas des marées et s’autorise une lecture différente des risques pouvant survenir sur des terrains sensibles, très en dessous du niveau des plus hautes eaux, définies au niveau national à 4m20 NGF. Actuellement, elle prépare ses observations sur le projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux qui vient d’être soumis à concertation.
Ceux qui vivaient sur l’île lors de la marée du siècle de 120 furent très déçus : très beau temps, mer plate, sans vent, celle-ci fut banale. Mais au matin du 1er janvier 1979, par grand beau temps également, personne ne s’attendait à la disparition de plus de 400 ha sous l’eau.
En 2010, le passage de Xynthia fut meurtrier sur la Vendée, mais heureusement s’éloigna vers l’est avant d’atteindre l’île de Noirmoutier, cependant nous avons pû constater alors 16 points d’attaque sur les quatre côtés de l’île!
Le 22 janvier 2015, la grande marée de 109 n’a donné aucun souci.
Mais le mardi 20 janvier, il n’y avait personne sur le Gois, pour constater qu’une marée de 93 avec vents non tempétueux mais soufflant du sud, a poussé la mer qui présentait des vagues suffisantes pour couvrir la route sur 300 m de long. Les vagues secouées par la houle ont rempli d’eau jusqu’au terrain élevé des Ponts et Chaussées, la petite baie qui reste sèche habituellement.
Ce n’est donc pas sur une seule marée que l’on peut se rendre compte des dangers.
Il n’est pas sans intérêt de suivre l’évolution des eaux sur les quelques points les plus exposés de l’île pour se faire une idée réelle de ce qui nous attend dans les années à venir.
Cette rencontre sur le terrain aurait pû mener à l’intérieur par la piste cyclable, le long de la digue des Mattes voir l’état du terrain au pied de celle-ci. Des mares permanentes d’eaux saumâtres posent question : la mer, si elle ne passe pas au-dessus, traverse probablement en dessous laissant prévoir un jour ou l’autre une cassure inondant une partie des terres.
Alors peut-on dire que la digue des Mattes ne pose aucun problème ?